Sara LAMMENS, directrice (intérimaire) de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, est, ou doit être pour raison de son titre, ou (manière de dire) par définition, strictement apolitique. Or, il parait qu’il n’en soit pas ainsi, comme je vais essayer de l’expliquer un peu plus loin au fil de cet article. Mais allons, d’un prime abord, vite, au fin fond de cette affaire, cherchant à tout prix de le vider -d’une fois- comme ils disent, les juristes et les avocats. Cloué au pilori, comme je me trouve à nouveau, par ordre de madame, pour des motifs qu’elle n’entend pas rendre publiques- pour quoi?- et interdit en consonance (pour la deuxième fois) d’entrée à la Royale, devant l’étonnement., voire la stupeur du personnel, incapables dans leur ensemble de donner a des arrivants, s’enquérant de mes nouvelles, la moindre explication devant cette (nouvelle) mesure d’interdiction. Sous l’accusation feutrée, gardée strictement confidentielle -cela allant de soi- de harcèlement (sexuel), sans la moindre preuve à nouveau, de parole ou par écrit, étayant ces supputations, et sur base à des testimonies gardés à nouveau sous stricte confidentialité, ce qui semble de nature à infirmer le caractère individuel, spontané de ces plaintes, et á étayer plutôt, au contraire, la présomption d’une enquête à charge menée en bonne et due forme, à mon encontre et sous ordre de madame (de son chef, évidemment)
Encore une histoire belge, ou l'énième rebondissement de la vieille accusation (sexuelle) anti-espagnole, ancrée au fin fond de la mémoire collective des Belges (flamands de préférence) -et je sais, ma foi, de quoi je parle- et relayée de la Légende Noire dont l´Apologie de Guillaume d’Orange se fit le véhicule privilégié, du temps des guerres de religion qui scellèrent la fin des « Pays Bas Espagnols » Des prédateurs sexuels, les Espagnols, eux tous, sans distinction ou par extension plutôt, à en croire à des scènes les plus marquantes -en noir et blanc- de « La Kermesse héroïque » qui fit rire et bramer de rage, dans la période d’entre guerres, les Belges tous confondus, à droite et à gauche, Flamands ou Wallons. Tout à la veille comme par hasard de l’éclatement de notre guerre civile.
Ou por rester plus terre à terre, question ici, plutôt, de ramener la politique belge en clé communautaire ou locale plutôt, tel que nos l’avancions tout au debut, de principal fil conducteur. Et c’est dans le contexte du rôle du premier plan joué ces derniers temps dans la politique belge par la N-VA -nationalistes flamands « modérés »- grand gagnant de ce côté de la frontière linguistique des récentes élections, et par son leader Bruno De WEVER qui vient tout juste de rendre au Roi son tablier (de formateur) Sans oublier bien entendu le vaudeville PUIGDEMONT, du nom du leader séparatiste catalan refugié (politique) en Belgique sous la protection des grands pontes de la N-VA, partisans notoires du séparatisme catalan, en particulier l’un d’entre eux, Jan JAMBON, ancien ministre de l’Interieur.
Et toutes ces fouilles dans la politique belge en clé nationaliste flamand vinrent au fil droit de mon contentieux avec Mme LAMMENS, co-signataire nota bene de la première mesure d’expulsion à mon encontre, et proche vox populi de la N-VA, et en qui certains ne peuvent pas s’empêcher de voir le fer de lance d’une manœuvre de longue haleine, de flamandisation de la Royale, qui viendrait de par son poste de directrice -aussi intérimaire fut-il- à mettre fin à une succession ininterrompue de directeurs francophones, dont le dernier en date fut Patrick LEFEVRE, signataire de la première mesure me frappant, ayant pris la retraite le jour même de mon expulsion (…) Tout est dit de ma part donc. Seulement dans l’attente, ma parole, d’un procès en diffamation
ADDENDA
Dans cette plaidoirie je me permets d’invoquer le témoignage -en les convoquant ici- de deux témoins « in visu », d’exception, et ce fut de ma conduite et comportement, strictement appropriés et absolument irréprochables, lors de ma fréquentation de la Royale. Il s’agit de Mme Claire BILLEN, et de Mme Jacqueline LECLERCQ, professeures à l’ULB, dans son moment, toutes les deux. Depuis une place à la Salle de Travail toute proche de la mienne, la première des nommées, lors de ma première expulsion, et proche également la seconde des nommées, dans la Salle de Lecture que j’aurais fréquentée maintenant jusqu’à ma deuxième expulsion. Témoin de ma défense également, M. Bart OP DE BEEK, responsable de la Salle de Lecture, et ce fut surtout du scandaleux boycott dont je fus systématiquement l’objet, de la part des anciens (jeunes) chercheurs et chercheuses, qui fréquentait la Salle de Travail et qui ne retournèrent plus à la Royale suite à mon retour après ma première expulsion *, en provenance eux tous de l’ULB. Ce dont je lui fis état à plusieurs reprises, dans un ton de stricte politesse et d’extrême correction (sans en trouver de sa part le moindre écho d’ailleurs). Témoins eux tous de tout ce qui est ici dénoncé, et partant, de ce qui se revêt -compte tenu de l’indéniable côté médiatique de ma personne, en bute maintes fois a l’opinion- de toutes les apparences d’une nouvelle campagne de dénigrement à mon encontre me présentant en plus d’ennemi publique numéro un, et par dessus le marché, comme un délinquant sexuel (à nouveau)
* Annulée, suite à mon recours devant le Conseil d’Etat