lundi 27 juillet 2020
"LES CHIMÈRES NOIRES" DES BELGES
Je suis en train de lire un vieux ouvrage, best-seller d’une autre époque qui sonne et résonne familier à ne pas en douter aux oreilles de beaucoup de ma génération, si non le titre de l’ouvrage elle-même, c’est bien en échange le cas du nom de son auteur, Jean Larteguy devenu célebre par son trilogie (inachevée) « Les Centurions » et « Les Prétoriens » sur fond de la guerre d’Algérie, qui firent, ma foi, des véritable cartons dans la jeunesse de l’Espagne de la fin de années soixante, celle de ma première jeunesse et de la fin de mon adolescence. Et l’ouvrage que je viens ici d’annoncer ou rappeler, « Les Chimères Noires », fait figure, il faut bien le dire, de dernier titre de la trilogie, bien que la guerre d’Algerie déjà finie s’y voit remplacée de toile de fond historique, par l’indépendance du Congo (belge) en en particulier par le chapitre le plus décisif de celle-ci –comme le detonant principal, là-bas de la guerre civile-, et ce fut la secession katangaise. Larteguy, presque aussi sugestif et intéressant à analyser dans l’ensemble de son oeuvre que dans l’ouvrage qui nous occupe, c’etait un romancier classique –comme le prouve ce titre, magistrale réussite dans les canons (tels que l’unité dans l’action) les plus strictes de ce genre - et en même temps un journaliste brillant –de metier- dans la varieté rare et quelque peu atypique de corrspondant de guerre. La où il fait montre à nouveau, de son goût et sa connaissance (minutieuse) des choses de l’Armée, et d’elle même, de l’institution à l’intérieur, comme James Ellroy - l’autre romancier qui réussit à me passioner autant que lui-, réussit, lui, percer les secrets, dans son rythme et fonctionnement, de la Police aux Etats Unis et des deux de ses corps ou branches principales, telles que la CIA et le FBI. Larteguy connait bien la vie de l’Armée a l’intérieur –en France surtout mais aussi bien en Belgique- et presque autant, la mentalité, l’univers interieur de rêves, espoirs et ambitions et aspirations –comme s’il les avait lui-même partagés- des principaux personnages gradés de son livre –tels que le colonel De la Roncière- qui paraissent, en train de défiler –ou de se battre- dans cet ouvrage. Avait-il mis, Larteguy, le pieds en Afrique (noire), dans le Congo de ces temps de tumulte? On peut for parier que oui, en tout cas pour les néophytes pami ses lecteurs, savoir tous autres que les belges et leurs coloniaux, Larteguy réussit à leur offrir un récit avec toutes les apparences du vraisemblable. Avec, d’ailleurs, une parfaite concordance –quant aux noms, dates, ciffres et autres- avec les principales données filtrées au grand public, des chroniques les plus fidèles et le plus percutantes sur le sujet, qui ont bien marqué, et cette époque, et, pari passu, la memoire fraìche de l’auteur de ces lignes, enfant éveillé et lecteur précoce des journaux, fixés tous ou presque tous sur le sujet alors, dans les principaux journaux –et toute sorte des médias- de la presse espagnole. Une parmi totes ces données, surtout, ressort première et principale de tous les événements en cascade registrés dans l’ouvrage, et plus encore dans ces jours et temps révolus que nous traversons, de repentance collective et de débat global sur le racisme et l’esclavage –sous le signe Black Live Matters-, et ce fut la mort -ou l’assassinat- de Patrice Lummumba. Comme une bombe atomique dans l’opinion –ainsi il me semble, ma foi, l’avoir vécu moi-même, de mes souvenirs de cette époque. Où le monde entier semblait, en effet, d’un moment à l’autre sur le point de basculer, à tel point cela avait aggravé -sur cette phase fnale de la Guerre Froide- la tension et la crispation dans le champs de relations internatnales. « Bagarre des Noirs dans un tunnel » c’était un commentaire –décomplexé- en guise de formule très fréquent dans les lèvres de Monseigneur Lefebvre -qui connaissait bien l’Afrique (celle de son époque)- dans les conférences hebdomadaires qu’il donnait a ses élèves, ceux –dont moi-même- du seminaire d’Ecône. Et l’image me vient fatalement a l’esprit -cassant ainsi en mille morceux, du coup, des tas de barriéres d’interdits de la Bien-pensance et des préjugés-, en train d’evoquer les circonstances (oscures) qui entourèrent la mort du politicien congolais (et leader indepentiste) Et c’était ce monde plus opaque et fermé et feutré que la brousse vierge qui le symbolisait, des réalites ethniques et tribales et des allegeances et hyerarchies aborigènes tel que se croit dans le devoir de le rappeler –en guise de lecon et de morale de l’histoire- un des personnages de l’ouvrage, le ministre de l’Interieur du Katanga, à qui Larteguy endose –por su propre compte. et personnage de fiction, bien sûr, interposé- l’execution materielle, physique, de Lummumba. Pour ne pas les avoir respecteé -cette realité feutrée-, martelait-il, vengeur, il aurait connu une si triste sort « l'ami et protége des Russes, des Guinéens et des Indiens » (ajoutait-il ricaneur) Et c’est vrai que les réalites africanes se montrèrent dans cette affaire plus puissantes, et ténaces, de plus de poids, que tout un magma de pressions et influences –au plus haut niveau- de la scène internatonale. Pris à son propre jeu, le martyr de la cause des Noirs, c’est ce quìl faut en conclure, conscient qu’en avancant une hypothèse pareil, le ciel –comme dans les histoires d’Asterix- rique fort de nous tomber sur la tête. Il est dur l’auteur d’ailleurs, dans ses commentaires parfois tres négatifs et déconsidérés, sur le rôle des belges alors et sur le bilan de leur oeuvre coloniale en Afrique. Tout en rendant hommage a leur genie de bâtisseurs des villes, telles que Léopoldville, blanche resplendissante et fière alors, de ses tours pointant le ciel, et se refletant dans le fleuve Congo, au bord de l’Independance, telle qu’elle se voit évoquée dans l’ouvrage. Et tout en regrettant, ajoutait-il, que ces grand batisseurs des villes –comme le furent aussi, mutatis mutandis, les Portugais, il faut bien en rappeler- ne furent pas prêts a mourir pour la ville qu’ils aimaient –comme on aime une femme (...) « Triste sort de l’Occident » -conclue en guise d’épilogue l’auteur, journaliste et philosophe. Terre des grandes –et anciennes- villes, l’Occident et l’Europe, aussi bien que des patries (...) (À SUIVRE)
jeudi 9 juillet 2020
DE GAULLE ET LE CONNÉTABLE DE BOURBON
« La grandeur et le néant », cette expression, comme un aphorisme ou un épigramme ou glose littéraire, servant de titre à la biographie de Dominique Venner sur le général De Gaulle, pourrait également servir à titrer ou sous-titrer le film sur sa figure qui vient de sortir a l’écran, au centre de Bruxelles (voir photo). Et c’est ce qui revient fatalement a l’esprit, ma foi, dans une de ses scènes majeures celle de la rencontre à Londres, du général et de sir Winston Churchill, à Downing Street, lorsque celui ci, le gros cigare à la boche qui tant le caractérisait –mêlant son anglais (irréprochable) et un français péniblement massacré-, lui avertit –âpres lui avoir avoué qu’il se demandait s’il se trouvait devant un fou ou un génie (quelqu’un qui pensait les choses en grand, disait-il)-, et c’était de la chape de plomb –de silence, de solitude, et en somme celle du Néant- que ces plans et projets, dont l’appel radiophonique que le général français était en train de lui proposer- risquait de faire peser désormais sur celui-ci, et sur lui aussi (...) Une figure convaincante et vraisemblable sur bien de points, celle qui se dresse au bout de cette projection, au grand dam de ses détracteurs, le plus fougueux d’entre eux, chargés de raisons et des motifs surtout.
Déroutante au plus haut point comme tous les grands personnages historiques, serait-on tenté de dire, la figure inclassable du général français. Celle d’un militaire au dessus de tout –brillant théoricien (« Le Fil de l’épée »), (1932) , qui avait prêté sa plume rien de moins qu’au Maréchal son rival, et qui cherchant a tout prix à reconnaitre la défaite militaire de la France, et non seulement politique, comme le pensait le Maréchal Pétain (et il n’avait pas tout à fait tort)-, dans le cadre, insistait-il une et autre fois, non pas d’une guerre franco allemande, mais d’une Guerre Mondiale, se privait par cela même, de pouvoir jouir, lui, de la victoire, sur le champ de bataille je veux dire. Et c’est ce que fait dire à certains que ce que de Gaulle appréciait et admirait -et jalousait- du Général Franco, ce qui l’avait poussé à lui rendre visite juste avant sa mort –au grand dam de la bien-pensance et devant les robes déchirées de tous les annalistes et commentateurs des médias alors-, était ceci précisément, qu’il voyait dans le chef d’état espagnol le grand vainqueur –non pas dans les coulisses, et dans le jeu de la grande politique internationale- mais sur le champs de bataille (au cours, c’est vrai, d’une guerre civile)
Personnage plus que vraisemblable surtout, le général De Gaulle, sur le plan de la vie privée, et sentimentale. D'où ressort tant mal que bien la figure –de Mater Dolorosa- de son épouse (fidèle), Yvonne, cible de toutes les railleries quelque années à peine plus tard –en Mai 68-, et surtout celle de la fille à eux deux, frappée du syndrome de Dawn, un détail, rien que cela, objet néanmoins de rigoureux black-out dans toutes les biographies parus –a ce que l’on sache- sur le général à`présent, étonnant tout de même au plus haut point surtout lorsqu’on pense au grand dam de toutes les médias aux États Unis scandalisés du pudique voile entourant là-dessus une des candidates à la vice-présidence, dans la candidature du Mc Cain, lors des élections qu’avaient valu la présidence à Barack Obama. Devenue néanmoins celle-là, vedette (incontestée) du film, au point qu’on aurait pu titrer celui-ci « La fille du général » (ou quelque chose comme cela)
Il y a néanmoins un point qui ressort de manière forte de ce film hagiographique, et c’est l’anglophilie de De Gaulle, comme un écho a peine de la francophilie –à peine déguisée (dans les efforts au bord du pathétique de s’exprimer en bon français)- de son interlocuteur, au moment surtout où ils sont sur le point de sceller un accord de fusion entre les deux pays, au grand dam de la classe politique française et des médias là-bas, ce qui les fit faire marche en arrière finalement.
Car de même que Dominique Venner –hors de tout soupçon- se croit dans le droit de voir derrière la politique algérienne du général De Gaulle –si déroutante au yeux de certains de ses subordonnés, allant même jusqu’à la qualifier de trahison (et à la France et à ses propres engagements)-, rien qu’une vue européenne de la destinée française, au détriment des voies méditerranéennes –et africaines- où elle semblait pour de bon engagée, je pense avoir tout le droit également de voir dans ces choix gaulliens –lors de la II Guerre Mondiale- un écho, aussi lointain fut-il, du parti de l’Etranger (sic), sillonnant depuis le fond des siécles l’Histoire de France.
Tel que je l’avais lu dans un ouvrage consulté a l’Annexe psychiatrique de la prison de Forêt –lors de l’une de mes incarcérations-, d’un auteur, Henri Bordeaux, hors de tout soupçon, et c’était dans l'un de ses ouvrages historiques, sur la figure, en clair-obscur, du connétable de Bourbon. Un parti qui ne fut pas moins celui des Borguignons de la Guerre des Cent Ans, passant par la Ligue et le Duc de Guise (alliés de l'Espagnol) Jusqu’à la Collaboration
Déroutante au plus haut point comme tous les grands personnages historiques, serait-on tenté de dire, la figure inclassable du général français. Celle d’un militaire au dessus de tout –brillant théoricien (« Le Fil de l’épée »), (1932) , qui avait prêté sa plume rien de moins qu’au Maréchal son rival, et qui cherchant a tout prix à reconnaitre la défaite militaire de la France, et non seulement politique, comme le pensait le Maréchal Pétain (et il n’avait pas tout à fait tort)-, dans le cadre, insistait-il une et autre fois, non pas d’une guerre franco allemande, mais d’une Guerre Mondiale, se privait par cela même, de pouvoir jouir, lui, de la victoire, sur le champ de bataille je veux dire. Et c’est ce que fait dire à certains que ce que de Gaulle appréciait et admirait -et jalousait- du Général Franco, ce qui l’avait poussé à lui rendre visite juste avant sa mort –au grand dam de la bien-pensance et devant les robes déchirées de tous les annalistes et commentateurs des médias alors-, était ceci précisément, qu’il voyait dans le chef d’état espagnol le grand vainqueur –non pas dans les coulisses, et dans le jeu de la grande politique internationale- mais sur le champs de bataille (au cours, c’est vrai, d’une guerre civile)
Personnage plus que vraisemblable surtout, le général De Gaulle, sur le plan de la vie privée, et sentimentale. D'où ressort tant mal que bien la figure –de Mater Dolorosa- de son épouse (fidèle), Yvonne, cible de toutes les railleries quelque années à peine plus tard –en Mai 68-, et surtout celle de la fille à eux deux, frappée du syndrome de Dawn, un détail, rien que cela, objet néanmoins de rigoureux black-out dans toutes les biographies parus –a ce que l’on sache- sur le général à`présent, étonnant tout de même au plus haut point surtout lorsqu’on pense au grand dam de toutes les médias aux États Unis scandalisés du pudique voile entourant là-dessus une des candidates à la vice-présidence, dans la candidature du Mc Cain, lors des élections qu’avaient valu la présidence à Barack Obama. Devenue néanmoins celle-là, vedette (incontestée) du film, au point qu’on aurait pu titrer celui-ci « La fille du général » (ou quelque chose comme cela)
Il y a néanmoins un point qui ressort de manière forte de ce film hagiographique, et c’est l’anglophilie de De Gaulle, comme un écho a peine de la francophilie –à peine déguisée (dans les efforts au bord du pathétique de s’exprimer en bon français)- de son interlocuteur, au moment surtout où ils sont sur le point de sceller un accord de fusion entre les deux pays, au grand dam de la classe politique française et des médias là-bas, ce qui les fit faire marche en arrière finalement.
Car de même que Dominique Venner –hors de tout soupçon- se croit dans le droit de voir derrière la politique algérienne du général De Gaulle –si déroutante au yeux de certains de ses subordonnés, allant même jusqu’à la qualifier de trahison (et à la France et à ses propres engagements)-, rien qu’une vue européenne de la destinée française, au détriment des voies méditerranéennes –et africaines- où elle semblait pour de bon engagée, je pense avoir tout le droit également de voir dans ces choix gaulliens –lors de la II Guerre Mondiale- un écho, aussi lointain fut-il, du parti de l’Etranger (sic), sillonnant depuis le fond des siécles l’Histoire de France.
Tel que je l’avais lu dans un ouvrage consulté a l’Annexe psychiatrique de la prison de Forêt –lors de l’une de mes incarcérations-, d’un auteur, Henri Bordeaux, hors de tout soupçon, et c’était dans l'un de ses ouvrages historiques, sur la figure, en clair-obscur, du connétable de Bourbon. Un parti qui ne fut pas moins celui des Borguignons de la Guerre des Cent Ans, passant par la Ligue et le Duc de Guise (alliés de l'Espagnol) Jusqu’à la Collaboration
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