Bob Marley, sa mystique rastafarienne -de Rastafari Makonnen/Hayle Selassié, empereur d’Ethiopie et dieu incarné (par dessus le marché)- sa musique reggae, et le hasch (…), tout ce qui nous vient a l’esprit, à la convocation de son nom et de sa figure atypique et singulière, et tout ce que nous en rappelle, en nous éclaircissant savamment ce bon et convaincant film -« Bob Marley: one love »- qui réussit à lever en toute beauté tout un flot d’interrogeants qui planaient pour son compte sur nous (tous), merci. Du mystère de sa vie, de son engagement et de ses origines. Fils d’un blanc, un père -sans honneur?- qui n.avait pas voulu le reconnaitre, plongé dans une Jamaïque tiraillée et ravagée par les affres de la guerre civile -d’autant plus cruelle qu’elle était sourde et invisible ou presque (non déclarée)-, à mille ans (lumière) du foyer idyllique chanté par Harry Belafonte dans son inoubliable « Jamaïque Farewell » -, il aura trouvé sa voie, la frayant aussi a tous ceux qui le suivaient, dans la prêche d’un message généreux et utopique à la fois, d'unité, de réconciliation a l’ombre d’un ideal de nationalisme pan/africain, et d’une monarchie de droit divin, ayant la force d.entrain malgré son anachronisme, ce qu’il arriva à prouver. D’ou son attrait, son rayonnement et la place indéboulonnable dans la mémoire collective bien des années après sa mort tel que ce film arrive à nous le montrer. Enveloppé, tout cela dans la fumée du hasch’ diront certains. Des impondérables relevant d’un choque de cultures, signe de temps, d.une époque qui nous invite -par la force des choses- à vivre avec, à tous les européens habitants et rejetons d’un vieux continent, qui fait aujourd’hui -de trop?- figure de forteresse assiégée. Qu’un simple détail dans la perspective du temps écoulé depuis sa mort en effet. Mais en somme -se demanderont certains- que nous reste-t-il de lui? Sa musique quoi qu’il en fut. Car de par son côté apaisant’ , reposant, elle m’avait bercé -je me rend compte maintenant à peine- tous ces mois perdu dans ce monde de paysage lunaire que fut pour moi l’ Espagne retrouvée, le traumatisme me pesant encore et dans mes nerfs et dans mon cerveau, de toutes les années passées derrière les barreaux. Un souffle de liberté’, ce que Bob Marley et sa musique furent pour moi. Pour ça, je luis devais cet article, et une place d’honneur dans mon blog, c’est vrai.
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