Car tout se passait conme si Rome, le Saint-Siège voulait (a tout prix) se réconcilier –de par un complexe ou sentiment de culpabilité indéniable- les jeunes prêtres et séminaristes de la FSSPX, les ramenant douce et le plus silencieusement possible au bercail (ou au sérail) au prix d’enterrer, encore plus, la mémoire de son fondateur, sous des plaques d’oubli et de discrédit et le poids (encombrant, écrasant) de la condamnation –peine d’excommunication nominative (ferendae sententiae)- qui le frappe toujours et que les autorités vaticanes –à ce qu’il semble de tous ces rencontres et négociations en vue d’un rapprochement- n’auront nullement songé a lever, loin de là. D´où l’exclusion foudroyantes de leur sein de certains de ses membres comme l’abbé Richard Williamson (parmi les plus anciens), dont les déclarations négationnistes à la presse allemande s’en seront suivies d’une grande tollée dans les médias et dans les milieux catholiques, et des professions de foi anti-maurrassiennes d’autres de ses disciples -du genre « Monseigneur Lefebvre maurrassien ?, tu penses!"-, que je me sens en mesure –et dans le devoir- de contredire par l’un de mes temoignages « in visu » -parmi bien d’autres de ses propres lèvres ou de sa plume- et c’est surtout d’une préface quíl avait écrite pour un ouvrage d’un auteur catholique traditionaliste (et maurrassien) quíl avait posé bien ostensiblement, le livre bien ouvert à ces passsages sur la table où nous nous trouvâmes, lors d’une audience ou rencontre de quelques minutes qu'íl m’avait accordée, accompagné d’autres, dans la salle a manger du seminaire. Une préface qu'íl avait voulu rubriquer par la citation (texto) « La Démocratie c’est le Mal. Maurras » (dans la meme citation mentionné l’auteur de celle-ci), de sa belle lettre caligraphiée ecclésiastique et elégante, si personnelle et caractéristique qui retinrent mon attention et ma mémoire jusqu’aujourd´hui. Et la signification idéologique –dans un sens maurrassien (cela va de soi)- et dans la personnalité et dans la trajectoire de Monseigneur Lefebvre vient être encore illustré et accentué par son (triste) final, condamné par la justice francaise –sous la présidence de Francois Mitterrand, et suite nota bene à une plainte de la LICRA-, peu de temps avant sa mort, déjà malade, pour délit d’islamophobie, quelque chose dont les contours et développements méritent bien qu’on s’y arrête en effet au fil de notre raisonnement.
Et de ce que dans cet article nous voudrions vous dire ou faire comprendre et en particulier certains des propos relatés dans la presse qui lui valurent sa condamnation dans les tribunaux (un cas insolite d’ailleurs dans l´histoire de la République française depuis les temps de persécution religieuse du « père » Combes ) « Le droit chrétien ne peut pas concorder avec le droit islamique. Les musulmans ne peuvent pas vraiment être catholiques, ne peuvent pas vraiment être français. Il ne faut pas leur permettre de s’organiser ni sur le plan politique ni sur le plan religieux ». « Et, si la construction de mosquées se poursuit, -il ajoutait, ce qui mit le feu aux poudres-, ce sont vos femmes, vos filles, vos enfants qui seront kidnappés, et emmenés dans des quartiers réservés comme il existe à Casablanca », fort sans doute dans ce qu’il disait de son expérience coloniale –colonialiste diront certains (non moins réaliste pour autant , et vraisemblable, crédible pour tout dire)- du début de sa carrière dans des territoires africains de l’ancien Empire français, en tant qu’ancien délégué apostolique -et archevêque de Dakar (au Senegal) pour l'Afrique occidentale.
Et on cria aussitôt au scandale, ce qui était fort prèvisible d’ailleurs, car il n’avait fait que mettre le doigt sur la plaie, et c’était de l’irréductible incompatibilité de la Charia –loi islamique- non seulement avec le droit chrétien mais avec le droit civil des pays européens (civilisés) –ce qui vient d’être (fort à propos) rappelé par le mandataire russe, Vladmimir Putin-, et en particulier de par ses normes et oukases et interdits dans tout ce qui de près ou de loin touche les bonnes mœurs, et plus en particulier le sexe et plus encore (nota bene), la séparation des sexes. Et ceci dans tous les instants et dans tous les scénarios habituels de la vie de tous les jours, notamment dans des espaces ou des domaines particulièrement exposés à leurs exigeances et a leurs outrances, tels que les piscines, les bars, cafés ou établissements publiques, et n'en parlons pas de boites de nuit, bien évidemment.
Ce qui fait irresistiblement naître dans des esprits bien formés -libres de tabous je veux dire, des « à priori » et des préjugés- un sentiment qu'on pourrait bien qualifier de "islamonausée" -comme nous le voyons, et pas "d'islamophobie", comme ils aiment être vus et regardés habituellement-, et c’est devant les exemples innombrables (et incontestables) de violence et d’assassinats mème, n’ètant commis que dans le but d’effrayer et dissuader des centaines de milliers de jeunes femmes, afin de leur empecher de jouir de leurs droits humains, á choisir leurs partenaires (sexuels), leur facon de s´habiller et leur style de vie. Et ce qui devait clore la trajectoire de l’archevêque francais –devant l'incompréhension et le manque d’empathie et de solidarite (flagrantes) de ses plus proches disciples et collaborateurs (et à commencer, les superieurs et dirigeants de la FFSPX, qui lui laisserent en rade dans la tourmente, pure et simplement ) (...) loin d’etre purememt anecdotique, renoue en pure logique avec les positions qui furent le fer de lance de son combat, en matière de politique religieuse, ou pour employer un eufemisme à peine, de droit public chrétien, et c’était de par ses postures ouvertement favorables a la confesionnalite de l’État. Là où il fut carrément contré par la personnalite ecclésiastique, la formation théologique et les jugements doctrinaux solides, sans faille, du futur pape Benoit XVI –Cardinal Ratzinger, préfet alors du Saint-Office (Congrégation pour la Doctrine de la Foi)- qui défendit face à Monseigneur Lefebvre et aux traditionnalistes –chargé des raisons d’ailleurs- la continuite du magistère catholique ecclésiastique avant et après Vatican II sur ce point, savoir, la confesionalité de l'État, qu’il entendait obsolet et abandonné par l’Eglise au siècle dernier. Ce qui en pratique ce fut bien le cas. Et ce en quoi il n’enfreignait pas moins nonobstant, –explicitement d’ailleurs- , les décrets et enseignements de l’Eglise lors de la crise moderniste, notamment le Syllabus, le décret Lamentabilis, et l’encyclique « Mirari Vos », pafaitement obsolets et périmés pour lui aussi. Car c’est un longe parcours en effet que d’abjurer de facon a peine feutrée la doctrine traitionnelle comme le fit l’Église au concile, pour finir par acepter d’abord, et embrasser bien prochainement d’après toutes les prévisions, une autre confessionalité. Celle de l’Etat Islamique. « Para un viaje así, querido Sancho, para qué necesitabamos alforjas », dit Don Quichotte dans l’un des passages de l’ouvrage de Cervantes le plus célèbre. Pour un voyage pareil, pas besoin de quoi que ce fut, Sancho, mon cher. Monseigneur Lefebvre controversé ? Et plus actuel que jamais!
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