jeudi 30 août 2018

ARRET "SPAGHETTI" POUR DES ESPAGNOLS?

Traductions espagnol francais, chasse gardée, en possesión de certains lobbies, tel qu'íl me fut permis de l’observer les années -trente deja- ayant residé en Belgique et les études que j´entrepris tout ce temps ici. Cétait le cas bien averé pour moi de la traduction littéraire et ce qui vient de se produire maintenant postule que ce soit le cas de la traducion jurée aussi. Ce qui ne viendrait somme toute qu´à prouver quelque chose dont j’eus toujours la forte suspicion, de par des tas d’indices que je pus recolter jusquíci, c’est a dire de par tous les traducteurs jurés –espagnol-francais, et viceversa- que je pus croiser, relevant tous ou presque tous d’un milieu social –l´inmigration espagnole en Belgique années cinquante et soixante- qui se sera revelé également fermée ou hors d’accès pour moi. Un fait indeniable en effet quelles que furent les raisons ou motifs de cette exclusion (a eux de le prouver) Toujours est-il que le scandale soulevé par l’erreur de la traducion des declarations -par écrit- du juge espagnol Llarena dans son assignation en justice devant les tribunaux belges des suites de ces déclarations, met en lumière ce que je voudrais denoncer ici. Le fait de traduire la conjonction espagnole "si", en sens non conditionnel mais affirmatif peut être lourd de consequences en effet comme il s’avère maitenant. Erreur involontaire ? A eux de le prouver également. Il y va de leur credibilite et du succès, plus que garanti à ce quíl semblait, de la nouvelle opération "spaghetti" –tel qu'on pourrait l’appeler- que certains en Belgique ont de toute evidence concoctée face à ce juge instructeur espagnol comme ils l’ont fait cela fait plus de vingt ans dans l’affaire Dutroux avec le juge (belge) Jean-Marc Connerote, tel que je viens de le rappeler sur mon blog en langue espagnole. Une demande de suspicion legtitime (sic) comme celle retenue contre ce juge de Neufchateau, interposée cette fois-ci contre le juge instructeur espagnol mis en cause maintenant, Llarena, juge vedette d’une grande partie de l’opinion publique espagnole et fléau de separatistes en Catalogne, de même que des agissements subversifs ou insurrectionnels de Carles Puigdemont (refugié en Belgique) L’affaire de l’arrêt spaghetti avait fait du bruit, ma foi. Car il n’avait pas été compris –de toute evidence- par une grosse majorite de l’opinion pulique belge: difficile à comprendre en effet que d'être -ou de se sentir (les magistrats belges)- tenus  d'apprécier des charges de suspicion legitime pour un acte de solidarite –le repas du spaghetti- avec les victimes, et les exclure par contre d’office pour ce qui est du dessaisissement, pour ce même motif, d’un juge si apprecié par l’ensemble de l’opinion ici. Pas seulement d’être juste ou equitable mais de le paraitre (....) You must not only be faire but you must also seem to be fair (...) Cela vaut-il dans un sens seulement? Peu importe, diront certains. L’essentiel est que le pouvoir judiciaire en etait sorti alors, de cette affaire, et le principe de la separation des pouvoirs avec, (presque miraculeusement) sauvegardé et notablement renforcé, au prix, j’insiste, de leur credibilité, car tous n’ont pas la meme perspicacite et le meme sens democratique que M. De Montesquieu ni la meme capacite pari passu d’avaler des grosses couleuvres comme celles qu’on leur avait poposé d’avaler a cette occasion. Ils riquèrent fort en effet ces apprentis de sorcier –à commencer par celui qui avait introudut la requête en suspicion légitime, l’avocat de Dutroux, maître Julien Pierre (à gauche sur la photo)- comme je pus le temoigner de tout près, présent dans la manifestation rassemblé devant le Palais se Justice le jour même, dans l’apres-midi, du dessaisissement, qui furent sur le point d’investir l’ensmble du batiment, ce qui fut evité de justesse par la soeur (voilée) de Loubna Benaïssa, l’une des victimes, apellant au calme depuis un grand haut parleur et suivant en cela, a ne pas en douter, les instructions des policiers postés discrètement derièrre elle. Ceci, les cerveaux de l’operation montée contre le juge espagnol ne doivent pas craindre de se voir reproduire cette-fois, car la Catalogne independante émeut beaucoup des Belges –surtout des Flamands- et l’unite de l’Espagne .leur laisse de maarbre par contre, plus les Flamands que les fracophones egalement. Autant dire que pour ce qui est d’Espagne et des Espagnols touts les coups sont ici permis ou presque (sauf preuve du contraire) Quoiqu’il en soit, certains n’ont pas rougi a l’heure de dresser des comparaisons Entre le repas spaghetti et l’affirmation et defense de son propre pouvoir (judiciaire) et de sa prope jurisdiction territorielle face a des visées et des recriminations séparatistes, ce qui est, en substance tout qui peut etre reproché au plus au juge Llarena (....) On joue avec le feu avec cette histoire, le moins que l’on puisse dire, car l’opinion publique espagnole risque fort –et tous les indices vont dans ce sens- de s’insurger d´'un seul et même élan, contre l’image hostile et inhospitalaire en extrême que cette affaire, ajoutée a bien d’autres plus ou moins recents, risque de dégager che les Espagnols, à l´égard de la Belgique et des Belges, Aux frais des rapports –excellents (avec des petits intervales) jusque maintenant- entre les deux pays, et aux frais aussi de miliers de Belges retraités et installés en Espagne coulant paisblement leur vieillese là-bas pour la plupart d’entre eux (...) La Belgique, les anciens Pays-Bas, thêatre privilegi de traités (de paix) et des conferences internationales et pour ces motifs, superieure sur le terrain du droit a l’Espagne et aux Espagnols ? C'est que beaucoup ici voient l`Espagne à peine comme un chanp de bataille, ou comme un peuple peu apte pour la paix mais plutôt pour le pillage et la violence tel que cela reste fort ancré dans la Memoire collective ici depuis le temp de « la Kermesse heroique », ou bien avant, depuis les evenements historiques evoques dans le célèbre film (des annés trente) Pour la guerre et pour la guerre civile –aptes et doués ces Espagnols-, ce que pour certains Belges il est à  penser qu ce soit l’etat naturel ou « de nature » de ces gens, d’où que la guerre civile du 36 ne fut pour beaucoup ici qu’un beau film documentaire comme ceux qu'on passait dans les cinemas belges d’office ces années-là, avec succès de public garanti, bien evidemment. C’est en tout cas l’image de certains belges agés, ayant vécu de tous jeunes lors de ces évenements, et de par leurs temoignages que j’eus l’occasion de recueillir le temps ayant vecu ici. Or c’est à cela qu’on s’achemine inéluctablement dan l’affaire de líndependance de la Catalogne, même si beaucoup font semblant –très fréquent hélas ici s´agissant de l'Espagne et dea Espagnols,- de ne pas s’en rendre compte. Et à cela contribue fortement le climat de violece in crescendo en Catalogne, dont certains hors de tout soupcon s'avisent de s’inquieter et de mettre en garde aujourd´hui. Les Espagnols, Catalans ou dàilleurs, ne sont pas ni des Belges, ni de Suisses, loin de là, et un climat de haine et suspicion –et somme toute de guerre civile larvée- s'est propagé insensiblement a la faveur du référendum de sécession, où les medias de la presse globale (mainstream) réussirent le coup de force –tel que le regrettait certains observateurs de la presse francaise- de l’endosser aux seules mesures coercitives de M. Rajoy. Séparatisme seulement chez les autres, chez les Espagnols, chez les Catalans ? Et la réponse ne peut leur venir ici, helas, que des Flamands

vendredi 17 août 2018

CATALOGNE ET LA MAGISTRATURE BELGE

L’acte, en politique c’est, d’un coté, l’acte ou la mesure per se, et de l’autre, le message qu’on veut faire passer par son intermediaire, à des tiers ou à l’opinion publique. Quel message en l’occurrance veut-elle faire passer la Magistrature belge par sa decision -à la limite de la surenchère et de l`éxageration surrealiste- d'assigner en justice, rien de moins qua un juge d’instruction (síl vous plait -espagnol par dessus le marché- à la demande du leader séparatiste catalan Puigdemont et de son avocat flamand Paul Beckaert, defenseur (attitré) de terroristes ? Car il est clair que des Espagnols ici residant, et aux prises ne soit-ce qu´avec les tribunaux administratives belges (comme c’est bien mon cas, de notorieté publique) ont du mal a ne pas se sentir visés –et drôlement intimidés ma foi- par la nouvelle. De par son coté insolite et exceptionnel, de justice d'exception, en effet. A-t-on vu si non une situation semblable s´agissant d´autres pays depuis le temps –trente ans déja- que j´habite en Belgique ?

Un mise en demeure ou coup de semonce du moins ou avertissement sérieux, à tout le moins, à tous les Espagnols que residons ici, cette assignation en justice du juge Llarena (voir photo), fort apprecié et respectée par un large majorité de l'opinion publique espagnole. Et c'est de se tenir coi, de ne pas se sentir ni en sureté, -ou a l’abri des plus grossières des provocations- ni en égalite des droits avec les autres citoyens, même ceux en provenance des pays etrangers. Cést ce qui me semble voir dans la nouvelle et derrière tout un nuage d’apparences qui vont de pair avec elle. Exagère-je ? Dans un article publie sur mon blog en langue espagnole, je commente egalment cette nouvelle, et je me permets de la mettre de pair avec la figure de Leon Degrelle, dont l’ombre du souvenir hante toujours certains esprits ici. La preuve indiscutable que la guerre continue. Et avec elle, la vulnerabilite, le manque flagrant de protection des droits les plus élementaires, comme la présomption d’inocence, le droit à l´honneur et a la bonne image, à la merci –à l’heure même où nous sommes- des capagnes de lynchage ou d diffamation quelconques. Devant le manque ahurissant de preuves. Et, en echange, la Seconde Guerre Mondiale toujours en flammes, et ses suites ici en Belgique, comme le confirme o certifie la condamnation a mort qui pend toujours sur le leader rexiste, mort –de sa belle mort (á la Costa del Sol) il y a belle lurette.

On doit payer, c’est clair -et c’est pour certains ici, ce qui compte-, payer por le refuge dont jouit le leader rexiste en Espagne ce qui lui permit d’echapper a la justice répressive –des vainqueurs contre les soi-disant inciviques- jusqu’à la fin de sa vie. De s’être joué (eperduement) des plusieurs tentatives (en vain) de l’extrader, voire de le prendre en otage. Grace a la protection (solide) dont il jouit de la part des autorités espagnoles. Et l´occasion tant desirée donc du reglement historique des comptes, vient maintenant avec la tentative sécessioniste en Catalogne. Tant pis pour ce qui puisse arriver ici par la suite. Séparatisme seulement chez les autres ? Cela laisse reveur.. Mais il y en a –même chez des magistrats- qui font comme s’ìls ne se rendaient pas compte.

Dans mon article du blog espagnol je parle de « contubernio », un mot qui peut etre traduit en francais par concubinage ou alliance contre nature. Un terme du jargon politique de la presse officielle (du régime antérieur) –contubernio de Munich- cela fait des décénies. Venu a mon esprit tout à fait par hasard ou de par des resemblances ou des analogies plus qu’évidentes? Rien de moins sur, car ils me viennent a l’esprit presque à la fois les mots de Staf de Clercq –repris dans sa biographie, par Bruno de Wver, le frère de Bart et comme tel hors de tout soupcon- où il prenait des distances (en avril 1937) par rapport a ses amis de la veille, les nationalistes basques (pendant la guerre civile espagnole) Nous voulons epargner a notre peuple –dit-il alors- le drame d’un peuple catholique comme les sont les Basques, entrainé par l’aveuglement de ces dirigeants á une alliance contre nature avec les bandes marixistes (....)

Or, puissent-ils se le permetrre les Belges pour compte de l’íntégrité d'un pays qui reste pourtant si proche pour les liens de l´hisoire et bien d'autres ? On peut, c'est vrai prendre en compte –afin de le disculper- beaucoup de choses, comme le fait de se sentir –de par leur situation géographique- a la croisée des chemins ("la Belgique, une auberge et un chemin", -un camino, y un mesón- tel quélle est décrite dans la litterature contemporaine en langue espagnole) et de ce fait au centre des décisions qui lient le destin de certains pays, plus au Sud de preference. De cette vieille tradition, en suite, qui poussent les Belges –les Flamands de préférence- à se sentir (royalement) dans le droit de se mêler –à distance un tout petit peu (ma non troppo)- des affaires d’un pays dont ils hesitent toujours à reforcer les liens, ou à bien marque par contre les distances et les differences (....) Si bien qu’ils croient peut-étre (certains) l´heure venue de doner le coup de pouce décisif a l’indépendance de la Catalogne.

Profitant de la conjoncture, aussi bien sur le plan internatoinal que celui de la politique espagnole, a la faveur du changement du gouvernement et l’arrrivée au Palais de la Moncloa –siège du gouvernement espagnol- d’un mandataire socialiste qui serait moins rétif ou réfractaire aux ingerences belges dans la politique espgnole, in casu dans la situation –au bord de la reupture- en Catalogne. Et ceci grace un concubinage ou alliance contre natura de nationalistes flamands avce la gauche espagnole et les separatistes catalans, tributaires nota bene d'une memoire de gauche heritée pour la plupart de celle des vaincus de la guere civile espagnole Et en vertu –par dessus le marché- de cette vieille tradition ou routine de la politique en Belgique –que jái deja denoncée ici à maintes reprises- de chercher le compromis (« à la belge « ) aux frais toujours de l´Éspagne et des Espagnols (dans leures affaires internes) Mais ils risquent de se laisser prendre au jeu cette fois-ci, ma foi.

Car personne n’est a l’abri d’un revirement soudain de la situation politique si fréquents la-bas, ni d’un sursaut en dedans et en dehors de Catalogne, de l’opinion publique dans la Peninsule qui puisse se sentir (en fin) jouée et bafouée dans sa fierte comme peuple, das sa dignite individuelle comme colective- par des pays ou des puissances du dehors qui veulent décider à tout prix –comme toujours- de son destin, et fixer ou ímposer le devenir politique de la nation, avec son calendrier et ses feuilles de route.

Puissions-nous donc nous écrier –à l’aide d’une tirade restée memorable dans la lignée des phrases -et des discours- plus marquantes de l´histoire européenne –et tant pis si certains se sentent choquës ou scandalisés par les rassemblances ou analogies. Reveille-toi peuple espagnol secoue-toi, débarrasse toi de tes complexes et du poid de tant des cliches désobligeants, dehonorants –et maolodorants- , qui  collent à ta peau depuis si longtemps, en viguer toujours ici pour ton compte-, de tant d’échecs et des defaites –surtout en Europe-, et que la tempête (sturm) se déchaîne ! Dábord, parmi les Belges

ADDENDA (urgent) Un rappel se fait attendre de l'ambassadeur à Madrid en effet. Jusqu'à quand?

vendredi 3 août 2018

CATALOGNE ¿NATIONALISME OU HISPANOPHOBIE?

"Ahora miras a tu país y vuelves a hablar a las bestias. Pero son de otro tipo,. Carroñeros, víboras, hienas. Bestias con forma humana sin embargo, que destilan odio…/…Están aquí ante nosotros. Les repugna cualquier expresión de catalanidad. Es una fobia enfermiza. Hay algo freudiano en estas bestias. O un pequeño bache en su cadena de ADN. ¡Pobres individuos!”…./….”La última vez que vi un ejemplar de socialista catalán, ya hace muchos año mediados de los 70 del siglo pasado. Tenía nombre, llamado Josep Pallach”…/…”Las esperanzas puestas en el ejemplar Josep Pallach desgraciadamente se vieron frustradas por una muerte prematura. Aquello aceleró el final. Los cruces con la raza del socialista español fueron aumentando y aumentando hasta mutar el propio ADN de los autóctonos”…/….”Ante tanto nacionalista (español, note de la redaction) aquí hay gente que han dicho basta y, cada uno a su manera, combate por unas ideas, por un país. Gente que se ha olvidado de mirar al Sur y vuelve a mirar al Norte, donde la gente es limpia, noble, libre y culta. Y feliz”
Les textes (scandaleux) qui précèdent appartiennent -mais ils ne sont pas de son crû, une paraphrase (hispanophobe) à peine d'un écrivain et poète connu, bilingue, castillan et catalan- à Joaquin Torra (voir photo) qui a été chargé de succeder à la tête de la Generalitat (de Catalogne) a Carles Pugdemont (nommé par celui-ci même) dont la presse vint de diffuser la nouvelle de sa candidature de tête de liste de la N-VA pour les prochaines élections en Belgique. Et je me suis permis de transcrire litteralement ces textes en espagnol (castillan) car après trente ans de residence ininterrompue en Belgique je ne suis (plus) dupe, mais bien avisé de ce jeu typiquement belge de faire semblant, en s’agissant d’Espagne et des Espagnols. Et face à ce sentiment (irreprimimible) de honte d’autrui, pour commencer, devant tout ce qui puisse de près ou de loin leur rappeler si non les propres origines, sí leur prope passé –ou « période » ou  «régime »- espagnol. Lorsqu'íls entendent, par exemple, parler (en public) ma langue, et cela ne s’en va pas sans me rappeler de mes yeux les expressions (genées, narquoises à la fois) indubitables (et penibles par dessus le marché) de ces flamands avec qui jetais obligé de cohabiter pour raison de recherche d’emploi-et des « contrats sociaux »- , qui voulaient me convaincre (peine perdue) que leur compréhension (sic) pour le revindications de l’ETA et des Basque séparatistes n’avaient rien de hispanophobie, ou d'anti-espagnol (savoir, hispanophobe et raciste) Tu penses ! Lorsqu'íls font semblant –un autre exemple -flamands ou frcophones d’ailleurs- quil sont parfaitement ignares et distants (et etrangers) aux désaccords entre Espagnols, ceux derivés du fait de l’inmigration ou ceux autres (assimilés aux autres et néanmoins pires, plus irreductibles encore) derivés de la guerre civile. « N’ayant pas (eux) à se meler d’un conflit dans un pays etranger » comme il avait (sèchement) tranché à l’èpoque, Joris Van Severen, se démarquant ainsi des mouvements ideologiquement homologables partout dans le monde alors, au sujet de la guerre d'Espagne. L'exception flamande ou belgo/flamande, oh combien revelatrice -une de plus- de l´hispanofobie ou du complexe belgo/español ! (....) Et preuve de ce que je dis, l’apporte Christiane Stallaert proffesseure de l'Universié d'Anvers, hispaniste de renommée et spécialiste en « nationalisme etnique » (parmi les Espagnols) Et c’est lorsqu’elle disait que l’expression Jan Alleman (Monsieur tout le monde) n’a pas son equivalent en espagnol, que cela n’existe pas (sic) chez eux (chez nous), que dire un Espagnol et rien dire c’est la même chose, car il n’y a que des Espagnols de droite ou de gauche, c’est à dire indissociablement associés a une barrièrre (de tranchées) heritée de la guerrre civile. Bien vu en effet (1). Une autre preuve l’apporte Bruno De Wever (2), frère plus agé du dirigent de la N-VA. Et cétait dans des déclarations relativement récentes au sujet de la Catalogne où il décrivait la constitution espagnole –gran rempart contre les tentatives de secession, les plus solide et iébranlable à l´heure qu'ìl est- comme une constitution pas a part entiere. Car -venait-il dire- personne ici n’est dupe que ce ne fut qu'un arrangement ou compromis (bon marché) pour sortir du franquisme. Une originalité espagole (ou spanjole) et rien de plus, avec le (peu de) respect que cela mérite, sous-entendu. Et avec tout ce qui précède, il est aisé à comprendre que la tanscription littérale –tel que fut difusèe et publièe par la presse espagnole (Catalogne y comprise)- des déclarations –messages Tweeter pour la plupart- du successeur de Puigdemont, permettent de mieux comprendre tout ce qu’elles vehiculent de cru, d’authentique, « d’espagnol », donc de belligerant, d’irreconciliable (à première vue) et de hargneux, á des années lumiere de la douceur de vivre de ces « pays bas »-et ses confllicts linguistiques-, et toute sa force de déflagration –savoir de déchirure et de séparation, heritée nota bene de la guerre civile (qui dure encore)- sans qu’ìl n’y eut aucun besoin –pour des Belges- d’ínterprête ou de traducteur (d'espagnol) Bien sûr que non. Et devant le racisme et la xenophobie si grossiers, si primaires dont suintent les textes –flagrants scandaleux- mentionnès là-dessus, d'une personnalite si saillante de l’indépendentisme catalans, la réaction prévisible des Belges (francophones ou flamands) c'est –comme toujours- celle de faire semblant, et celle de faire comme s'íls ne savaient de rien, comme si cela ne les regardait de pres, comme s'íls n’avaient rien à voir avec des histoires d’Espagnols.  Pensez-y! Indépendance pour des autres seulement ? Vaut cela seulement chez des Espagnols ? (...)

(1): Bien vu mais un peu tard (hélas) Bien après la publication de son ouvrage –si tendancieux, bourré de préjugès (idéologiques aussi bien qu'académiques)-, "Etnisch nationalisme in Spanje" et le grand battement médiatique que cela amena et l’échange de correspondance entre nous deux dans le journal espagnol de Bruxelles, juste avant mon acte de protestation –et mon arrestation- devant le Palais Royal (mai 2000) lors de la visite du roi Juan Carlos en Belgique. Car il est fort a parier qu´elle vit chez moi alors-de ses yeux quelque peu èberluès-, un Espagnol de mentalité pas (tout a fait) comme les autres qu’elle avait croisés ou frequentés ici dan la vie de tous les jours, et au cours de sa carriére d´hispaniste en Belgique

(2): Illustratif au plus haut point en effet, ce dédouanement (habile)–de l’Espagne et ses affaires internes- de l´historien flamand. Et c’est de ce que j’appelle compromis a la belge (savoir, entre Belges) pour compte du passé espagnol ici, et en dernier ressort d’Èspagne et des Espagnols. Dans sa biographie de Staf De Clercq (1987) nèanmoins, Bruno De Wever prouve bien avoir compris –et réussi à exprimer à la fois- la vision lucide et à la fois nuancée du leader du VNV prenant distance (nette) pendant la guerre civile espagnole du nationalisme basque, alter ego des nationalistes catalans, aux yeux surtout, des nationalistes flamands (de ceux de la N-VA, comme ceux du Vlaams Belang d’ailleurs)

ADDENDA Il ne va pas non plus sans commentaire la germanophilie des nationalistes catalans –soigneusemnt passé sous silence par les medias belges plus engagés avec l’indépendance de la Catalogne. Elle avait eté montrée au grand jour par la guerre de Sécession, entre les Bourbons francais et la maison d’Áutriche, que l´historiographie en vigueur a présenté et expliqué toujours come un rejet catalan du centralisme des Bourbons et de la Monarchie absolute. Moins centraliste l’Empire des Habbourg ? Tu penses ! Et devant cete difficulté insurmontable en apparence, le principal historien contemporain du nationalisme catalan ne fit que se rendre à l’évidence –comme je le rappellais dans mon livre « Cataluña en guerra » redigé entièrement à Bruxelles, à la Bibliothèque Royale. « Oui, il faut en conclure –écrit-il, d’un ton quelque peu désabusé- les Catalans aimaient la maison d’Autriche » Il y avait en effet un fondement historique proprement ancestral à cette germanophilie (« austraciste ») dans le passé, qui remontait à l’époque –au milieu du Moyen Age (pendant la Reconquista) - où la Catalogne avait fait partie de l’Empire, la Marche hispanique. Et où ils prirent part pour leur compte à l’entreprise européenne des Croisades (la Castille et l’Aragon étant absorbés par la Reconquista, dans la Peninsule) Et ce chapitre historique catalan faisait figure ou jouait le rôle de titre de legitimité européenne, comme le rappelait l’archiduc Otto d´Habsbourg, ancien président de la Commission Européenne, lorsqu’íl s’exclama grandiloquent (et démagogique): « Enfin, les Catalans ! Presque mille ans l’Europe les attenda! », á l’occasion de la demande d’entree dans l’UE de la Catalogne comme état indépendant, fait par les indépendentistes. Mais cette germanophilie éclata surtout au grand jour lors de l’accueil enthousiaste, triomphale –et les documents graphiques ne manquent surtout pas- que les catalans reservèrent a Heinrich Himmler en 1939, dans les rues de Barcelonne, venant juste de se terminer la guerre civile espagnole. Dyalectique Nord-Sud â l’oeuvre dans le conflict catalan, tel que l’expriment le textes (hispanophobes) transcrits ci-dessus ? Soit, mais de quel Nord s’agit-il ? De la France et l’Angleterre qui l’emportèrent sur l’Espagne lors des guerres de religion, ou de l’Allemagne et l’esprit nordique qui furent pour la littérature en catalan de l´âge moderne –voir par exemple Joan Maragall- principal motif d’inspiration ? Catalogne à la croisée des chemins. Entre le séparatisme, calqué de celui des flamingants –N-VA ou Vlamms Belang- et les courants identitaires gravitant autour du Front National.