mercredi 14 février 2024

MAL INDECIBLE OU FATALITE?



Nazisme, Hitler, « fatalite allemande » Voilà ce qui était dit hors de tout soupçon par quelqu,un vraiment insoupconnable en effet, personne d,autre que Ernst Niekisch, d,un passé « nazi» dans ses debuts, et figure emblématique de ce qu,on convient d,appeler national-bolchevisme, et exposant non moins emblématique de la Résistance allemande qui lors de leur rupture définitive avait appelé le Führer de cette façon-la dans le premier de ses livres, ce qu’il allait payer cher en termes de peine d,emprisonnement et persécutions, pendant les années de la guerre, après quoi -frappe de cécité- il s,en alla à  la RDA ou il devint’ jusqu'à la fin de ses jours, membre de leur Bundestag. Et c,est qu’il nous vient (fatalement) a l’esprit à la vue du film  « Zone d’intérêt », avec Aschwitz et la Seconde Guerre Mondiale de toile de fond, et de personnage central Rudolf Hoss, chef nazi du camp dénommé, condamné pour crime de guerre à Nuremberg et mort par pendaison. Car le contraste cathartique, liberateur, purificateur entre le Mal indecible et la routine d,une réalité la plus banale, c’est de toute évidence ce qu’on veut montrer à tout prix dans le film et c’est justement ce que l’on ne voit pas’ et on ne sent pas, aux dires no seulement de moi mais des critiques des spectateurs étalées dans Internet’ hors de tout soupçon à nouveau. Une logique infernale de guerre mondiale, totale c,est ce qu,on voit où on déduit à la place, d,un prime abord. Et avec cela, l’arrière fond socio/culturel allemand’,  et leurs fatalités historiques egalement, parmi elles et au premier lieu lorsqu’on pense à Rudolf Hoss ou à Martin Borman -a qui le film lui montre très lié- à des vieux fantômes nichés dan les épisodes les plus enfouis de l,histoire allemande tels que la Sainte Vehme -préfiguration de l’organisation Consul (OC), moitié société secrète, moitié milice armée, de laquelle l,un et l,autre avaient fait partie-, dont parle MARX dans la période du Manifeste Communiste. curieusement, comme d,une réalité pressante et pesante à la fois’ mais difficilement contournables, c’est vrai, non moins que d,autres phénomènes comparables de l’histoire d’Europe contemporaine tels que les tribunaux en France à la Revolution, laTcheka lors des procès de Moscou, ou plus loin dans le passé, la Maffia en Italie, ou en Espagne, la Sainte Inquisition. « « Malaise de ne rien ressentir », « l’émotion ne passe pas », « tout est dit en un quart d’heure et en suite on tourne en rond », « très esthétisant mais creux », et tout a l,avenant, de ces commentaires épars, perdus, et non moins illustratifs de l,ordre paisible et indéniable et de la discipline politique et également sociale que le film réussit incontestablement à montrer, et veut à la fois et à tout prix stigmatiser comme le Mal, mais qui ne passe pas, ou pas tout a fait  dans ce bon film (2) Dommage!

(1) Marx, en « People,s Paper » de Londres’ le 14 avril 1856, cité en « Marxismus und Industrielle Revolution », de Ernst NOLTE,  Klett-Cotta, , Stuttgart’ 1983, p.462

(2) Basé néanmoins, ce beau film, dans un témoignage -celui de Rudolf Hoss- soumis à caution: et sur le plan de l,Histoire -de par les allégations de torture, de certains auteurs tels que Robert FAURISSON-, et sur le plan du droit procesal -concernant les témoignages à charge des accuses- actuellement en vigueur

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