jeudi 23 janvier 2020

AFFAIRE DREYFUS, POLITIQUE D'ABORD

« J’accuse » (Affaire Dreyfus), le quatrième –avec un film sur Van Gogh (ou le bon tiers de celui-ci, a proprement parler, car je suis sorti après), et aussi, “Nous finirons ensemble” (avec Marion Cotillard) et “la Belle Époque » (avec Doria Tillier et Daniel Auteil) et « Selfie » (ou plutot la moitié, même pas, de celui-ci), dans la liste du parcours lent et laborieux de mon retour de ces deniers mois aux salles de cinéma que j’avais données (à tort) comme mourantes –comme le papier, comme les vinyles (comme les mouchoirs), comme tant d’autres choses, victimes (entre autres) de la révolution numérique en cours, et qui, oh divine surprise!, tiennent toujours le coup (....) Affaire Dreyfus, loin de moi cette coupe, que je serai tenté de dire. Et pourtant je l’ai bu cette fois, cette coupe, jusqu’à la lie, en regardant ce film (de Roman Polanski) Un bon film, un bon et convaincant film, mais pas trop (...) De par des scènes percutantes comme celle du début, la scène -en plein air- de la dégradation avec tous le honneurs (ou déshonneurs) militaires, du célèbre officier (juif), accusé de haute trahison (l’équivalent du délit de lêse majesté de jadis), et la réaction criarde de celui-ci, criarde, stridente au plus haut point, a un point tel que chez d’autres que Dreyfus elles ne passeront jamais. En Belgique du moins (et je sais de quoi je vous parle, ma foi) Et de par les scénarios des villes françaises d’alors si réussis ou de par le rôle –en extrême performant- joué par deux acteurs sur deux des principaux personnages dans cette affaire, le colonel Picquart, et –surtout- celui du lieutenant-colonel Henry , la vrai victime de l’affaire et voila que c’est dit (....)