jeudi 3 juin 2021

HALTE À LA GUERRE CIVILE (ICI)!

 


 

Feuilleton de la II Guerre Mondiale, du conte d’alors, à ne pas en finir, des bons et des méchants : cette semaine dans la dernière édition du « Soir Mag », supplément graphique du journal belge "Le Soir". Témoignage poignant jusqu’à fondre en larmes –de tendresse et surtout de repentance- du fils d’un engagé (volontaire) dans les Waffen-SS (qui finit par se suicider,lui de même que son frère, du remords) (...)  qui ne dit pas son nom, n’empêche que ceux qui sont au parfum de son récit savent de qui s’agit-il, pour de bon. Ce que mon ami et correspondant feu Ernst Nolte appelait Denontiation Literatur (Littérature de dénonciation) Rien à surprendre, depuis tant d’années de séjour ici, mais il y a tout de même –dans ce belligérant reportage (si tendancieux) quelque chose de nouveau. Et ce sont les propos quelque peu surprenants -en guise d’aveux- de l’un des coauteurs du reportage- sur la peur (sic) -d'ouvrir la boîte de Pandore- dans les milieux de la Justice belge (civile et militaire a la fois) Et c’est des critiques –en alluvion,- dans le passé,  à l’encontre d’une justice "politisée » (et partisane), "arbitraire" et expéditive". Peur de ça, seulement?, et peur au point de les traumatiser (sic)? De par quelques timides témoignages que les médias belges, ici et là auront laissé filtrer au cour des années après la fin de la II Guerre Mondiale, perdus, immergés ces derniers dans sa guerre de propagande sans fin et sans merci, à ce sujet, qu’ils auront menée jusqu’à présent (contre "les méchants")? Cela me laisse un petit peu perplexe, je l’avoue. Perplexe et pantois. Car depuis tant d’années ici, on a eu le temps de entendre des bruits et des racontars, ma foi. Peur de la Vérité historique ou judiciaire (cela m’est égal) ? Car la Mémoire Historique ne vaut pas seulement que pour ces pauvres espagnols peu aptes à  présentation -métissés, ou mâtinés, ou ambrés (sic) ou que sais-je de vrai. Passons, sur la pointe des pieds, je veux dire, car c’est là le fond, le noyau dur –comme on aimait dire à l’ULB (de la doctrine et des dogmes catholiques)- de la question (....) Peur chez des magistrats –tant civiles que militaires- qu’on puisse mener l’enquête (ou les recherches) loin de trop ? Ou peur de la vérité toute nue qui puisse rejaillir à un moment ou a l’autre sur nous tous de mème que sur eux? (....) 

La vérité non pas de ce qui arriva sur les lignes du front, à l'Est -le grand alibi- ou ailleurs (sur ce que je me suis déjà prononcé dans ce blog). Mais la vérité de l'arrière-garde (...) La Vérité par exemple des circonstances  entourant la mort –un crime (sic) qualifié ainsi, il n’y a pas si longtemps, par certains chercheurs du CEGESOMA, hors de tout soupçon (par définition)-, de Paul Colin (horreur!) (voir photo), journaliste et éditeur, chroniqueur et critique d‘art hors pair, tué sans sommation, dans la nuit sur base seulement à des accusations (de délation) sans aucune preuve, par des coups de feu dans le dos d’un jeune, tête brûlée aux ordres d’un comité (sic), secret, fonctionnant au sein de l’ULB (....) de résistance intellectuelle à l’Occupation (ou quelque chose de ce gout-là)

Ou de la mort de Joris Van Severen, dans la vraie version que j’ai appris il y a peu, car la vulgate circulait depuis toujours qu’il avait trouvé la mort en sortant imprudemment du kiosque –en guise de refuge-, au centre d'Abbeville, petite ville en France, près de la frontière belge, par les surveillants armés -français-, qui les gardaient et surveillaient–et à qui il avait été remis par les autorités belges (...)-, lui ensemble avec un tas de prisonniers (politiques, belges), pendant un bombardement allemand. Pour apprendre finalement que les surveillants leur faisaient sortir du kiosque pour les achever un par un (....) 

Ou ce pharmacien, père des rexistes, volontaires des Waffen SS, c’est vrai, déjà lui d’un certain âge, tué toujours sans sommation d’un coup ou rafale de fusil mitrailleur, derrière le comptoir -où il se trouvait- de sa pharmacie, au coin de la Chaussée d’Anvers et de celle qui monte vers la Basilique (de Koekelberg), se dressant le bâtiment vide, seul -comme un témoin (witness) muet- dans un terrain à bâtir pendant des années et des années jusqu’il y a peu, de par la volonté des siens certainement qui se refusaient à vendre, à ne pas en  douter, pour un devoir de mémoire il faut supposer. Ou d'autres récits de certains -comme du vécu-, et c'étaient des femmes de rexistes qu'on s'échangeait et partageait contre des paquets de cigarettes à la Libération (...) Ou du pourcentage abusive des peines de mort (exécutées) parmi des "inciviques" d'extraction catholique à la Libération, de préférence aux laïcs ou protestants, au relent (très fort) ceci de guerre de religion. Arrêtons la comptabilité de dommages (et intérêts) pour de bon!

Memoria procellosa, disait les classiques, cela veut dire labyrinthique (et trompeuse et fallacieuse) Jusqu’à un certain point seulement. Car qu’est-ce qu’il y a dans ces dossiers –aux Archives générales du Royaume- de libre accès  désormais et pas beaux a voir (sic) tel qu’on peut y lire ? Des faits –ou des délits de dénonciation- comme dans toutes les guerres, et à fortiori comme dans toutes le guerres civiles. Suivis de déportation pour la plupart, certes. Mais pas (dans la plupart des cas du moins)  des rafles meurtrières –« sacas »- la nuit, comme en Espagne par exemple pendant la domination rouge en 36 (lors de la guerre civile), sans la circonstance atténuante là bas au surplus de l’occupation militaire (étrangère), ou des bombardements(alliés) d’ici -stratégiques en apparence, d’attrition en réalité, visant la population civile (à Ixelles, par exemple, ou à la gare d’Etterbeek)-, objet d’un black-out presque total mes années de séjour ici. Halte à la guerre civile européenne! 

Car j’avoue l’avoir pensé deux et trois fois avant d’écrire ceci, et probablement ce qui m’aura poussé à le faire finalement ce sont les deux noms, figurant (seuls, comme par hasard) dans le reportage auquel je fais allusion, liés de tout près (comme par hasard) tous les deux (seuls) au dossier –du coté de l’accusation- de mon expulsion de la Royale il y a quelque années. Passons. Oui, mais. 

Des enfantillages (sic) cela, chez des jeunes (et brillantissimes) chercheurs? Chez eux, oui, mais pas chez certains autres, impliqués (également) de près dans cette affaire, experts avérés au fil des années dans l’art difficile et laborieux -et insidieux- de manier et de tirer des ficelles, et de la Recherche (scientifique) et de la Justice (aussi bien civile que militaire) Voilà (ouff!) qui est dit. 

Encore une dernière fois : halte à la guerre civile !