mercredi 2 octobre 2019

"RADIO-TRAITRE" HEROLD-PAQUIS?

("GUERRE CIVILE EUROPÉENNE" n· 20)
« Radio-traitre », ainsi nomme dans son titre de la couverture, un ouvrage apparu ces derniers jours dans les vitrines de la librairie universitaire à l’entrée de l’ULB, le journaliste français Jean Hérold- Paquis, figure de relief de la Collaboration et mort à la fin de la guerre, exécuté par pendaison après avoir été inculpé et condamné -sans se renier en quoi que ce fut- pour un délit de (haute) trahison de par ses allocutions radiophoniques germanophiles pendant l’Occupation, des chroniques de guerre purement sans d’autres connotations, celles néanmoins enregistrés et entendus tout au long de son jugement dans la salle d’audience comme seule charge à son encontre-, sans d’autres preuves ni temoignages, ce qui aujourd’hui ne laisse pas de poser des questions. Et ce par quoi il passa automatiquement à faire partie d’une catégorie particulièrement honnie par la bienpensance, celle des propagandistes de guerre, à coté de William Joyce (« lord Haw-Haw »), de John Amery (fis d’un Lord), et de Philippe Henriot. Sans oublier non plus, bien sûr, Ezra Pound (...) Un perdant ayant fait le mauvais choix, certains seront tentés de se dire. Un incivique de plus diront certains en me lisant. Pas tout à fait
comme tous les autres, vous en conviendrez, et même s’il était ainsi, cela ne me dissuade pas –loin de la !- de prendre sa défense ou de faire entendre (post mortem) sa voix (si magnétique aux dires de ceux qui l’entendirent dans son moment) Il paya pour ses chroniques (de guerre) radiophoniques et surtout pour son parcours politique d’avant-guerre en Espagne dans la guerre civile, où il s’engagea, dans l’unité française de volontaires -la Bandera de Jeannne d’Arc- du coté des Nationaux, et accrédité auprès de Franco lors de l’arrivée vers la fin de la guerre civile à Burgos du Maréchal Petain, en tant qu’Ambassadeur. Plus que suffisant pour engager –comme ce fut le cas- sa réputation et son avenir. Et il est fort à parier en effet que ce fut son engagement espagnol plus que toute autre chose ce qui pousse a le clouer a nouveau au pilori certains a l’ULB (...) , faute peut-être d’autres accréditations –d’anti-franquisme, je veux dire- du moment des faits (savoir pendant la guerre civile), et j’enjoigne ici à prouver le contraire de ce que j’affirme ceux qui en me lisant se sentiront choqués ou scandalisés.

C’était un catholique d’ailleurs, Jean Hérold Paquis, ce qui fut majoritairement le cas en France pour d’autres figures de la Collaboration, et en Belgique la règle pour ainsi dire (sauf un courant de la gauche, fllamande aussi bien que francophone, dont Paul Colin, qui confirme l'antérieur ). Ce en quoi –comme soutint Dominique Venner dans son Histoire de la Collaboration- la Deuxième Guerre Mondiale afficha au -delà de son caractère de guerre idéologique –marxisme versus nazi/fascisme- le visage d’une dernière guerre de religions. Ce qui vient illustré en outre par un fait que j’appris dès mon arrivée en Belgique (1987) lors de mon passage par l’ULB, que celle-ci,–aux dires de l’un de ses membres qui me le confia- ne comptait dans son corps professoral que des athées (autant dire des libre exaministes) et quelques protestants (sic) Comme moi même j’eus par la suite occasion de le constater. Guerre civile européenne en tout cas, la Seconde Guerre Mondiale. Arrêtons donc, de grâce, ce conte de bons et méchants et arrêtons surtout de régler des comptes du passé aux frais du présent, et du futur d’Europe surtout, menacée par un grand remplacement (sic), et dans son identité et dans sa Mémoire (de civilisation) et dans son existence même, et ceci de par une immigration en masse non européenne, patronnée ici et ailleurs par la classe politique -au nom (sacré) de l’anti-racisme- comme une sorte de revanche des vainqueurs contre les vaincus en 45. Mieux que des inciviques, des étrangers, ce fut (à ne pas en douter) la consigne a tous les niveaux depuis lors, et le résultat –qui relèvent de la simple évidence d’ailleurs- nous le contemplons aujourd’hui. Ce qui ne fait que grandir chez beaucoup des Belges -"un sur deux"- apeurés voire angoissés devant le phénomène de immigration, la figure de Leon Degrelle, repoussoir attitré de l´histoire et de l’historiographie belges. Pas plus que ça.

Traitre ? Ainsi il a été classé par les historiens et jugé par la justice qui lui condamna à la peine de mort, une condamnation toujours en vigueur au jour où nous sommes (...) Et ce fut en vertu de la figure de Haute Trahison, version moderne (et démocratique) de celle du crime de lèse-majesté. Quoi qu'íl en soit, il ne fut pas condamné pour autant a la « damnatio memoriae », ce que certains ont du mal à admettre de nos jours. Halte donc à la guerre de mémoires! Et pour commencer, entre Belges et Espagnols. Et entre Wallons et Flamands (...)

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