mardi 20 février 2024

UN SOUFFLE DE LIBERTÉ



Bob Marley, sa mystique rastafarienne -de Rastafari Makonnen/Hayle Selassié, empereur d’Ethiopie et dieu incarne (par dessus le marché)- sa musique reggae, et le hasch, tout ce qui nous vient a l,esprit, à la  convocation de son nom et de sa figure atypique et singulière, et tout ce que nous en rappelle, en nous éclaircissant savamment ce bon et convaincant film -« Bob Marley: one love »- qui réussit à lever en toute beauté tout un flot d’interrogeants qui planaient pour son compte sur nous (tous), merci. Du mystère de  sa vie, de son engagement et de ses origines. Fils d’un blanc, un père -sans honneur?- qui n.avait pas voulu le reconnaitre, plongé dans une Jamaïque tiraillée et ravagée par les affres de la guerre civile -d.autant plus cruelle qu’elle était sourde et invisible ou presque (non déclarée)-, à mille ans (lumière) du foyer idyllique chanté par Harry Belafonte dans son inoubliable « Jamaïque Farewell-, il aura trouvé sa voie, la frayant aussi a tous ceux qui le suivaient, dans la prêche d,un message généreux et utopique à la fois, d'unité, de réconciliation a l’ombre d’un ideal de nationalisme pan/africain, et d’une monarchie de droit divin, ayant la force d.entrain malgré son anachronisme, ce qu’il arriva à prouver. D’ou son attrait, son rayonnement et la place indéboulonnable dans la mémoire collective bien des années après sa mort tel que ce film arrive à nous le montrer. Enveloppé, tout cela dans la fumée du hasch’ diront certains. Des impondérables relevant d’un choque de cultures, signe de temps, d.une époque qui nous invite -par la force des choses- à vivre avec, à tous les européens habitants et rejetons d’un vieux continent qui fait aujourd’hui -de trop?- figure de forteresse assiégée. Qu’un simple détail dans la perspective du temps écoulé depuis sa mort en effet. Mais en somme -se demanderont certains- que nous reste-t-il de lui? Sa musique quoi qu’il en fut. Car de par son côté apaisant’ , reposant, elle m’avait bercé -je me rend compte maintenant à peine- tous ces mois perdu dans ce monde de paysage lunaire que fut pour moi l’ Espagne retrouvée, le traumatisme me pesant encore et dans mes nerfs et dans mon cerveau, de toutes ces années passées derrière les barreaux. Un souffle de liberté’, ce que Bob Marley et sa musique furent pour moi. Pour ça, je luis devais cet article, et une place d’honneur dans mon blog’

mercredi 14 février 2024

MAL INDECIBLE OU FATALITE?



Nazisme, Hitler, « fatalite allemande » Voilà ce qui était dit hors de tout soupçon par quelqu,un vraiment insoupconnable en effet, personne d,autre que Ernst Niekisch, d,un passé « nazi» dans ses debuts, et figure emblématique de ce qu,on convient d,appeler national-bolchevisme, et exposant non moins emblématique de la Résistance allemande qui lors de leur rupture définitive avait appelé le Führer de cette façon-la dans le premier de ses livres, ce qu’il allait payer cher en termes de peine d,emprisonnement et persécutions, pendant les années de la guerre, après quoi -frappe de cécité- il s,en alla à  la RDA ou il devint’ jusqu'à la fin de ses jours, membre de leur Bundestag. Et c,est qu’il nous vient (fatalement) a l’esprit à la vue du film  « Zone d’intérêt », avec Aschwitz et la Seconde Guerre Mondiale de toile de fond, et de personnage central Rudolf Hoss, chef nazi du camp dénommé, condamné pour crime de guerre à Nuremberg et mort par pendaison. Car le contraste cathartique, liberateur, purificateur entre le Mal indecible et la routine d,une réalité la plus banale, c’est de toute évidence ce qu’on veut montrer à tout prix dans le film et c’est justement ce que l’on ne voit pas’ et on ne sent pas, aux dires no seulement de moi mais des critiques des spectateurs étalées dans Internet’ hors de tout soupçon à nouveau. Une logique infernale de guerre mondiale, totale c,est ce qu,on voit où on déduit à la place, d,un prime abord. Et avec cela, l’arrière fond socio/culturel allemand’,  et leurs fatalités historiques egalement, parmi elles et au premier lieu lorsqu’on pense à Rudolf Hoss ou à Martin Borman -a qui le film lui montre très lié- à des vieux fantômes nichés dan les épisodes les plus enfouis de l,histoire allemande tels que la Sainte Vehme -préfiguration de l’organisation Consul (OC), moitié société secrète, moitié milice armée, de laquelle l,un et l,autre avaient fait partie-, dont parle MARX dans la période du Manifeste Communiste. curieusement, comme d,une réalité pressante et pesante à la fois’ mais difficilement contournables, c’est vrai, non moins que d,autres phénomènes comparables de l’histoire d’Europe contemporaine tels que les tribunaux en France à la Revolution, laTcheka lors des procès de Moscou, ou plus loin dans le passé, la Maffia en Italie, ou en Espagne, la Sainte Inquisition. « « Malaise de ne rien ressentir », « l’émotion ne passe pas », « tout est dit en un quart d’heure et en suite on tourne en rond », « très esthétisant mais creux », et tout a l,avenant, de ces commentaires épars, perdus, et non moins illustratifs de l,ordre paisible et indéniable et de la discipline politique et également sociale que le film réussit incontestablement à montrer, et veut à la fois et à tout prix stigmatiser comme le Mal, mais qui ne passe pas, ou pas tout a fait  dans ce bon film (2) Dommage!

(1) Marx, en « People,s Paper » de Londres’ le 14 avril 1856, cité en « Marxismus und Industrielle Revolution », de Ernst NOLTE,  Klett-Cotta, , Stuttgart’ 1983, p.462

(2) Basé néanmoins, ce beau film, dans un témoignage -celui de Rudolf Hoss- soumis à caution: et sur le plan de l,Histoire -de par les allégations de torture, de certains auteurs tels que Robert FAURISSON-, et sur le plan du droit procesal -concernant les témoignages à charge des accuses- actuellement en vigueur