Photo, jeune, de l’allemande Ursula Haverbeck, objet d’un mandat d’arret, et arretée (manu militari) et ecrouée, ayant à purger une peine de deux ans de prison ferme, pour delit de négationnisme. A l’âge de quatre vingt neuf ans (...) La Seconde Guerre Mondiale se poursuit encore, comme la guerre civile espagnole: la preuve, cette loi (allemande) de la Mémoire historique, comme un écho (postérieur) de son homonyme espagnole (répressives l’une et l’autre)
Ursula Haverbeck, la « mamie » nazie objet d’un mandat d`arrêt. Et arrêtée (manu militari) et écrouée en exécution d’une condamnation à une peine de deux ans de prison ferme, pour négation de l´holocauste (juif), à l’âge de quatre vingt neuf ans. Du jamais vu et entendu. Même pas ici en Belgique. Et pareille nouvelle ne peut pas se passer de commentaire dans ce blog, quitte –c’est vrai- à ce que le ciel nous tombe a nouveau sur la tête, car il n’est pas dit et il n’est pas prouvé que le chapeau d’antisémite, lourd en effet, le soit plus a porter (injustement) que celui de harceleur sexuel –et de harceleur sexuel espagnol, par dessus le marché- ici en Belgique. Pour un délit d’opinion, et d’opinion religieuse en outre. Doublement anticonstitutionnel donc, contre le droit (certifié par la Constitution belge) à la liberté d’expression et contre le droit (également certifié) a la liberté religieuse. Quoi ? s’écrieront aussitôt certains (indignés) Religion juive de l´holocauste (Shoah) en effet, objet donc d’une croyance et pas un simple objet de recherche historique ou scientifique.
Et je me permet de sommer ici les libres-penseurs du CIERL(1) -ou d’ailleurs- à défendre ou à soutenir le contraire sur base a leurs postulats laïcs et libre exaministes dont j’ai été bien familiarisé lors de mon passage chez eux le premiers temps depuis mon arrivée en Belgique. Le révisionniste (et négationniste) français, Robert Faurisson (ancien professeur de Littérature nota bene à`l’Université de Lyon), frappait juste –quoique on puisse penser de lui et de ses positions négationnistes et de ses idées soixante-huitardes, de gauche (...)- lorsqu’il plaçait le débat des chambres à gaz (strictement) sur le plan de l’expérience et de la validation scientifique, face à ce qui lui semblait des pratiques et des procédés inquisitoriaux, d’une nouvelle Inquisition, juive cette fois-ci, pas (pour une fois) espagnole.
Et un autre auteur révisionniste, Paul Rassinier, français aussi, ancien membre du parti socialiste (dans la SFIO), pointait notre attention sur les failles ou lacunes de la Mémoire historique (et de ses témoignages)
Ce en quoi il ne manquait pas d´íllustres prédécesseurs dans l´historiographie contemporaine -hors de tout soupcon, et en langue francaise d'ailleurs. Comme un fidèle écho des Classiques ("memoria procellosa") et c’était dans son ouvrage célèbre (ou mal famé selon), « Le Mensonge d’Ulysses », où Paul Rassinier niait catégoriquement l`existence des chambres à gaz dans les camps de Buchenwald et Dora-Mittelbau par où il était passé (en tant que prisonnier) pendant la guerre, et où il dénonçait d’ailleurs le rôle répressif, odieux, des surveillants chefs (les redoutables « Kapos »), à l’intérieur des camps, par règle générale des anciens communistes (surtout du parti communiste allemand, KP). Religion de l´holocauste, ce qui -s’agissant de religiosité juive ou judéo-chrétienne-, doit être aussitôt traduit par religion de la faute (en latin « culpa ») individuelle aussi bien que collective.
Et le souvenir me vient aussitôt à l’esprit en effet des cours (brillants) au IERL –dont le CIERL est la suite- de Hervé Savon *, professeur universitaire français -et ancien prêtre catholique nota bene- qui se déplaçait hebdomadairement (accompagnée souvent de son épouse) jusqu’en Belgique pour nous donner son cours d´histoire des dogmes où il nous avait appris d’une clarté dans l’exposition et une rigueur dans la démonstration proprement cartésiennes, ma foi, le rôle clé de la notion (dogmatique) du péché originel –à travers l’œuvre de Augustin d´Hiponne (Saint Augustin)- et du caractère essentiellement sexuel de celui-ci, et partant, de la faute (sexuelle) dans l’essence même ou le noyau (dur) du christianisme, à l’intérieur de son univers de dogmes et des croyances-, religion de la faute et de la culpabilisation, le christianisme ou le judéo-christianisme –terme et notion également en libre circulation à l’ULB- et non pas de l’amour (du prochain)
Et religion –celle de la Shoah, de l´holocauste juif- d’une faute collective, de la culpabilité (culpa) allemande, d’après le titre de l’ouvrage très divulgué de Karl Jaspers (années cinquante, en pleine guerre froide), icône suprême de la bienpensance, au point qu’on peut soutenir sans peine et sans risque de tomber dans la provocation, comme insinuait d'ailleurs son compatriote, l´historien Ernst Nolte (avec qui j’eus l´honneur de correspondre pendant des années), qu’il roulait, Jaspers, dans son travail de recherche et de réflexion philosophique, pour compte des grandes puissances parmi les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale, en 45, bref, de l’Otan, comme Nolte le laissait à peine a entendre. Or, cette notion, théologique en dernier ressort, doit être -en ce qu’elle a du moins de religieuse ou théologique- rigoureusement exclue du débat universitaire et de la recherche académique ou scientifique sur le plan historique (...), en tant que dogme du christianisme et du judéo-christianisme pareillement.
Coupables, innocents, victimes ou bourreaux, les Allemands dans la Seconde Guerre Mondiale ? Ils partagèrent fatalement, quoi qu’il en fut, le triste sort des vaincus. A savoir, celui d`’une justice des vainqueurs et d`une vérité historique officielle -y comprise sur la comptabilité des dommages (et intérêts)-, qui était -et resta- celle des vainqueurs d’alors. Juive Angela Merkel? Comme le soutiennent certains maintenant –par des commentaires (anonymes) dans les réseaux sociaux- fille qu’elle est de pasteur protestant (envoyé en mission en Allemagne de l’Est, avec toute sa famille, avant la chute du Mur), et (soi-disant) de mère juive, de Pologne? Afin d’expliquer cet acharnement, cette cruauté et cette rigueur -choquants, extravagants, exorbitants et déroutants en effet-, et ce mépris sectaire et discriminatoire des droits de l´homme les plus élémentaires surtout en Europe, et en Allemagne (chez elle) a l’égard de ses propres compatriotes, venant (au surplus) de la part de la marraine attitrée (et encensée dan les médias du monde entier) tendre et compatissante á`l’extrême des migrants non européens dont l’affluence risque de submerger et d’engloutir son pays, Allemagne toute entière ? Je ne sais pas. Judéo-chrétienne Angela Merkel, en tout cas, et cela rend compte suffisamment d’un cas si incompréhensible et scandaleux autrement.
Des conclusions antijuives ou anti-sémites tout ce qui précède ?
Simplement antichrétiennes, et je dois cette évolution qui peut surprendre à certains- dans un sens antichrétien oui, ainsi je la vois et je l’assume- à mon passage par le CIERL et l’ULB justement, où je pris connaissance quelque peu ébahi (je l’avoue) pour la première fois dans ma vie -marquée de fond en comble par l’éducation qui se dégageait de la culture et de la foi catholique de l'Espagne, où je suis né et où je suis grandi- de la polémique antichrétienne des premiers temps du christianisme, et du courant -tres fort- de la réaction païenne illustrée par des titres et des auteurs aussi emblématiques que Porphyre (« Traité contre les Chrétiens ») ou Celse –d’un titre semblable a l’antérieur, plus connu comme « Discours vrai » (Contre les Chrétiens)- et surtout le « Contra Galiléens », de l‘empereur Julien, fort apprécié par le professeur Robert Joly que j’avais bien connu, dont je fus –et je le reste (dans mes pensées)- l’élève et l’ami, et dont le cours « Analyse des textes bibliques et évangéliques » étaient en quelque sorte comme l’alma mater de cette licence spéciale (troisième cycle) en Histoire du Christianisme et de la Laïcité que je suivis (avec avancement et pleine réussite, ou "distiction", "dis") les-années scolaires 87-89 (2)- et dans le sillon de laquelle j’entrai en contacte avec l’œuvre de quelqu’un qu’Il avait lui-même , Robert Joly, personnellement connu et fréquenté, tel qu’il me l’apprit lui-même (ils furent ensemble, donnant des cours, fin des années septante, avant la mort de Franco donc, à l’université de Barcelone) Et c’était Louis Rougier, maître à penser de la Nouvelle Droite, et envoyé en mission –de diplomatie parallèle- (pour compte du Maréchal Pétain)- à`Londres au cours de la Seconde Guerre Mondiale, et auteur de celui qui est son ouvrage capital « "Le conflit du christianisme primitif et de la civilisation antique » en libre circulation a l’ULB quand j’y suis passé, et dont j’étais alors convenablement abreuvé, bien entendu.
Ce ne fut que bien après- à travers d’un film à grand succès dont des prix furent décernés a Cannes-, que je vins à connaissance de Hypatie (IVe-Ve siècles), femme philosophe du courant païen et néoplatonicien, tuée a Alexandrie par une meute de chrétiens primitifs (indignés), ce qui illustrait amplement ce « conflit » non résoluble, celui somme toute qui prit compte de l’Empire et qui fit le lit de l'Islam nota bene (dans des zones en tout cas très étendues de celui-là, au Sud de la Méditerranée), tel que l’actait sagement Rougier dans l’ouvrage ci-dessus mentionné. Un courant de pensée donc –antichrétien- ayant fait toutes ses preuves dans la tradition philosophique et, à ce titre, toujours mis en valeur -conforme á des temoignages hors de tout soupçon- à l’ULB et dans les milieux de la libre pensée. Un dogme ou une croyance (juive ou judéo-chrétienne) –une de plus et rien d’autre -, celle de l’holocauste juif et celle des chambres à gaz pendant la Seconde Guerre Mondiale. Et c’est justement ce mot –de croyance (sic)- qu'a couté à Ursula Haverbeck sa peine de prison. Au nom (antichrétien) de la libre pensée donc ¡halte à la pensée unique et à la répression, et à l'oppression des faibles (parmi des vaincus)!
(1): Centre Interdisciplinaire d'Étude des Religions et de la Laïcité (av. Roosevelt, 17, Ixelles), issu -et rebaptisé- de l'Institut d'Étude des Religions et de la Laïcité (IERL), à l'ULB
(2): J'en retins une phrase quelque peu énigmatique que Robert Joly sortait de façon répétée devant le silence sépulcral de son (très) jeune auditoire. Comme une claque -je le sentais en tout cas comme cela- aux oreilles de la bienpensance et du courant -dominant et majoritaire alors à l'ULB- de libre pensée: les intégristes se trompent sur le plan des droits de l'Homme, mais ils ont raison sur le plan de l'Histoire (...)
Un clin d’œil, à moi et à mon passé, de prêtre dont les échos finirent certainement par lui arriver? Elle est fort piquante quoiqu'il en soit, cette mise entre parenthèse ou mise à part -les philosophes l’appellerait (en langage de phénoménologues) "époché"- de l'Histoire, si l'on pense que ce fut un des traits distinctifs de la pensée moderniste. qui fit naître a son tour -dans la crise déclenchée au sein de l'église alors (1904-1907)- la réaction intégriste en effet
ADDENDA. Faurisson n'est nullement une exception ou un cas insolite ou atypique (ou original) -comme veulent le prouver ses détracteurs- de l'historiographie contemporaine, même en langue allemande. Car 'historien -très réputé, hors de tout soupçon-, Martin Broszat, fut l'une de ses sources reconnues, qui publia à la date (précoce) du 19 août 1960 dans Die Zeit, un article "Keine Vergasung in Dachau" oú il niait catégoriquement l'existence des chambres à gaz à Dachau. "Si c'était le cas à Dachau, qui nous dit que ce n´était pas le cas ailleurs?", concluait-il Robert Faurisson.
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