dimanche 1 septembre 2024

BOUC ÉMISSAIRE DE LA VISiTE PAPALE, MOI?


Le Pape Francois annoncé en Belgique. Comme une bombe (maniéré de dire) Que vient-il faire? A la rescousse du pouvoir politique drôlement ebranlé dans son pouvoir et sa crédibilité par l’interminable crise politique à laquelle nous assistons? En prêche de chasteté -et quoi d’autre?- à des jeunes affamés et assoiffés de vrais messages qui donnent et redonnent du sens à leurs vies en fleur, hantés par l’Absurde qui les entoure, les amenant ainsi au contraire dans l’impasse, dans des voies sans issue, contra natura (sic), condamnées par l’Histoire, et par la Vie d’aujourd’hui  comme un de ces (grands) signes de temps (sic),  comparables à la poussée du marxisme irrésistible alors, ce à quoi nous enjoignait vertement d’obtempérer le Concile Vatican II? Ou pour mettre à la porte moi-même, quitte m’exprimant de la sorte, à ce que cela sonne comme une intolérable boutade aux oreilles des lecteurs de ce blog? 

Voyons de tout près, si vous me permettez, au fil droit de mon exposé mi-réquisitoire, mi-plaidoirie que je couche à votre attention dans cette dernière entrée de mon blog. Le pape Jean Paul II, son prédécesseur avait récolté l’un des plus cuisants échecs de sa pastorale viagère, en 1985, aux Pays Bas justement, en butte là-bas aux tirs croisés de l’extrême gauche -« les provos », en version hollandaise des enragés de Mai 68- et d’un fondamentalisme protestant qui, a ma grande surprise, ressuscitait les vieux  fantômes de l’Inquisition, en réveillant ainsi nollens vollens la guerre de mémoires, guerre asymétrique ou guerre tout court, comme un dernier rebondissement des guerres de religion d’alors. Que Dominique VENNER -chargés de bonnes raisons-  voyait se faufiler dans l’un des versants majeurs et non moins cachés de la Seconde Guerre Mondiale. 

De laquelle, il faut en convenir sans peine, le protestantisme dans tous ses états sortit -de la main de grandes puissances anglo-saxonnes du camp allié-  de grand vainqueur et le catholicisme par contre, pointé du doigt de par les liens de souche -catholique romaine- des principales figures du régime nazi, et de par l’attitude ambiguë, ambivalente ou strictement prudente, simplement « pastorale », du Saint Siège face au dilemme ou leur plaça la Collaboration -ce dont la France fournit un exemple parmi les meilleurs-, il issut donc, dans pareille échéance, de grande perdant, frappé qu’on dirait d’un sorte de malédiction. 

Ce fut le cas et la règle un peu partout dans la sphère occidentale et en Belgique très particulièrement, pays charnière entre le Nord protestant et le Sud catholique, catholique de par «  le régime espagnol » issu à son tour du dénouement des guerres de religion- et comme tel, objet dans le champ de relations internationales de mise en garde et de suspicion. Comme une sorte de lourde hypothèque qui aura conditionné la trajectoire de l’État belge depuis l’Indépendance, grâce celle-ci nota bene à une révolte anti-hollandaise qui se voyait par la suite travestie, en raison sans doute du compromis à la belge, en insurrection ant-absolutiste et anti-espagnole dans la Memore reconstruite des Belges, des Flamands comme des Wallons. Et exemple frappant de ce que je viens de dire, ne l’est pas moins l’ULB, et en elle même, depuis même les premiers instants de sa fondation, et dans la corrélation de forces et courants politique et religieuses dans son sein, et dans l’idéologie anti-espagnole (sic) qu’y règne sans la moindre discussion. Tel que j’eus l’occasion de le dénoncer en tribunal lors de l’un des procès qu’on me fit, depuis que je me trouve ici.

De là à trouver toujours à titre individuel ou collectif un bouc émissaire, espagnol de préférence, il s’en fallait de peu. Et par là tous ici voient où je vais aboutir avec la plus grande des circonspections. Alerte en rouge donc, lors de la visite papale de tous les dangers et tous les mauvais présages pour celui qui a la face du monde voulut tuer soi-disant son prédécesseur. Et il n’en fut rien car il ne fit rien et ne voulut rien d'autre que ce qu’il réussit finalement, savoir, un grand coup médiatique de mondiale répercussion, ce qu’on ne peut pas me nier, « urbi et orbe », dans l’ensemble de l’opinion. 

Ainsi les choses, j’attends tout de même, serein et vigilant à la fois, la visite papale et ses suites. Rien d’autre son but que chercher à me mettre à la porte d’ici? Attendons de pied ferme les événements, sans vouloir rien dire d’autre qu d’être près dans pareille dilemme à vendre chère (manière de parler) ma peau

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