
Cher monsieur, bon jour. Je viens de regarder et écouter en caméra vidéo le discours de Marine Le Pen à Verdun, en souvenir de la fête de l'Armistice, et de la victoire francaise dans la guerre 14-18. Et je dois dire que j’en garde un goût fort amère, et un sentiment indelébile de frustration, pas tant par ce qu'il y aura eté dit mais de par tout sur quoi elle se sera tue, a bon escient, bien sûr. Sur le marechal Pétain, d'abord, qu'elle aura reussi à evacuer (sic) dans son discours. En contradiction flagrante d’ailleurs avec ce qui enseigne et prêche depuis toujours –dans son dernier « journal de bord » sans aller plus loin- son père, Jean Marie Le Pen. Et silence aussi de Marine sur l'Espagne -qui lui offrit, généreuse, refuge et accueil. à elle et aux siens, lors de leur depart de l'Algérie- et le monde hispanique dans son discours, truffé de tant de'evocations et des références à tant des peuples amis (européens). L’Espagne, certes, fut neutre dans la Grande Guerre, et les sentiments et les préférences pour l’un et l’autre des camps opposés furent considérablement partagés au sein des Espagnols. Ce qui aurait pu amener facilement en échange Marine Le Pen à se questionner, comme fit Charles Maurras, sur les raisons qui éxpliquent ce que ce dernier voyait comme une incapacité dont les Francais et et ses Alliés firent alors preuve, savoir, celle de convaincre les Espagnols dans leur ensemble, un peuple catholique et de culture latine somme toute, comme les Francais, et les Italiens, du bien fondé de leur cause et de leur combat.