samedi 8 juillet 2023

DEGRELLE (5)


 

Degrelle et moi. Oui, pour quoi pas poser la question ou le problème de cette façon? Un problème d'ordre personnel, celui que me pose la figure et la mémoire de Léon Degrelle, qu'au bout de plus de trente ans de séjour mi-consentant mi-forcé par les circonstances -que tout le monde connait-, je commence maintenant à peine à réaliser. Elle m'a interpellé -et pas du tout "évité" d'après le joyeux canular de Robert Joly (in memoriam), professeur à l'ULB (*)-, mais elle m'a aussi subliminalement (et combien!) pesé lourd dans l'ombre furtive -d'un silence (de mort) et une paix (de cimetière)- du quartier qui fut le sien -avenue Molière où j'ai habité dans le trottoir d'en face sans le savoir le moins du monde, quelques numéros seulement décalés-, et c'était dès que la nuit arrivait dans ce quartier ("chic" auparavant -facile à deviner-désormais hanté) (...qu'on devinait facilement en effet, pleine de vie et de joie de vivre "alors", tant d'années déjà passées) Et c'était dans la nostalgie toxique, maladive dont je me sentais submergé de retour de mes visites de dimanche à Ostende, des années retenues même en filet à la vue de la baie et la filière de navires scintillant la nuit en long et en large, image du temps écoulé, qui ne finissaient pas de disparaitre dans l'horizon de mes pensées. Années (trente et) quarante où tout fut possible! Les années folles d'une nouvelle belle époque -ou je n'étais pas encore né-, que furent les années DEGRELLE, autant dire les années TINTIN ("son copain") et de son créateur HERGÉ. Et par là je ne nie (absolument) pas le droit de certains à les retrancher pour de bon de leurs mémoires, sans nous nier pour autant aux autres le droit de les garder dans notre mémoire à nous toujours vivante. Voilà une ébauche d'un compromis à la belge, né et ruminé au bout de mon long parcours du coté Sud de ces Pays-Bas. De deux cotés de la barrière linguistique, et par là, cette réflexion par écrit s'achemine tout doucement vers sa fin. Degrelle, un wallon francophone qui eut de l'audience en Flandres, qui me le saura nier? Un autre fait d'époque de ces fols années (40) où tout paraissait s'assembler, le bon et le mauvais. Ce qui me vient fatalement à l'esprit  en apprenant cette triste nouvelle -chargée de noirs augures ma foi!, et semant des vents de scission et de discorde-, dans un camp de jeunes (flamands)  à Bouillon justement, au bord de la Semois, une contrée peuplé de cendres, ce que certains semblent vouloir conjurer à tout prix -l'agression lâche y compris- aux prises par la force des choses avec un fantôme rescapé de la nuit des temps, et symbole d'unité. Phare d'unité, des Wallons et des Flamands, la mémoire de Léon Degrelle!

 

(*): "Dieu vous interpelle, moi, il m'évite" disait-il souvent à ces étudiants en Histoire du Christianisme, ce farceur sans remède, d'un air coquin. Professeur dans l'âme, libre-penseur dans la tête, et ouvert (et vrai) tolérant de cœur

 

mercredi 5 juillet 2023

DEGRELLE (4)

Catholique belge, "à la belge", Degrelle, comme nous l'avons estampillé ici précédemment. Autant dire "qu'à la française" également. Ou plutôt catholique d'Action Française, qui n'est pas tout à fait la même chose rétorqueront du coup ici certains. Et on ne peut mieux dire, car si le leader rexiste fut leader et fondateur de son propre mouvement (REX) et de son propre journal "Le Pays Réel, ne fut pas moins la cause première de damnation du mouvement nationaliste et royaliste  -français -ensemble avec son leader et son journal-. ce qui n'a jamais été suffisamment pointé du doigt en Belgique notamment, et ce que nous allons exposer ici de façon brève et succincte, autant que le permet un sujet si crucial. Car le vrai détonateur de la condamnation ce fut la dénonciation auprès de la hiérarchie ecclésiastique française, de la part d'un avocat catholique belge, Fernand Passelecq -francophone et d'origine flamande tel que son nom indique-, à la fois alarmé voire scandalisé de la vraie ébullition qu'il voyait parmi la jeunesse belge d'Action Catholique, où s'agitait le leader rexiste, dévot partisan au vu et au su de tous de Charles Maurras, reconnu celui-ci dans une enquête journalistique alors, "maître à penser" de la jeunesse catholique belge.  

Et un pareil tracas nous fait sans remède penser à l'histoire -"une histoire de l'histoire" la sous-titrait l'écrivain catholique francais Jean Madiran-, de "la Sapinière" nom d'emprunt du Soladitium Pianum, une société secrète (ecclésiastique) de dénonciation anti-,moderniste autant dire anti-allemande également- opérant dans l'Eglise sous le pontificat de Saint Pie X à la veille de la Première Guerre Mondiale, et découverte -dénoncée et démantelée- par initiative d'un catholique flamand, De Jonghe, ministre des Colonies plus tard et professeur à l'époque à l'Université Catholique de Louvain. La dénonciation de Fernand de Passelec fut suivie d'un mouvement de réactions en cascade a tous les niveaux de l'institution ecclésiastique monde à travers, débutant par la célèbre lettre-encyclique de Paul Andrieu, cardinal archevêque de Bordeaux (25 août 1926), qui trouva un écho immédiat chez le cardinal Mercier primat de Belgique, servant le tout de prélude a la condamnation pontificale (20 déc.1926), par laquelle le journal était mis dans l'Index  ainsi que les membres du mouvement et les lecteurs du journal, de même que sept des ouvrages de Maurras, dont certains étaient de nature strictement politique, tels que "Trois idées politiques", "La Politique religieuse" et "Si le coup de force est possible" (...) 

Le caractère politique voire de politique/religieuse -en expression chère a Maurras, de son propre crû- se vit accentué en Belgique du fait de la rivalité à l'échelle politique et électorale du mouvement rexiste avec le Parti Catholique (sic), seul cas connut au monde de ce mode de désignation d'un parti politique, qui ne faisait que souligner et accentuer le caractère atypique  et exceptionnel de catholicisme belge sur la corde raide -celle, en somme, du magistère ecclésiastique après la Révolution-, depuis sa naissance lors de l'indépendance de la Belgique- entre l'ultramontanisme et le catholicisme libéral- savoir, entre la protection canonique et toutes les bénédictions possibles et imaginables -et nihil obstat(s)- dont finit par jouir ce dernier, et la persécution déclarée, la mise à l'Index et excommunication ('latae" ou "ferendaei sententiae) des réacs "avant-la-lettre, soit des intégristes. Ce qui fait revêtir Degrelle, -tout ce qui précède, comme d'une glace où je n'aurai moi-même guère de la peine à m'y trouver- et c'est de tous les  traits d'un homme persécuté. Victime de persécution canonique, Léon Degrelle, la plus sinueuse et toxique des persécutions et je sais de quoi je parle, en effet. 

Ce qui explique tout, et sans quoi rien ne s'explique, ni de la trajectoire subséquente de Maurras , ni de celle de Leon Degrelle. Victime du catholicisme, le leader rexiste, du catholicisme à la française, et je me sens dans le devoir de m'expliquer. Car Ernst Nolte, son premier volume -consacrée à Maurras et à l'Action Francaise"- de sa trilogie "Le fascisme et son époque", il le le clôt -au sujet de la condamnation pontificale du mouvement royaliste et nationaliste française- avec une observation non dénuée de sens ma foi, et en guise de regret. Et c'est lorsqu'il se demande pour quoi ne lui valut-elle pas (à Maurras) la célèbre expression de Henri IV -protestant converti au catholicisme à l'occasion- "Paris bien vaut une messe"? (Savoir sa soumission -aveugle- aux diktats du Vatican et ses dicastères, d'une puissance et d'une influence majeures) 

Ce qui valut néanmoins (de son temps)  l'affrontement entre la France et l'Espagne catholique -dans la guerre des Trente Ans principalement-, offrant ceci toutes les apparences d'une (nouvelle) reprise des guerres de religion. Pris ou prisonnier d'un même dilemme -celui du catholicisme français- le catholique ("a la française") Léon Degrelle

lundi 3 juillet 2023

DEGRELLE (3)

 


Dans son roman "Zwart en Wit" ("Noir et Blanc"), ayant comme toile de fond l'occupation allemande en Belgique -zone flamande- pendant la II Guerre Mondial et la répression qui s'en suivit (vers la fin) , son auteur, belge flamand, Gerard Walschap (professeur un certain temps après la guerre à la VUB, s'il vous plait) dénonce âprement le fait grossièrement discriminatoire à ses yeux, du pourcentage à la majorité écrasante de belges flamands accusés du délit de collaboration, d'extraction catholique, en comparaison avec ceux en provenance d'un back-ground sociologique et familier de gauche, laïque, libre-penseur. Se concentrant en effet sur les premiers les dossiers de répression et la plupart des condamnations à mort. Et dans le roman "Le Nom de la Rose" le personnage de l'Inquisiteur vantant à son tour la sagesse de l'Église, affirme plein de verve et cynisme (clérical) "qu'Elle a tout le temps devant Elle", ce que semble bruyamment confirmer la façon (brillante) dont elle s'en tira -et ce fut de son rôle et de ses agissements notamment sous l'occupation- à la fin de la II Guerre Mondiale, Et parmi tous les pays catholiques d'Europe, la Belgique semble le confirmer tout premièrement. 

Et c'est dans la personne du cardinal Van Roey, son primat, dont tout se passe dans l'examen de sa trajectoire comme s'il voulait se faire pardonner sous l'occupation la rivalité que fut la sienne -sur le plan de la politique religieuse- dans l'avant-guerre avec le mouvement rexiste et son leader, et notamment son célèbre "coup de crosse" dont Degrelle se plaignit amèrement, savoir la mise en garde de ses ouailles -au nom du magistère et de l'obédience due aux commandements de l'Eglise (et aux injonctions de ses pasteurs)- sur sa lettre pastorale lue en chaire par tous les curés contre la candidature de Leon Degrelle face au candidat du Parti Catholique, le premier ministre Paul Van Zeeland, en pleine campagne électorale.  Dans une rivalité au relent très fort -vue avec perspective suffisante et du dehors dans le regard- de cléricalisme, d'opportunisme flagrant et last but non least, de flamingantisme, savoir de francophobie et de nationalisme/flamand.  Mais aussi, ce fut le cas d'autre figures ecclésiastique du plus haut relief comme celui de Léo Suenens, cardinal primat successeur de Van Roey, confesseur attitré de la reine Fabiola, et astre majeur (nota bene) de "l'aile marchante" des pères au Concile Vatican II. N’empêche qu'il fut administrateur (sic) nota bene de l'Université Catholique de Louvain pendant l'occupation. Point. Tout se passe donc -devant un bilant si révélateur- comme si l'Église-institution en Belgique avait trouvé dans la personne de Leon Degrelle son bouc émissaire de prédilection. Et que dites-vous -j'entends déjà mes détracteurs- du rôle et du sort de maintes ecclésiastiques aux rangs de la Résistance, cibles de la persécution et des représailles de l'occupant allemand? 

Loi de guerre. Dura lex sed lex. quitte à prêter ainsi  le flanc aux accusations de  cynisme que je dénoncais précédemment. Y eut-il des ecclésiastiques parmi les victimes des opérations de represailles au Ardennes pendant la célèbre bataille lors de la (courte) reprise de territoire par les allemands? Que des racontars pour la plupart. Du dédouannage opportuniste et lache, faute de preuves. Sur le dos de Léon Degrelle, bien évidemment. Œuvre ou à charge de ses camarades et partisans? Loi de guerre également, le règlement de comptes, en vengeance martiale,- de la mort assassiné de l'un de siens, son frère, pharmacien (*)- comprise et honorée et reconnue depuis toujours dans les codes d'honneur et de l'éthique militaire. Des curés dans la Résistance? De l'exception belge, pas plus que çà. En chiffres incomparablement inférieures à celle de leur présence de l'autre coté des lignes de tranchées. Le Front de Indépendence? Encore plus minoritaire et exceptionnelle, fournissant néanmoins le précédent indispensable -et l'image ou le modèle (à suivre), savoir des curés en soutane mêlés à des tueurs- du compromis historique ("a la belge"? ) catholique-marxiste qui serait la règle partout dans l’Église suite au Concile et ses lendemains. Leon Degrelle, bouc émissaire, dans la vie et dans la mort, jusque quand? Qu'en est-il alors du pardon et de la réconciliation inlassablement prêchés -pendant son pontificat interminable- par le pape polonais, Jean Paul II? 

 (*) modus operandi de prédilection, de la Résistance en Belgique, l'abattage à la mitraillette des pharmaciens dans leurs comptoirs? On le dirait vraiment, tant il me vient à l'esprit un autre cas connu par des bons amis, de leur père -et grand père d'eux- abattu de cette façon-là dans sa pharmacie au coin de l'avenue Koekelberg et la chaussée d'Anvers, qui se dressa longtemps en témoin silencieux, en solitaire, tel qu'un doigt accusateur  au milieu d'un terrain à bâtir, resté vague des années et des années durant. C'est ce qui m'y venait fatalement à l'esprit en passant à chaque fois. Sans esprit vindicatif aucun, ceci dit. IN MEMORIAM. Et en signe d'amitié -et fraternité-, seulement

Modus operandi bis, de ces hommes de main -des simples tueurs?-, le tir de nuit dans le dos? C'est ce que laisse à penser la mort de Paul COLIN, à Ixelles, sur le pont "Fraiteur" -du nom de son tueur- vraisemblablement depuis la colline qui surplomb le pont. Accusé de mouchardise sans preuves, sur des supputations fausses et mensongères -de cour de prison, j'en connais, ils s'en doutent, mes lecteurs (...)- et sur l'ordre "d'un comité de lutte (intellectuelle) contre l'occupation" basée a l'ULB (s'il vous plait)  Il était critique d'art hors pair, et dirigeait le (filo/nazi) "Nouveau Journal" et une autre revue, "Cassandra", du plus haut niveau littéraire et culturel, sous l'occupation. Sa vraie faute au fond? La moustache hitlérienne qui le perpétue -couvert d'infamie- dans la mémoire des gens (sans besoin d'aucune autre preuve encore) 

Au tir dans le dos eut droit aussi un sous-officier allemand en uniforme de la part du (dit) "colonel Fabien" ("Frédo"), ancien des Brigades Internationales en Espagne, au quai du Métro, à Paris (Barbes-Rochechouart)  -21 aout 1941-, ce qui déclencha la spirale de violence  attentats représailles- et en somme la Résistance armée. Mettant ainsi fin à ce que ne fut (Claude Autant-Lara díxit) que "le bon temps"

dimanche 2 juillet 2023

DEGRELLE (2)


 

Degrelle, le nazi/catholique Degrelle, fut tout d'abord un pur produit du catholicisme belge, "à la belge". Et non pas espagnol, quoiqu'il trouva refuge là-bas précisément. Ceci dit malgré la tendance à l'amalgame facilement détectable (à n'en point douter) parmi beaucoup des lecteurs de ce blog. Et prouve et illustre ce que je viens de dire -sonnant fatalement à boutade aux oreilles de certains hélas-  le chapitre tout sauf banal de son engagement chez les cristeros mexicains au point qu'il s'en alla là-bas tout jeune et tout au début de sa trajectoire  (sous le nom de guerre de Danton) En tant (nota bene) que reporter du "XXe siècle", journal d'obédience catholique, dirigé par le père Picard. Tel que je me plais de l'expliquer ici à l'attention de mes lecteurs. La guerre des Cristeros -1926-1929- , la Cristiada, comme l'appellent certains, fut une insurrection armée de la grande majorité des catholiques mexicains au nom (sic) de la liberté religieuse, et patronnée avec tous les "nihil obstat" et bénédictions par l’Église catholique belge, bénie et incitée même par l’Épiscopat dans sa première phase tout au moins- et dont le principal foyer -véritable alma mater de l'!insurrection- se trouva a l'Université catholique de Louvain où étudièrent des principaux leaders cristeros -tel que le padre Pro (*) La célèbre université catholique belge fut en effet matrice spirituelle et intellectuelle de l'insurrection, de par son mouvement d'action catholique, de jeunesse, et de par les liens étroits de ce dernier avec sa branche mexicaine (ACJM), nerf principal de la rébellion. Et l'équivoque caché sous ce terme de "liberté religieuse" -tel que le mit en lumière la dissidence catholique traditionnelle, ou traditionaliste, à l'occasion du Concile Vatican II, au sujet du document conciliaire "Dignitatis Humanae"- fut  l'origine, en tant que racine première, de l'échec de l'insurrection cristéra, voire de sa tragique défaite en guise de sanglante colophon: ce que signifièrent les soi-disant Arreglos (compromis, accord) entre le gouvernement mexicain et certains membres de l'épiscopat -sous pression directe nota bene de l'ambassade des États Unis)-, qui scellèrent la fin de la guerre civil en mettant fin à l'insurrection, au nom de la liberté religieuse justement, et ce fut de par la réouverture des lieux de culte et la reprise de ce dernier, interdit par le gouvernement mexicain jusqu'alors. Ce que la majorité des cristeros interprétèrent (tragiquement) à leur tort comme un gage ou signe du triomphe de leur cause,  qui se solda en échange -en choisissant ainsi ces derniers la voie de la démobilisation- par une violente, voire barbare répression, et l'élimination physique de ces dirigeants d'un prime abord. 

Pendus ces derniers -en servant ainsi de leçon- des postes de télégraphe tout au long des principales voies routières dans les états les plus marqués par l’insurrection, ce qui servit de toile de fond du roman "El páramo en llamas" de Juan Rulfo, best-seller de la littérature en langue espagnole et titre emblématique du "boom latino" des années 60, qui jouit de mondial succès et extraordinaire répercussion. Et ce qui fut précédé d'une vague de protestation de plus en plus violente des catholiques militants empruntant même la voie des attentats, ayant ceux-ci notamment pour cible privilégié le président Alvaro Obregon, de par son anti-cléricalisme belligérant et sa condition de franc-maçon.  Et en tout cela, Degrelle tout jeune, alla s'y jeter en feu et en flammes au nom de sa foi catholique, sous la caution suprême du catholicisme romain et de la Tradition. Tout en restant (strictement) sur ces entrefaites au sein d'un courant de pensée anti-moderne, anti-Lumières -toujours donc dan l'ordre de la (libre) pensée- , qui allait déboucher (fatalement) pour beaucoup des catholiques, sur la Collaboration

(*) Padre Pro (Miguel Agustin) fut un ecclésiastique mexicain proche du mouvement cristero, accusé de complicité dans un attentat failli -pour compte (nota bene) de la Ligue de Défense de la Liberté Religieuse- contre le futur président Alvaro de Obregón, candidate à a présidence alors-, que le président Calles ordonna fusiller sans jugement préalable, à la veille du déclenchement de l'insurrection. Il fit des études à l'Université catholique de Louvain et vécut dans une communauté de pères jésuites à Enghien (1924-1926) jusqu'à un an avant sa mort. Dans sa correspondance, il se réfère à la Belgique comme sa mère, et à l'Espagne comme sa "grand-mère" (seulement) (...)  Il est objet de culte (de martyrologe) chez les catholiques mexicains et fut béatifié (en 1988) par Jean Paul II