Jeux de miroirs sur la Seconde Guerre Mondiale en Belgique: ¿Qui les bons et qui les mechants, ou plutôt qui passe pour les uns et qui pour les autres ?: Pour moi, après trente ans de séjour ici, la chose es claire et ce jeu d'ímages superposèes est devenu (vite) fade et sans intéret. Celui d’une guerre de propagande – et du conte qui inevitablement va de pair, de bons et de mechants, de blancs et de noirs (ou de bruns)- poursuivie sans relache sur la Seconde Guerre Mondiale presque aussi virulente et acharnée –je dis bien presque-, que sur la guerrre civile espagnole. L’affaire était donc reglée, pour moi. Et cela explique que je ne reviens pas de ma surprise, devant le reportage, dans son dernier numéro, du principal hebdomadaire belge d’opinion et d’actualité, d’expression francophone, « l’Express-Le Vif », d'un titre on ne peut plus signficatif, avec un relent qui ne l’est pas moins, à aveu ou à autocritique. « ¿Pour quoi les résistants belges sont les oubliés de notre histoire ?" à ajouter un autre, paru un peu plus tôt dans la même publication, qui lui aura servi de préambule ou de préparation, « ¿Pour quoi tant de haine en Flandres contre la Résistance ? »
De cette « aversion flamande » j’en savais un petit peu de mes annés de sejour en Flandres, -dès mon arrivée en Belgique-, ce qui m’étonne et me surprend fort par contre, cést cet oubli de la Resistance coté francophone, qui me fait penser a une plaisanterie (mexicaine) de l’acteur de cette nationalité, Cantinflas –inoubliable dans les pays de langue et de culture espagnoles- et de l’un de ses innombrales films aussi inoubliables que de peu de qualité, que le génie de l’acteur qui etait son principal protagoniste à la fois réussissait en quelque sorte à racheter aux dires de certains. « Vous pouvez penser de moi que je suis une femme égarée (« perdida ») », dit à Cantinflas, la belle du film, quíl vient de rencontrer (à nouveau) sur le comptoir d’un bar de nuit. Egarée ("perdida", perdue) ? retorque-t-il d’un air surpris et amusé, « ¡mais si c’est partout que je vous rencontre, parbleu ! ». ¿Oubliée la Résistance et ses héros (ou ses principales figures) de la Belgique francophone, de son histoire de ses lieux de mémoire officielle ? Sérieux ? C'est vrai, honnêtement parlant -si on essaie d’écarter l´´hypothèse à écarter à tout prix (celle de la provoc)- qu’ils ont eu droit à moins de matracage dan le souvenirs officiels que les héros et anciens combatants du 14-18 (et leur recit de bons et de mauvais) pour qui le temps ne semble pas passer du tout, ma foi (surtout arrivées, une après l’autre, les fêtes de l’Armistice) (...) Le monuments et les noms de rues ne cessent (partout) en tout cas de nous le rappeler. Dans un pays placée –par sa situation géographique- sur la ligne de frontière du monde protestant, par définition iconoclaste. Au point que la fièvre évocatrice –résistencialiste, je veux dire- risque fatalment d’évéiller la vieille tentation partout, a la moindre occasion, comme cela s’était averé il y a déja une quinzaine d’années, juste après mon passage au Barreau (néerlandophone) de Bruxelles. Où l’un des tenors du barreau francophone de Bruxelles, avait eté pris en flagrant d´élit –absout postérieurement par le tribunal- de déboulonnage de la statue énorme et imposante, placée, très voyante, à l’intérieur du Palais de Justice de Bruxelles, en honneur d’Édmond Picard (1836-1924), socialiste belge bon teint et en tant que telle placé -jusqu’alors- du bon coté de la ligne de partage des bons et de méchants (de la Première et de la Seconde Guerre Mondiale), et ayant le droit donc, en tant que tel, a toutes les honneurs. Mais dont l’avocat brouillant se serait au fil du temps avisé de decouvrir des passages –jusque lá oublié soi disant- au relent par trop fort antisémites parmi ses textes. Ce qui le poussa, lui, au déboulonnge, et la recherche officielle –et les tenants du politiquement. et historiquement correcte-, à une sage et vaste manoeuvre stratégique d’eclairage –et récupération et réhabilitation- et mise au point. « Des resistants de la vingt-cinquième heure », des vandaliseurs, des tondeurs des femmes suspectes (ou suspectés à tort et à dessein) de colusion et acoquinage avec l’occupant allemand, des profiteurs qui s’enrichirent vertigineusement aux frais de l’áppauvrissement des familles des ceux tombés -tous jeunes pour la plupart- de l’autre coté (sur le front de l’Est) C’est l’image à effacer de toute urgence- qui vient de ressortir dans l´opération -de rappel et de lavement d’image- du reportage mentionnné là-haut. Des héros oubliés o mal connus ? Et à leur coté, ou en face, des felons, des traitres et des collabos hissés au rang des figures télégeniques (sic) telles que Leon Degrelle?, dont le portrait –sur la photo celèbre (voir ci-dessus) devant le Palais de la Bourse, en casque et uniforme allemands, monté sur un char des Waffen-SS, en compagnie de ses deux petites, et acclamés par la foule (en 1945 dejà !), de retour du front de l’Est- ne pouvait pas moins d’orner, on dirait, presque en solitaire, ce reportage sur la Résistance belge. Des images, des instantanées enfouies au plus profond de la mémoire collective des Belges, et on n’y peut rien : malgré les efforts en vue de les contrecarrer, des médias et de l´historiographie et mème de la memoire officielle et ses innombrables haut lieux qu’en honneur des « bons » auront été erigés (aux frais de l’état belge) Un détail oublié, signal que la historiographie officielle, aussi revisioniste ou contemporatrice se veuille-t-elle, passe sur la figure du leader rexiste comme sur la pointe des pieds. Et c’est la circomstance ou le détail –rien qu’un petit détail- que Leon Degrelle reste, malgré tout ce qui semble lui reconnaitre le reportage –de popularité indéniable, et de sa place incontestable dan les mémoires, auprès des franches assez étendues de la population—condamné à mort (par contumace, pour délit de collaboration, savoir sédition, je m'excuse, haute trahison), par la justice belge (...) Et malgré que d’être plébiscité, ne l’oublions pas, aussi du coté flamand tel que l’avait montré l’incroyable audience –de 800.000 télespectateurs (800000)-, du programme qui lui consecrait une attention toute spéciale, retrasmis par la BRT et repris à nouveau en 1989 lorsque je sejournais en region flamande mes premiers temps en Belgique, « Het Nieuwe Orde », et dont le, présentatur et animateur principal, Maurice de Wilde -tombé en disgrace juste après-, n’échappa non plus á la vindicte de médias belgrs ? Héros ou terroristes, voire des assassins les résistants ? Le vieux debat risque d’ètre relancé –avec des réportages pareils- et avec cela risquent d’être rouvertes les vieilles blessures également. Comme cela a eté bien le cas –sans émouvoir peu ou prou les Belges- au sujet de la guerre civile espagnole. Penchons nous donc dans ce souci –d’apaisement, de reconciliation- , du coté non pas des bourreau mais des victimes. De l’une de plus notoires ou connues, celle du petit frère de Leon Degrelle, handicapé, -muni d’un appareil otophédique au pied- et tué dan un attentat jusqu’aujour´hui non éclairci et vraisemblablement donc oeuvre de la Resistance- alors qu'íl desservait tranquillement sa pharmacie dans leur terre natale de Bouillon. Ou Paul Colin, journaliste, écrivain, éditeur, mécène et animateur dans le monde de l’art et de la culture, tué –pour délit de collaboration. Sans preuves majeurs, outre son look, moustache hitlerienne, cible de tous le soupcons et ayant la tête, donc forcément, de quelqu’un de mouchard, d’etre acoquiné avec l’occupant, par les ouï-dire, sans preuves jusqu’à présent-, devenu la cible d’un attentat meurtrier en pleine rue à Bruxelles, par un résistant –jeune étudiant, exécuté par les allemands- qu´honnore toujours le nom d’une rue de la commune d’Ixelles (ou j’habite) Oublié la Resistance en Belgique ? Mais arretons de faire de la victimisation tant honnie –a juste titre- chez les autres et rendons hommage aux vrais héros du mauvais/coté, celui des méchants fascistes ou nazifascistes, pas, pour une fois, celui des des antifacistes ou des démocrates (les bons) A ceux de la Legion Flamande ou de la Legion Wallonnie tombé sur le front de l’Est –dont beaucoup d’entre eux (ce qui me fut appris par un professeur de la VUB, dans son cours, hors donc de tout soupcon) tombés, sur le champs de l´honneur, à Stalingrade-, et même aux survivants d’entre eux, tous jeunes, « teen agers » pour la plupart, qui eurent à affronter l’incomprension voire l´hostilité et le mepris, lors de son retour, tel que le raconte Hugo Claus –dans des scènes hors pair littérairement parlant- dans « Le Chagrin des Belges » Pourquoi ceux-là, les Collabos, son tellement remémorés dans l´histoire ou la littérature, -et dans les mémoires- et pour quoi les autres, les Resistants, sont-ils en échange pure et simplement oubliés ? C’est la question primordiale a laquelle le reportage en question manque de donner une réponse claire, à peine par la voie feutrée des ouï-dires ou des allusions. Il nous en fournit néanmoins beaucoup de pistes, d’où le coté passionant et révélateur de sa lecture. Des nombreux actes de banditisme furent perpetrés sous couvert d’actions de la Résistance, peut-on y lire, de l’avis d’un historien de la ULB –hors donc de tout soupcon également- qui sert des principal référant aux auteurs du reportage qui est, on dirait, vertébré autor de ses témoignages, de préférence. Lorsqu’íl dénonce, par exemple, la chasse aux « titres de resistant armés » qu’organisait les mêmes groupes ou mouvements qui en seraient leurs principaux bénéficiaires après la guerre, ou l’appropiation par la coalition anti-royaliste –de gauche et extrème gauche- lors de la Question Royale (1945-1951) de la cause de l’antifascisme et de la Résistance. Ou lorsqu’il explique que les commémorations de la Deuxième Guerre Mondiale devinrent vite après la guerre, en Belgique, le champ de bataille privilegié des revendications linguistiques, de deux cotés de la barrière d’ailleurs. Un cas fort illustratif me semble pertinent en extrème, arrivés ici, de pointer parmi les groupes faisant partie de la Rsistance belge. Ce fut celui de l’Ármée Secrète, pionnier de tou les groupes résistants, dont le chef –un flamand d’expression francophone (ou bilingue)- Alfons Hornaerts, mort en deportation en Allemagne, attira mon attention il y a longtemps dans l’un des articles de ce blog placés sous la rubrique –comm celui-ci d’ailleurs- de « guerre civile européenne » L’Armée Secrète dont le nom retrouva des échos et résonances tres loin d’ailleurs dans le temps et au delà des frontières de la Belgique, et ce fut dans l’OAS (organisation de l´Armée Secrète) lors de la guerre d’Algérie, ne fut que le poussin o rejeton, une fois la guerre éclatée et au moment de l’occupation allemande, de la Légion Nationale -des suppletifs de l’armée belge remontant dans son origine à la Grande Guerre (du 14-18)-, qui fut nota bene le principal groupe en Belgique à faire des campagnes et des mobilisations de rue en faveur du camp franquiste lors de la guerre civile espagnole, allant donc dans ce sens plus loin (de beaucoup) que le mouvement rexiste de Leon Degrelle qui s´en tint toujours –au-delà du plan de la propagande stricte- irréprochablement (et prudemment) derrière le lignes rouges –de prise de distance, et de neutralité- établies par le comité de Non Intervention mis en place par les puissances ocidentales –notamment la France et l’Angleterre- en rapport avec la guerre d’Espagne. Et il est aisé de les reconnaitre derrière les traits autoritaires et fascisants (sic) mentionnés dans le reportage, dont on dépeint certains résistants dans le reportage que nous mentionons. Une position inconfortable, la leur, ni de droite ni de gauche, -qui était le motto si fréquent chez les mouvement fascistes-, ce qui les placa souvent en porte-à-faux par rapport aux autres groupes de resistance et du secteur de la population belge qui les soutenait ? Une hypothèse serieusement à retenir devant des cas emblematiques en extrème de ses militants, comme ce fut celui de Albert Melot –Martin, de son nom dans la Resistance-, mentionné dans le reportage (photo à la moustache suspecte accompagnant), dont l’exfiltration spectaculaire, au moment de son arrestation par des Allemands á Gand, qui coûta la vie à des Agents de la Gestapo, et entraina la mort en represailles de quelques trois cent victimes belges, prises en otages et executées. Et cela laisse derrière soi un relent fort de trop de provocation irresponsable plus qu’autre chose en effet. Ce qui explique –tel que le pointe le reportage- l’oubli dont il est l’objet -jusqu’à présent- dans la capitale gantoise. Un point dont garde en échange un silence scrupuleux le reportage de Le Vif-L’Exprès, c’est la presence et le rôle des ecclésiastiques ensoutannés, si loin qu’on était encore du Concile Vatican II et de tous les changements et chambardements, sur le plan vestimentaire notamment, qui s’en suivirent. Tels que le montrent les photos accompagnnt le reportage qui renden encore plus énigmatique le silence dont ils font l’objet dans le texte du reportage lui-même. Comme aussi celui que garde le reportage au sujet du Front de l’Indépendance, fondé par un ecclésiastique, et qui n’était pas moins un paravent ou organisation écran du parti communiste belge, le seul parti reconnu au sein de cette organisation en tant que tel. Comme une préfiguration de l’amitié –et collaboration ou coopération- entre chrétiens et marxistes qu’on allait voir (helas¡) si souvent après. Le poids des communistes dans cette organisation si emblématique d la Résistance belge, est illustré encore par la figure de Fernand Demany, l’un de ses principaux dirigeants, membre du parti communiste et dont parle –comme d’une vieille connaissance- Leon Degrelle dans ses mémoires, comme ayant été l’objet vers la fin de la guerre, d’une tentative d´approche de la part du leader rexiste qui allait rester sans suite. Ce fut pourtant, le Front de l’Indépendance -comme l’Armée Secrète d’ailleurs- une organisation emblématique en extrème de la Résistance belge, qui se livra –non seulement à de la pure propagande journalistique clandestine- à des actions de sabotage, avec comme colloraire fatal e inévitable, des victimes au sein de la poupulation civile, tel que ce fut le cas –et la règle- dans la guerre civile espagnole. Il parlèrent tous (sic) sous la torture, soutient encore en parlant des resistans belges l´historien de l’ULB mentionné plus haut (...) Et l’exemple me vint tout de suite à l’esprit, de Paul Nothomb, la brébis galeuse de cette ancienne famille belge du Luxembourg, et de la noblesse belge, -compagnon d’armes d'André Malraux, dans le même appareil, un avion chasse bombardier Potez 540, de la escadrille « Espagne » que dirigea le célèbre écrivain (et politicien) dans la Péninsule Ibérique le premiers mois de la guerre civile- dont la réputation est noircie auprès certains pour sa conduite –présumée- pendant l’ocupation allemande d’avoir delivré par ses délations, de réseaux entiers, de la resistance (communiste) en Belgique, quelque chose qui est vox populi et fort ancré dans la mémoire collective de certain secteurs de la gauche ici, comme je pus le remarquer de par une de mes connaissances, un communiste belge –et communiste á la belge à la fois, comme le socialisme et les socialiste ici le sont d’ailleurs (...), une particularité d’ici (...)- par conviction et tradition familiale, lors de mes premiers temps de sejour en Belgique. Il y est encore nommé quelqu'un, Arthur Haulot, d’exemple de résistant, de ceux –parmi eux- ayant choisi de « sortir de l’ombre » aprés la guerre, et ma foi qu’il en était bien sorti, car on le voyait –et on l’entendait- partout dans les médias mes premieres années ici, jusqu’à sa mort (au lit) il y a quelques années. Je me rappelle notamment de l’une de ses déclarations en parlant de la Seconde Guerre Mondiale et de son rôle dans celle-ci, où il avait évoqué Leon Degrelle en disant quíl aurait tiré volontaire de la corde (sic) où il aurait voulu volontiers le voir (pendu) Socialiste a la espagnole, plutot celui-ci, et il faut bien le dire, en Espagne et aussi en Belgique.
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