mardi 30 avril 2019

ALAIN SORAL, ÉCHAPPE-T-IL À LA PRISON?

Alain Soral l’échappe belle. A la prison, je veux dire, et une fois là-dedans, au règlement de comptes (...) Le Parquet de Paris a en effet interjecté appel de sa condamnation à une peine de prison ferme à son encontre –avec mandat de dépôt, qui est du fait du recours, suspendu- pour délit de revisionnisme et de négationisme y compris. « Sans base legal », estime le Parquet, déclenchant par là une tollée monstre dan les milieux attitrés –LICRA, MRAP, SOS Racisme, L’UEJF, J'Accuse,etcétéra, etcétéra- qui lui font la guerre et qui semblent perdre les pédales au fil des derniers événements. Le prononcé qui lui condamne ne venait signé que par des magistrats femmes (en nombre de trois) (...) et il visait aussi l’avocat de Soral, maitre Viguier, pour les propos (inouï, du jamais vu) contenus dans les écrits de ses conclusions de défense. La goutte qui deborde le vase ? 

À l’origine de l’affaire ce sont des phrases de l’accusé –désinvoltes de trop ?-, à titre de riposte (nota bene) à l’égard d’une femme magistrate qui l’incriminait, et ce sont surtout les desseins dûment commentés par Soral de l’hebdomadaire satirique « Charlie Hebdo » sur le génocide rwandais, paraphraseant la lettre d’une des chansons du chanteur belgo/rwandais, Stromaë, ayant perdu (nota bene) son propre père dans ces evenements, Shoah où t’es ? (...) Sur certains sujets on ne rit pas, même si les Espagnols n’y sont pour rien, avec qui, d’après certains profs de l’ULB, en Belgique on arrêta de rire (...) Mais il rie deux fois celui qui rit dernier, et Alain Soral qui échappe a la prison de justesse, est sûrement en train maintenant de se marrer. Signe des temps, du changement dans la direction des vents ? Aussi ferme que le mur puisse paraitre, pour la premiere fois après trente un ans de mon séjour en Belgique, il semble bel et bien vouloir céder cette fois ci. Banalisation de l’Holocauste, autant ou plus pervers, que sa négation ? Par la voie de la comparaison, ne fut-ce ? Tuer des gens (en masse) a la machette est, semble-t-il, moins cruel et moins innombrable ou indécible pour certains que de les gaser –á mort- en effet. Le débat n’est pas nouveau, il avait été lancé par l’historien feu Ernst Nolte qui fut mon ami. « Pas de fascisme –écrivit-il- sans la provocation du bolchevisme ». La phrase électrochoc qui mit le feu aux poudres, et ouvrit la voie en même temps à une comparaison qui fut vue comme un blasphème dans les milieux bien pensants. Le Goulag, l’original dont Auschwittz n’est que la copie conforme. Où il raffirmait le nexus causal –d’exemplarité du moins- entre les pratiques nazis et celles des communistes bolcheviques.

ADDENDA Chante-t-on victoire trop tôt ? Des signes –juste après avoir achevé ce lignes-, nous font penser en effet que certains sont prêts a s’emballer jusqu’au bout dans cette affaire, pour de bon. Comme fait preuve la mise en demeure apparue dans une publication issue des milieux juifs francais où le procureur de la Republique est sommé d’agir lors de la conférence publique annoncée à Mulhouse, le samedi 4 mai prochain, d’Alain Soral, et de mettre ainsi en exécution, contre l’avis du Ministère Publique s’il vous plait, le mandat de dépôt a l’encontre du polémiste français. Jugement de Dieu –autant dire de Yahvé- de nature à faire comprendre par les maitres du jeu et à l'attention des étourdis, qui commande au dedans et en dehors d’Israel dans le monde d’aujourd'hui ?. Quoi qu’il en soit, le bras de fer (inouï) de ces milieux contre la magistrature française dans son ensemble se poursuit. Nous parions tout de même que Alain Soral et ses partisans, ne se laisseront pas faire. Du tout. Plus qu’un pari

ADDENDA bis (mercredi 8 mai) Alain Soral, toujours en liberté, a donné, tel qu'annoncé, sa conférence à Mulhouse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire