lundi 6 mars 2023

LÉGÈRETÉ FRANCAISE ET TREMENDISMO ESPAGNOL

Génie français dans le septième art, et difficile a trouver ailleurs, en cinéma non français, et ne parlons pas de l'espagnol`, oh non! Et si les comparaisons sont en principe a éviter, ici il semblerait qu'elle s'y imposent, compte tenu de la menace qui hante a présent aussi bien la France que l'Espagne, qui sert de toile de fond au dernier film de mon passage -hier dimanche- par les salles de Bruxelles. Et qui a pour nom celui de désertification. Celle du paysage rural, précisons. Avec toute la légion accompagnant des (tristes) signes avant-coureurs, fermeture des écoles -par manque d'élèves-, des établissements commerciaux, l'un derrière autre en cortège funèbre, silencieux, et le manque (croissant) des services médicaux et de tout sort. Tout ceci au premier plan de l'actualité espagnole des derniers jours suite à  un fait divers dont se seront fait les choux gras tous ou presque tous les médias espagnols. Et c'était le départ du vieux couple d'un vieux hameau de la province de Teruel (Aragon), limitrophe avec la région du Levant (province de Castellon) Après y avoir vécu presque un demi siècle en deniers habitants de la Estrella (l'Etoile), qui aura ainsi éteint sa lumière pour de bon. Une triste et funèbre nouvelle, a l’extrémité du lugubre, du macabre, que la grande diffusion -ou certains voient la main derrière, des politiciens rusés et la montée (orchestrée) de prix des terrains de toile de fond-, celle de la nouvelle dans les médias, n'aura fait qu’appesantir encore plus la chape de plomb de pessimisme, de défiance -et de crainte somme toute du futur- qu'elle aura jeté sur l'ensemble de la population. Eh bien, en France non, car bien que soumise a un semblable phénomène -d’égale apparence mais de nature et des racines tout a fait autres (tel que je l'expliquais récemment dans mon blog, l'islamisation rampante en toile de fond) savoir, celle de la de désertification, on y voit le cinéma venir maintenant comme a la rescousse dans une comédie bien française -celles que j'aime comme je l'ai déjà fait savoir et expliquer maintes fois à mes lecteurs- où ce phénomène et ses rebords tragiques qu'on laisse (magistralement) y voir dans presque touts les plans et scènes du film, se voient à la fois l'objet d'une manœuvre subtile visant la masse de spectateurs, les exhortant à prendre le phénomène au deuxième dégrée, à en rire après avoir pleuré comme ils réussissent à faire, sortant tout le monde de la salle de bonne humeur, et la leçon bien apprise, comme il faut. En écoutant -dernière de surprises- le chant à la tendresse, bien entendu fondant en pleurs. A l'aide d'une jeune maire (charmeuse) -dans le film- se démenant furieusement pour prêter de l'aide et conseil à tout un chacun, le souvenir bien en tête de l'image (gravitant sur elle) de son père décédé, dernier médecin de son village (juste avant sa mort), et toujours (elle) en quête d'un père de remplacement. Génie français, celui de la légèreté française (ou gauloise) face au "tremendismo" espagnol, plus portés, nous, à l'exagération (autant dire à la radicalisation) (...) C'est vrai que les images et photos des maisons vides et les rues désertes en Bretagne, que celles (toutes portes fermées) en Aragon ou au Levant espagnol  avaient tout une autre sauveur.  Le Néant -au bout des ravins (profonds) allongeant le seul et long et étroit et tortueux sentier d'accès au hameau, comme le chemin de la Mort, chez les uns- et cachée (pudiquement) en échange, du voile de la mer au coucher du soleil sur la coté armoricaine,  au village breton.  Et pourtant la menace, le danger ne semble pas moindre chez les uns que chez les autres. Celui de l'âme espagnole restée plus rurale et moins citadine chez nous, et cet autre, la mort en lenteur, blottie derrière ce phénomène plus voyant encore, qui est celui du déclassement de la France -face a d'autres grandes puissances, notamment les États-Unis- comme une renonciation a la vocation (gaullienne) de leadership, et de grandeur. Tel que l'avait sagement pointé das la dernière campagne électorale le candidat (perdant) Eric Zemmour. Mais cela est tout à fait une autre question. Toute une civilisation -la nôtre- en danger de mort, de toile de fond?