mardi 5 décembre 2023

A TES PIEDS PRINCESSE!

 


Le duel, comme l'anarchisme, voilà deux marques ou fléaux de la société française qu'emporta derrière soi la Grande Guerre, sans dire adieux, (comme on dit chez nous) à la française. Et il ne vient de le sortir de l'oubli comme par ricochet qu'à l'aide d'un film à l'écran depuis hier,  en avant-première dans une salle du centre de Bruxelles. En mettant au grand jour un épisode vrai quoique invraisemblable qui prête l'intrigue au film projetant au devant de la scène sa principal protagoniste, Doria TILLIER, grande princesse du septième art dans sa version de cinéma français et des festivals de Cannes, dans le rôle surprenant et inattendu de championne en avant-garde de la cause féministe, qui se bat en duel en défense de son honneur de femme, et s'en sort tant bien que mal de l'épreuve, son charme de femme et d'actrice du premier rang sain et sauf et c'est ce qui compte le plus pour nous cinéphiles dans l'âme depuis peu que je suis, et inconditionnel admirateur d'une des étoiles filantes de l'industrie du show business, dans un rendez vous cette avant-première que je ne m'aurais jamais pardonné de manquer pour le reste de mes jours. Chose faite, au bout d'une projection teintée de réalisme bon teint qui ôte de nos yeux les quelques écailles qui nous restaient, et sur la violence comme sport, et sur la défense de l'honneur dans une variante -le duel au premier sang, au pistolet ou à l'épée, dans des "salles d'armes" de préférence- faisant mouche au-delà des Pyrénées les derniers siècles et glorieusement inconnu dans le pays réputé justement pour sa conception pointilleuse -"caldéronienne"- de l'honneur. Manque de démocratie ou priorité de l'état de droit et de son usage et exercice exclusif ou privilégié de la force? La question se pose. Et notre héroïne entretemps, et dans la vie et dans la scène, s'en sort -a une éraflure et des gouttelettes de sang près- miraculeusement intacte et dans son corps et dans son visage. 

Et la voilà sans croire à nos yeux éberlués, à  quelques mètres devant nous, pour nous rassurer, et du charme de son sourire et de son profil svelte et de sa figure, féminine.(et je m'en excuse, ma masculinité, si non, quelque peu battue en brèche) Toujours est-il que la avant-première s’achève dans la joie et la bonne humeur, le chevalier blanc improvisé aux pieds (comme il faut) de sa déesse. Ou sont-elles nées ces princesses du septième art pour rien d'autre que pour encaisser les fleurs roses et blanches des princes fleur/bleus, qui osent ainsi ravir seuls entre tous -au-delà de toutes nos timidités et complexes- le (Saint) Graal de leurs seins et de leur corps -une façon de parler-, de leur charme et leur vedettariat (princière)? A tes pieds, Princesse!   

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