jeudi 21 juin 2018

DES JUIFS COLLABORATEURS DANS LE MYSTÈRE DE L'HISTOIRE (Guerre Civile Européenne) (19)

« Des années -je ne sais pas combien-  passées (et je cite, approximativement, par là, et en traduisant directement de sa langue, l’écrivain espagnol Francisco Umbral)- l´histoire devient littérature », et il se référait par là à la guerre civile espagnole. De facon analogue on pourrait epiloguer par rapport à la Seconde Guerre Mondiale, qui a eté motif d’inspiration de romans célèbres dans la littérature contemporaine. Exemple de ce derniers l’offrent les titres les plus connus de l’oeuvre de Patrick Modiano, notamment la trilogie qu’íl consacre à la Seconde Guerre Mondiale, « Place de l’Étoile » , « Ronde de Nuit » et « Boulevards de ceinture », des récits de mémoire hantés par la figure du père de l’auteur, Alberto Modiano, fils d’un juïf riche de Salonique du temps de l’Empire ottoman. Avec lui en effet passe la rampe de la censure –celle du politique et historiquement correcte je veux dire- le clisé désormais tout a fait admis par les bien-pensants, du juif collaborateur avec les Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce que le père de Modiano –tel que son fils le laisse entendre  dans ces titres par des mots à peine couverts- serait devenu en France pendant l’occupation allemande, fricotant sans scrupules avec les milieux de la Collaboration –de ceux issus directement du Milieu- et même de la Gestapo, et des SS francaises, â Paris, 93 rue Lauriston (près de l’Étoile), une adresse qui ne m’était pas tout à fait etrangère, d’anciennes lectures de jeunesse, et un nom me vient aussitot à l’esprit, celui de feu Alphonse Boudard (voir photo, en bas) maître de l’argot littéraire en langue française, qui fut mon ami et qui fit (loyalement) montre de cette amitié au plateau de TF1, en novembre 1994, lors d’un programme de "reality show", auquel je pris part et où il eut à mon egard des paroles fort bienveillantes et pleines d’empathie lorsqu’íl me compara à une figure trouble et incertaine et intéressante a la fois, celle de Paul Collette, ayant sa place sans aucun doute, dans l´histoire (francaise) de la Collaboration.

Et ceci après que lui-même fut questionné, dans cet acte -auquel il prenait part en tant qu'assistant invité-, sur moi et mon geste de Fatima, par l’un des présentateurs du programme, Jean Marc Morandini, qui entendait par là soumettre au vote de l’assistance –des jeunes pour la plupart- le maintien de ma présence au pogramme, là où je fus carrement plébiscité. C’est par lui que ávais appris pour la première fois le nom et l’existence même de la Carlingue, l’organisation du Milieu qui allait devenir l´echaffaudage ou source matricielle de la Gestapo francaise, de celle-ci et de son chef Henri Chamberlin, dit Henri Lafont (voir photo de tout en haut, á droite de la photo), personnage de la plus haute couleur, oscillant entre l´histoire et la litterature en effet, entre Fouché, ancien taulard avant de devenir ministre sous Napoleon, et le personnage d’ancien bagnard du célèbre best-seller contemporain, « Papillon» C’est l’image du moins qui m’en était restée des commentaires qui m’étaient arrivés sur lui et qui se vit confirmée par le récits biographiques qui circulent pour son compte dans Internet. Ainsi, je pus lire quelque part qu’il perdit son père a un âge tres tendre, enfant, et qu'íl l‘avait pleuré tote une nuit sur son tombeau, transi de froid, et qu’íl était alors –ayant perdu son père et abandonné par sa mère dans l’ocurrance- comme par une mesentente tragique tombé dans les circuits infernaux de maisons de redressement, ce qui arrive assez souvent et je sais ma fois de quoi je parle, de mon passage dans les prions portugaise où je fus on ne peut plus directement confronté à des cas tristes et poignants en extrème sur ce plan en effet.

« Un ptit hasard, une histoire d’aiguillage, c’est à cela que tient le destin d’un homme » avait-il déclaré, pour se justifier, lors de son procès `a la fin de la guerre, qui lui valut la peine de mort. Et cela je le vis de tout près, en prison, chez des jeunes gens détenus avec moi sans casier judiciaire (...) La réinsertion ou -en langage daté et démodé- regénération, but suprème avoué en matière penitentiaire de tous les régimes démocratiques, et parfaitement perceptible, aussi enfoui fut-il, dans l’utopie du III Reich et l’Ordre Nouveau, ¿est-ce si difficile à admettre ? La bien-pensance saine et sauve à tout prix, au-delà des évidences les plus bruyantes et manifestes ? C’est ce qui ressort clairement de la vie et du parcours du chef de La Carlingue, et Gestapo (ou SS) francaise, Henri Lafont. Plus loin dans l’outrance ou aux dires de certains, dans la provocation ? Soit.

Car c’ést la réinsertion ou regénération (en vue) des juifs -dans l'Ordre Nouveau-, voici ce qu'illustre au plus haut point l’un des chapitres moins connus dans la vie de Lafont. Tel que devoilé dans le dernier titre de l’oeuvre d’Alphonse Boudard  « Cet étrange monsieur Joseph », mené à l'écran à la veille de la mort de son auteur et consacré a l’une des figures, avec Lafont, le plus emblématique de la Carlingue, et au-delà, des juifs collaborateurs pendant la Seconde Guerre Mondiale, et c’est celle de Joseph Joanovici, le ferrailleur milliardaire, juif roumain (de la Bessarabie), qui passa de la Komintern a la Gestapo et au reseau de la Résistance, « Honneur de la police »• qu’il fit demanteler en entier sous l’occupation. Il echappa sur la pointe des pieds –et à l’aide des multiples protections- aux traques de l’Epuration , et s’en fuit en Israel qui ne le reconnnut pas parmi les siens et le refoula, refusant de lui apliquer la loi du Retour qui contemplait le cas des juifs exapatriés comme lui, finissant ses jours en France dans le dénuement. ¿Des juifs collaborateurs, passibles de redressement ou de réinsertion ? Il y en eut partout, même en Espagne, qui régistre la figure du juif franquiste, ¡quel horreur ! C’est quelqu’un, dans son profil et son parcours, plus pres de l`hongrois Soros que du francais Jovanovici.
Et je fais par la allusion a Juan March, juif « chueta » -de la communaute juïve de l’île de Mallorque-, surnomé (par certains) "le dernier pirate de la Mediterranée" qui fut le principal financier et mécène de Franco pendant las guerre civile, allant même jusqu’à acheter (financer l'achat plus exactement) l’avionette Dragon Rapide qui mena ce dernier depuis les isles Canaries –où il etait en poste, en tant que chef de la région- via Casablanca- au protectorat espagnol de Maroc, bastion principal des insurgés, dans les premiers jours de la guerre civile. Son parcours après la guerre ne manque pas d’intérêt non plus aux yeux de bien pensants plus qu’à ceux d’autres, et en Belgique plus qu’ailleurs soit-dit en passant. Ainsi, il trouva à la fin de la Seconde Guerre Modiale, refuge à Lausanne auprès de Don Juan, comte de Barcelonne, fils d’Alphonse XIII et prince héritier de la Couronne d’Espagne. Et il y redevint actif dan les milieux des affaires, de la grande finance internationale, ce qui lui amena à saisir la Cour Internationale de La Haye lors du célèbre procès de la Barcelonne Traction (Light and Power CL), une mutinationale canadienne -societé de responsabilité limitée siègeant a Toronto- de capitale belge néanmoins, qui assurait à travers l’exploitation des eaux des Pyrenées la production et distribution de l’énergie électrique partout en Catalogne –déclarée alors en faillite et expropriée au profit d’une societe écran (FECSA), proprieté  de Juan March dans la réalité.

Une affaire (juteuse) où la Belgique fut partie prenante en défense –à titre de protection diplomatique- des actionnaires belges de la dite societe: la Cour trancha en faveur de l’Espagne et de Juan March, non quant au fond mais sur une question de procedure et de Droit International, niant la competence et juridiction,de la Belgique dans cette affaire. A titre de la protection diplomatique, reservée celle-ci -ainsi statua la Cour- non pas aux individus mais aux personnes juridiques,. L’Espagne franquiste, mise au ban des nations cela ne faisait pas si longtemps, ayant gain de cause –début des années septante (...)-, face à la Belgique et auprès de la Cour Internationale de La Haye (s’il vous plaît), dans une affaire litigieuse en extrème, aux frais des actionnaires belges et grace aux agissements d’un juif, propietaire nominale de la societe demandante! ¡Quoi d’étonnant que je n’en eus jamais entendu souffler le moindre mot, les trente ans de mon sejour ici ! « Le juif collaborateur dans le mystere de l´Histoire » ainsi pourrait-on paraphraser, du titre d’un ouvrage (polémique) célèbre, les derniers décennies de notre histoire contemporaine.

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