samedi 22 mai 2021

CHASSE À L'HOMME EN BELGIQUE

 


Encore une histoire belge, pensent et en rient certains et moi aussi, volontiers, avec eux. D’autres avalent la bile que ce fou rire leur produise, mais ne lâchent pas pour autant l’armée typiquement belge de l’humour (d’ici) et c’est de par un vieux tic historique et idéologique à la fois, d’affrontement (et de guerre civile) C’est ce qu’illustrent comme dans un jeu de ping pong deux des principaux humoristes de la bande dessinée et de la presse belge francophone au sujet de l’affaire qui accapare les grand titres et couvertures de journaux depuis quelques jours et qui aura (fort) commotionné –à l’un et l’autre côté de la frontière linguistique- l’ensemble du pays. Chasse à l’homme qui laisse perplexe les uns, et résurgence des vieux démons, que d’autres, à la vue de cette effervescence, ne peuvent pas s’empêcher d’y voir ou de craindre et de sentir, cherchant a tout prix a le conjurer par l’humour, et si  besoin en est en s’arrêtant pour de bon de rire (....) L’officier antivaccin qui aura menacé –ainsi titre la presse espagnole- le virologue star d’ici, s‘est fait la malle tout d’un coup, et le monde entier se mobilise sur ses traces , l’aviation à l’appui, dans une histoire à dormir débout, tandis que les réseaux sociaux « brulent », mais c’est à l’envers cette fois-ci, tournant en dérision et couvrant de ridicule ceux qui sont habitués à rire et à se moquer (ou à tout orchestrer, c'est pareil) de tout et tous comme il faut, devant l’agacement et l’inquiétude du gouvernement qui se sent ainsi (sérieusement) attaqué, pour de bon, la ministre de l'Intérieur, et la ministre de la Défense surtout, qui est sommée par l’opposition de démissionner et s’accroche a son poste tant qu’elle peut. Le tout devant ce qui semble –et la nous ne parlons plus au deuxième dégrée, mas restons sérieux- une lacune du droit, calamitas calamitatis ! horreur des horreurs !, comme dans le cas des fermages en Wallonie céréalière, ou celui de l’hospitalisation forcée, traités l’un et l’autre dans ce blog. Et c’est sur l’accès au dépôt d’armes et munitions dans les casernes par des militaires affectés a ce même poste, et sur ce qui est là-dessus permis en droit, oui ou non. Qui permettrait de départager la conduite parfaitement réglementaire aussi peu fréquente ou atypique fut elle, du simple vol (dont les médias nous abasourdissent là-dessus ces derniers jours) Et qui éviterait des erreurs judiciaires –dont j’aurais écrit également ici- et partant, la spirale de violence médiatique conduisant tout droit a la confrontation, ou, employant le langage du militaire décrié dans des lettres publiés dans la presse à sa compagne, « à la haine et la frustration ». « La soi-disant élite politique et maintenant les virologues décident comment toi et moi nous devons vivre » Parole de dieu?