vendredi 3 août 2018

CATALOGNE ¿NATIONALISME OU HISPANOPHOBIE?

"Ahora miras a tu país y vuelves a hablar a las bestias. Pero son de otro tipo,. Carroñeros, víboras, hienas. Bestias con forma humana sin embargo, que destilan odio…/…Están aquí ante nosotros. Les repugna cualquier expresión de catalanidad. Es una fobia enfermiza. Hay algo freudiano en estas bestias. O un pequeño bache en su cadena de ADN. ¡Pobres individuos!”…./….”La última vez que vi un ejemplar de socialista catalán, ya hace muchos año mediados de los 70 del siglo pasado. Tenía nombre, llamado Josep Pallach”…/…”Las esperanzas puestas en el ejemplar Josep Pallach desgraciadamente se vieron frustradas por una muerte prematura. Aquello aceleró el final. Los cruces con la raza del socialista español fueron aumentando y aumentando hasta mutar el propio ADN de los autóctonos”…/….”Ante tanto nacionalista (español, note de la redaction) aquí hay gente que han dicho basta y, cada uno a su manera, combate por unas ideas, por un país. Gente que se ha olvidado de mirar al Sur y vuelve a mirar al Norte, donde la gente es limpia, noble, libre y culta. Y feliz”
Les textes (scandaleux) qui précèdent appartiennent -mais ils ne sont pas de son crû, une paraphrase (hispanophobe) à peine d'un écrivain et poète connu, bilingue, castillan et catalan- à Joaquin Torra (voir photo) qui a été chargé de succeder à la tête de la Generalitat (de Catalogne) a Carles Pugdemont (nommé par celui-ci même) dont la presse vint de diffuser la nouvelle de sa candidature de tête de liste de la N-VA pour les prochaines élections en Belgique. Et je me suis permis de transcrire litteralement ces textes en espagnol (castillan) car après trente ans de residence ininterrompue en Belgique je ne suis (plus) dupe, mais bien avisé de ce jeu typiquement belge de faire semblant, en s’agissant d’Espagne et des Espagnols. Et face à ce sentiment (irreprimimible) de honte d’autrui, pour commencer, devant tout ce qui puisse de près ou de loin leur rappeler si non les propres origines, sí leur prope passé –ou « période » ou  «régime »- espagnol. Lorsqu'íls entendent, par exemple, parler (en public) ma langue, et cela ne s’en va pas sans me rappeler de mes yeux les expressions (genées, narquoises à la fois) indubitables (et penibles par dessus le marché) de ces flamands avec qui jetais obligé de cohabiter pour raison de recherche d’emploi-et des « contrats sociaux »- , qui voulaient me convaincre (peine perdue) que leur compréhension (sic) pour le revindications de l’ETA et des Basque séparatistes n’avaient rien de hispanophobie, ou d'anti-espagnol (savoir, hispanophobe et raciste) Tu penses ! Lorsqu'íls font semblant –un autre exemple -flamands ou frcophones d’ailleurs- quil sont parfaitement ignares et distants (et etrangers) aux désaccords entre Espagnols, ceux derivés du fait de l’inmigration ou ceux autres (assimilés aux autres et néanmoins pires, plus irreductibles encore) derivés de la guerre civile. « N’ayant pas (eux) à se meler d’un conflit dans un pays etranger » comme il avait (sèchement) tranché à l’èpoque, Joris Van Severen, se démarquant ainsi des mouvements ideologiquement homologables partout dans le monde alors, au sujet de la guerre d'Espagne. L'exception flamande ou belgo/flamande, oh combien revelatrice -une de plus- de l´hispanofobie ou du complexe belgo/español ! (....) Et preuve de ce que je dis, l’apporte Christiane Stallaert proffesseure de l'Universié d'Anvers, hispaniste de renommée et spécialiste en « nationalisme etnique » (parmi les Espagnols) Et c’est lorsqu’elle disait que l’expression Jan Alleman (Monsieur tout le monde) n’a pas son equivalent en espagnol, que cela n’existe pas (sic) chez eux (chez nous), que dire un Espagnol et rien dire c’est la même chose, car il n’y a que des Espagnols de droite ou de gauche, c’est à dire indissociablement associés a une barrièrre (de tranchées) heritée de la guerrre civile. Bien vu en effet (1). Une autre preuve l’apporte Bruno De Wever (2), frère plus agé du dirigent de la N-VA. Et cétait dans des déclarations relativement récentes au sujet de la Catalogne où il décrivait la constitution espagnole –gran rempart contre les tentatives de secession, les plus solide et iébranlable à l´heure qu'ìl est- comme une constitution pas a part entiere. Car -venait-il dire- personne ici n’est dupe que ce ne fut qu'un arrangement ou compromis (bon marché) pour sortir du franquisme. Une originalité espagole (ou spanjole) et rien de plus, avec le (peu de) respect que cela mérite, sous-entendu. Et avec tout ce qui précède, il est aisé à comprendre que la tanscription littérale –tel que fut difusèe et publièe par la presse espagnole (Catalogne y comprise)- des déclarations –messages Tweeter pour la plupart- du successeur de Puigdemont, permettent de mieux comprendre tout ce qu’elles vehiculent de cru, d’authentique, « d’espagnol », donc de belligerant, d’irreconciliable (à première vue) et de hargneux, á des années lumiere de la douceur de vivre de ces « pays bas »-et ses confllicts linguistiques-, et toute sa force de déflagration –savoir de déchirure et de séparation, heritée nota bene de la guerre civile (qui dure encore)- sans qu’ìl n’y eut aucun besoin –pour des Belges- d’ínterprête ou de traducteur (d'espagnol) Bien sûr que non. Et devant le racisme et la xenophobie si grossiers, si primaires dont suintent les textes –flagrants scandaleux- mentionnès là-dessus, d'une personnalite si saillante de l’indépendentisme catalans, la réaction prévisible des Belges (francophones ou flamands) c'est –comme toujours- celle de faire semblant, et celle de faire comme s'íls ne savaient de rien, comme si cela ne les regardait de pres, comme s'íls n’avaient rien à voir avec des histoires d’Espagnols.  Pensez-y! Indépendance pour des autres seulement ? Vaut cela seulement chez des Espagnols ? (...)

(1): Bien vu mais un peu tard (hélas) Bien après la publication de son ouvrage –si tendancieux, bourré de préjugès (idéologiques aussi bien qu'académiques)-, "Etnisch nationalisme in Spanje" et le grand battement médiatique que cela amena et l’échange de correspondance entre nous deux dans le journal espagnol de Bruxelles, juste avant mon acte de protestation –et mon arrestation- devant le Palais Royal (mai 2000) lors de la visite du roi Juan Carlos en Belgique. Car il est fort a parier qu´elle vit chez moi alors-de ses yeux quelque peu èberluès-, un Espagnol de mentalité pas (tout a fait) comme les autres qu’elle avait croisés ou frequentés ici dan la vie de tous les jours, et au cours de sa carriére d´hispaniste en Belgique

(2): Illustratif au plus haut point en effet, ce dédouanement (habile)–de l’Espagne et ses affaires internes- de l´historien flamand. Et c’est de ce que j’appelle compromis a la belge (savoir, entre Belges) pour compte du passé espagnol ici, et en dernier ressort d’Èspagne et des Espagnols. Dans sa biographie de Staf De Clercq (1987) nèanmoins, Bruno De Wever prouve bien avoir compris –et réussi à exprimer à la fois- la vision lucide et à la fois nuancée du leader du VNV prenant distance (nette) pendant la guerre civile espagnole du nationalisme basque, alter ego des nationalistes catalans, aux yeux surtout, des nationalistes flamands (de ceux de la N-VA, comme ceux du Vlaams Belang d’ailleurs)

ADDENDA Il ne va pas non plus sans commentaire la germanophilie des nationalistes catalans –soigneusemnt passé sous silence par les medias belges plus engagés avec l’indépendance de la Catalogne. Elle avait eté montrée au grand jour par la guerre de Sécession, entre les Bourbons francais et la maison d’Áutriche, que l´historiographie en vigueur a présenté et expliqué toujours come un rejet catalan du centralisme des Bourbons et de la Monarchie absolute. Moins centraliste l’Empire des Habbourg ? Tu penses ! Et devant cete difficulté insurmontable en apparence, le principal historien contemporain du nationalisme catalan ne fit que se rendre à l’évidence –comme je le rappellais dans mon livre « Cataluña en guerra » redigé entièrement à Bruxelles, à la Bibliothèque Royale. « Oui, il faut en conclure –écrit-il, d’un ton quelque peu désabusé- les Catalans aimaient la maison d’Autriche » Il y avait en effet un fondement historique proprement ancestral à cette germanophilie (« austraciste ») dans le passé, qui remontait à l’époque –au milieu du Moyen Age (pendant la Reconquista) - où la Catalogne avait fait partie de l’Empire, la Marche hispanique. Et où ils prirent part pour leur compte à l’entreprise européenne des Croisades (la Castille et l’Aragon étant absorbés par la Reconquista, dans la Peninsule) Et ce chapitre historique catalan faisait figure ou jouait le rôle de titre de legitimité européenne, comme le rappelait l’archiduc Otto d´Habsbourg, ancien président de la Commission Européenne, lorsqu’íl s’exclama grandiloquent (et démagogique): « Enfin, les Catalans ! Presque mille ans l’Europe les attenda! », á l’occasion de la demande d’entree dans l’UE de la Catalogne comme état indépendant, fait par les indépendentistes. Mais cette germanophilie éclata surtout au grand jour lors de l’accueil enthousiaste, triomphale –et les documents graphiques ne manquent surtout pas- que les catalans reservèrent a Heinrich Himmler en 1939, dans les rues de Barcelonne, venant juste de se terminer la guerre civile espagnole. Dyalectique Nord-Sud â l’oeuvre dans le conflict catalan, tel que l’expriment le textes (hispanophobes) transcrits ci-dessus ? Soit, mais de quel Nord s’agit-il ? De la France et l’Angleterre qui l’emportèrent sur l’Espagne lors des guerres de religion, ou de l’Allemagne et l’esprit nordique qui furent pour la littérature en catalan de l´âge moderne –voir par exemple Joan Maragall- principal motif d’inspiration ? Catalogne à la croisée des chemins. Entre le séparatisme, calqué de celui des flamingants –N-VA ou Vlamms Belang- et les courants identitaires gravitant autour du Front National.

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