mercredi 24 octobre 2018

SAINT-JOSSE, ET LE GRAND REMPLACEMENT

Saint- Josse, je connais, ne soit-ce qu’un peu. Du temps il y a quelques années dans mon parcours itinérant à travers l’agglomeration de Bruxelles, les trente et un ans que j’ai vecues ici en Belgique, où j’avais habité (pour quelques mois à peine) dans un quartier de 1000 Bruxelles, limitrophe –rue Philippe le Bon- avec cette commune conflictive (les flammes couvant dans les cendres, le moins que l’on puisse dire), par laquelle le scandale maintenant arrive, et cela aura été le jour des dernières élections communales où des choses –des tricheries e irrégularités de toute sorte- sont arrivées même dans l’isoloir (on est ici en Belgique ou dans ces republiques bananières de l’Amérique Centrale,de grands patriarches de la legende et du « boom » du roman latino americain ?), qui sont en train de voir la lumiere du jour les heures qui courent. Et un signe avant-coureur ou une étincelle (au rouge) de ce grand esclandre l’offrit peut-être la polémique eclatée au grand jour dans cette commune à la veille des elections et en pleine campagne donc, entre, d’un coté, l’échevine ten nooddoise, Zoe Genot (voir photo plus bas), militante écolo toute feu toute flammes, et figure emblematique du courant disons multiculturelle (savoir pro-immigrés) et partant hors de tout soupcon –de racisme anti-immigré, anti-turc ou du genre qui soit- , et de l'autre, le grand patron ou manitou (musulman ) de la commune –bourgmestre en fonctions- , Emir Kir (voir grande photo), à la fois figure emblematique (à commencer par son nom) de ce ghetto turc, né et grandi discrete et silencieusement et non moins sûrement dans cette commune les dernieres décennies, au prix de sa fisonomie de jadis et sous les décombres du passé et de la mémoire toujours vivante ma foi de certains de ses anciens habitants, flamands francophones (à l’origine) de preference, tels qu’Eric De Kuyper, né et grandit dan cette commune dans ces mêmes quartiers que j’aurais fequentés bien d’années plus tard, où je l’avais croisé, lui, sur les mêmes lieux justement un jour tout à fait par hasard, lorsqu’on avait echangé quelques mots aimables, evocant les temps révolus dan ces quartiers de Saint-Josse qu’il fait théâtre privilegié de ses romans –en neerlandais- inspirés dans une memoire familiale, la sienne et celle des siens, qui vient recouper à peu près celle du Bruxelles des années de la Seconde Guerre Mondiale et celles de l’occupation allemande. Une et même Bruxelles pourtant? Niet waar ! Comme disaient en guise d’annonce et d’avertissements les films de Hollywood projettés en Espagne il y a belle lurette, toute ressemblance avec la réalité n’est qu’une pure coincidence.

Pauvre Zoe ! Ne s’en doutant peut-être pas de l’obscur laberinthe sans issue où son idéalisme écologiste, et antiraciste -cela va de soit (et un tantinet posmarxiste aussi ?)-, l’aura fatalement amené, comme semble l’illustrer la polémique empoisonnée et empoisonnant au plus haut point où elle se sera vu plongée, à contrecoeur certainement, où elle en aura vu de toutes les couleurs, traitée de raciste, de candidate de « tous les rascards » etcétera ecétera... par ce fidèle d’Erdogan (plus Belge que les Belges, tu penses !) comme elle ne se sera jamais vu traitée auparavant. Pour le seul delit, en outre, de vouloir rassembler autour d’elle l’opposition a l'équipe comnmunale, à la coloration ethnique comme il n’y en a pas trois celle-ci, ma foi. Fantasme, espectre du Grand Remplacement, plus visible peut-être dans cette commune turco/belge, qui n’est pas une commune comme toutes les autres, ni comme Molenbeek non plus, loin de la ? (...) C’est ce qui me venait fatalement a l’esprit parmi d’autres idées chacune plus noire que les autres, assailli en effet de la plus noire des melancolies, tandis que j’arpentais les rues le soir arrivé, de retour chez moi tout simplement, et lorsque je divisais en descendant par la chaussée de Louvain la belle eglise baroque (o néobaroque), place Saint-Josse, au fond, relique artistique et emblématique du XIXe et vestige emblématique au plus haut point de la période espagnole -que les Belges veuillent le reconnaitre et le rappeler ou pas-, eclairée la nuit par des projecteurs qui venaient à pointer et à rehausser davantage, si besoin en était, cette belle eglise (spectralement) desaffectée, toute en lumiére et entourée des ombres (inhospitalières, si non menacantes) du quartier étranger environnant, comme si elle voulait à elle-seule symboliser le passé inalienable –et avec lui nota bene la propre identité- sous le risque sérieux, inminent, d’être definitivement enterré ou englouti par ce phénomène rampant. Comme l´eglise de Sainte Sophie à Constantinople, quel Européen, Belge ou pas Belge, pourrait trouver la comparaison moins pertinante, ma foi ?

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