vendredi 23 février 2018

MARION DE RETOUR?

Marion Maréchal-Le Pen est-elle de retour? Certains médias français ainsi l’annoncent apres son intervention entre les applaudissements voire les acclamations de la foule d’assistants à un congrès sur conservatisme organisé –sous la houlette de Donald Trump- par le Parti Republicain, aux États Unis. Elle venait, dans la revue Valeurs Actuelles, justement d’annoncer la création, « d’une academie des sciences politiques », ayant pour but de « detecter et former les dirigeants de demain », et pouvant ainsi servir de « terreau où tous les courants de droite se retrouveront ». Un clin d’oeil a tous le gens de droite démoralisés et deboussolés par l’echec cinglant de Francois Fillon lors des dernières présidentielles ? Une tentative -la dernière en date- de pecher dans les eaux plus ou moins troubles de la droite/extreme (ou droite de la droite) qui voit en danger à présent son fond de commerce ideologique pour ainsi dire, c’est a dire ce qu’ils sont devenus grosso modo pour eux, le nom et l’oeuvre de ses principaux écrivains et maîtres a penser (Maurras, Brasillach, Céline, Rebatet) battus en brèche dans les médias français ces derniers jours, au centre qu’il se trouvent -ou plus exactement a l’épicentre- du contentieux qu'oppose l’actuelle ministre de la Culture, Françoise Nyssen á « Valeurs Actuelles », ayant comme toile de fond le scandale autour de Mathieu Gallet que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel CSA) vient de démettre de son poste, et que la publication mentionnée venait d’accuser –justement un peu avant l’exclusion annoncée de Maurras du Panthéon (savoir du Livre de Commémorations officielles 2018)- de s’être melée un peu de trop de l’affaire ? Quoiqu’il en soit, Marion Maréchal-Le Pen, representante (de par ses propres mérites) de l’aile droite –« légitimiste »-au sein d’un Front National en pleine dédiabolisation, se voit maintenant propulsée -volontairement ou a son insu- au devant de la scène dans l’actualité politique francaise, bien qu’elle était déjà donnée pour certains comme morte et enterré (politiquement parlant) ¡Quelle nouvelle, bonne nouvelle ! Celle chez qui certains voyaient comme une Jeanne d’Arc (reincarnée) dans la politique française d’aujourd’hui, annonce de façon á peine voilée son retour en politique, et du coup, la France toute entière semble  envoutée par l’aura et le charme indéniable de sa nouvelle Puccelle –d’Orleans ou de Saint-Cloud, peu importe, c’est égal- comme si de par sa jeunesse, elle réussissait à conjurer toute la ringardise –et bien d’autres choses encore- qu’on associe fatalement, et à son nom et à ses idées. « Distance » voila le mot clé (comme un talisman) -en tête du reportage (sur la mode Collabo) »- du jounal Libération, de nature –au passage- à éclairer (un peu plus) aussi l’auteur de ces lignes dans ce contentieux qui l’opposa à l’ULB lors de la préparation de sa thèse sur Umbral et la guerre civile espagnole. Ce fut le seul mot intelligible en effet que je retins de l’oral (« preuve de confirmation ») qu’on m’imposa –devant le « comité d’accompagnement »- à même de justifier mon exclusion, soit l’interdiction de me reinscrire à nouveau à l’École Doctorale. Ce que je dus forcement interpreter -et pas autrement- , comme un manque de distance (sic) de ma part par rapport à`l’une de deux mémoires –celle des vainqueurs alors- affrontées sur la guerre civile espagnole telles qu’elles trasperçaient toutes les deux –en guise de cohabitation plus ou moins forcée et instable- dans les romans de l’auteur espagnol ci mentionné. Les masques semblent maintenant par contre bel et bien tombés après l’annonce de la nouvelle loi de Mémoire Historique en Espagne, nettement plus partisane, belligérante et repressive que l’antérieur où des peines de prison sont imposées pour la moindre forme de dissentiment par rapport a la Vérite Historique officielle (sic) –sur la guerre civile- que doit se charger de définir et établir une Commision de la Verité (Comision de La Verdad) de nature on ne peut plus politique (et partisane, de gauche). Qu’en pense-t-on a l'ULB ? Car on sait par trop ce qu’en pensent, en publique comme en privé, ses professeurs –et la plupart de ses éleves-, par exemple, à l’égard de la famille Le Pen

samedi 17 février 2018

SARKOZY ET LES FEMMES

Après une longue absence de ce blog (en français) je reprend volontiers le contact avec mes lecteurs pour commenter aussitôt la gaffe –énaurme- de la présentatrice de France 5, Anne-Élizabeth Lemoine, pour compte de Nicholas Sarkozy. Et je ne me presse pas moins illico de prendre des distances par rapport au personnage sur le plan politique, dont mes maintes divergences et désaccords auront été régulièrement étalés aussi bien dans ce blog que dans l’autre (« Juan Fernandez Krohn desde Bélgica ») en langue espagnole. N’empêche, Nicholas Sarkozy sera maintenant devenu la cible ou victime plus ou moins indirecte ou collatérale de la guerre des sexes déclenchée à l’échelle mondiale par le scandale Weinstein et la réaction (féministe) à ceci, orchestrée par les médias « mainstream », et dirigée et stimulée par le mouvement "Me Too" (ou « Balance ton porc », sur les réseaux sociaux ) Il aura ainsi payé cet homme politique français son aura et son image de playboy, de séducteur patenté, qu’l se sera d’ailleurs solidement bâtie lui-même à travers ses liaisons sentimentales et ses mariages médiatisés au plus haut point (voir photo), et aussi de par son franc-parler et son manque inhibitions lorsqu’il s’agissait de débattre avec des femmes comme il l’avait (largement) prouvé face a Ségolène Royale -toujours à la pointe du combat féministe- lors de la campagne qui lui avait valu la présidence, et comme il vient de parafer maintenant en France 5. « "Vous êtes vraiment gentille », rétorqua-t-il maintenant –d'un grand sourire-` face au lapsus –au relent en extrême freudien- de la présentatrice lorsqu’elle s’était méprise au point de prendre son interlocuteur pour Nicholas Hulot, l’actuel Ministre (français) d’État -de la Transition écologique et solidaire- lui bel et bien empêtré dans un scandale pour plaintes de harcèlement sexuel à son encontre. Le « look Sarkozy » -sa tête de beau gosse, photogénique- est payant politiquement parlant, c’est sûr, mais cela se paye comptant aussi dans la nouvelle atmosphère instaurée par les campagnes de dénonciations « Me Too » –vraies ou fausses, sur des faits récents ou anciens, sans preuves le plus souvent et sans le moindre égard à la présomption d’innocence (et aux droits, non plus, les plus élémentaires de la défense)- a l’encontre des représentants de l’autre sexe, savoir contre « les porcs » (en bloc, sans distinctions). Je ne me vois pas ainsi nullement, et de toute évidence, Nicholas Sarkozy non plus, vu son sourire et sa réaction désinvolte à ce qui ne s'avère pas moins une grosse bévue de la présentatrice (déjà célèbre pour ses gaffes mémorables, parait-il) ADDENDA Deux poids et deux mesures? Des grands/porcs –le signalé ici, dans mon article, et d’autres (pas besoin de les signaler, tout le monde les connait d’ailleurs)- et bien d’autres qui le sont beaucoup moins, ou qui sont –au contraire que les précédents-, intouchables, hors de tout soupçon ¿oui ou non ? Et le fait que la question semble posée le plus sérieusement au monde et non par les moindres –s’il vous plaît- mais par le Nouvel Ob, l’illustre son dernier numéro où il se demande -en grandes titres, sur la couverture et dans un reportage à plusieurs pages-, si on n´est pas en train de balancer (sic) de trop. Où il est (carrément) question de lynchage (d´hommes), et d’une Justice d’opinion