Dedicacées ces lignes, exprès, aux nationalistes flamands, du moins à ceux d’entre eux qui sont près de l’orgasme (et je m’excuse de ce langage outrancier) à la pensée de la sécession et de l’indépendance de la Catalogne : car elles sont reservées a l’une des etoiles montantes de la cause espagnole ou du « parti » des amis d’Espagne dans cette région espagnole. Et ce n’est personne d’autre que Cayetana Alvarez de Toledo, marquise de Casa Fuerte et –tel que son nom l’indique- descendante en ligne droite de Fernando Alvarez de Toledo, personne d’autre (horresco referens !) que le Duc d’Albe, "repoussoir" attitré (et «maudit ») numéro un (Anne Morelli dixit), et felon parmi les felons de l’histoire et de l’historiographie de Belgique surtout dans sa version flamande (néerlandophone) Elle est tête de liste du Parti Populaire en Barcelonne pour les prochaines élections générales et cible préferée en tant que telle, et pour ce qu’elle est, de toutes les haines et phobies des nationalistes catalans (séparatistes) Une Espagnole pas comme toutes les autres, ou du moins ne repondant du tout –mais pas du tout- au cliché fort ancré repandu dan les têtes et dans le subconscient de tant des Belges pour compte de femmes espagnoles, aux cheveux noirs et a la peau brune –« ambrée » (Rodenbach díxit)- de préference , danseuses comme la Malibran, ou courtisanes (drôles de bergères !) comme , Lola Montes, Eugenia de Montijo, ou la Belle Otero, qui laissèrent des souvenirs vivaces et un nom et une légende –plutot noir, et pleine des clisés et des préjugés (hispanophobes) qu’autre chose- dans les pages d’histoire, lors de leurs passage filant, fugace et autant mouvementé, bruyant et foudroyant ces derniers siècles au-dela des Pyrénées.
Cayetana est belle –voici la preuve (photo ci-jointe)-, blonde (hors de soupcon) par-dessus le marché, photogénique au plus haut point comme elle vient tout juste de le prouver à la une partout dans les médias-, énergique, intelligente et bardée des meilleurs diplômes, tels que celui decrochée a l’Úniversite d’Oxford (s’il vous plait) en Histoire espagnole, du Siècle d’Or, une epoque si noircie un peu partout dans la Légende Noire. Née en Espagne -à Madrid-, et grandie en Argentine –ce qui l’aura laissé un fort (et charmant) accent d’ailleurs- , d'une lignée de conquistadors et de Grandes d'Espagne (en Amérique), fille d’un noble francais (franco espagnol) qui fit ses preuves et ses armes –s’il vous plaît- dans la Résistance. D’où qu’elle possède la triple nationalité, francaise, argentine et espagnole. D’ou egalement ce (sain) cosmpolitisme qui sans doute lui fait affronter avec tant de désinvolture, sans le moindre complexe, les nationalistes catalans chez eux, si prétentieux et si persuadés d’être plus europeens et plus cosmopolites que le reste des Espagnols, grosse lubie ! Je ne viens pas ici néanmoins chanter ces innmbrables charmes, mais porter l’attention sur une figure si intérêssante et plein d’attrait a l’heure qu’il est dans la politique espagnole. De par son charme indéniable, certes, mais surtout de par ses inébranlables convictions et de par la clarté –et le courage- de ses prises de position anticatalanistes. Et surtout de par quelque chose qui semble être sa grande réussite, savoir celle d’avoir sû placer son combat anti séparatiste sur un terrain que personne d’autre ou presque n’a pas osé fouler jusqu’ici parmi les principaux acteurs de la politique espagnole. Et j’entends par là, le terrain linguistique. Et en disant cela, je m’en doute, tous les nains et guignols se mettent à dancer comme les Flamands disent. Et c’est qu’elle a fait la une, en effet de la presse, et polarisé du coup toutes les haines et rancunes et, également, tous les enthousiasmes et sympathies se refusant a utiliser le catalan dans sa campagne, et dans la vie publique. Et par lá, elle vient se positionner carrément sans le moindre équivoque –au sein de son mouvement « Libres e Iguales » et en compagnie de quelqu'un si hors de soupcon que l’écrivain péruvien et Prix Nobel de Littérature, Mario Vargas Llosa-, dans la guerre sans merci que livrent l’Espagnol (Castillan) menacé de mort par la politique de la soi-disante immersion et normalisation linuistique, menée tenace et inlassablement depuis des décénnies par la Generalitat de Catalogne. Qui fait du Catalan la langue véhiculaire (au caractère contraignant bien sûr et obligatoire) à tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’ensegnement en Catalogne. Et qui rend en échange la langue de tous les Espagnoles objet de discrimination (grossière), et les etudiants et élèves parlant l’Espagnol, cibles privilegiées de tous les harcèlements et brimades posibles et imaginables sans que cela semble émouvoir peu ou prou ici les garants des droits des minorités–ici en Belgique ou ailleurs-, qui semblen projetter la réalite et la situation sur le plan linguistique telle qu’elle se présente en Catalogne, dans la glace ou miroir de la querelle entre Francophones et Flamands. Rien a voir, quoi qu’en pensent certains nationalistes flamands, mutés en apprentis de sorciers et stratèges de l’affrontement linguistique, comme sur mesure de leurs amis (et protégés) catalans séparatistes. Facilites linguistiques en Catalogne, tu penses ! Encore une spécificité typiquement catalane (et espagnole) Or, Cayetana, mère de plusieurs enfants, mariée et divorcée d’un Catalan de souche, de nom emblématique en extrême, et de « la plus haute » –Güell, sil vous plait- s’est mis résoluement à arborer le drapeau de la langue commune à tous les Espagnols aux dépens d’un langage catalan (surtout parlé), rustique et minoritaire-et inéxistant hors de la Péninsule-, mort né à la fin du Bas Moyen Age et ressuscité artificiellement –à coups de ballons d’oxigène des pouvoirs publiques-, sous le parrainage et toutes sortes de bénédictions et « níhil obstats » de l’Eglise, à Rome comme en Catalogne. Tel que je l’explique et dénonce dans mon livre « Cataluña en guerra » ecrit ici en Belgique et pouvant etre consulté à la Bibliothèque Royale, où l’ouvrage fut, en temps voulu, consignée en bonne et due forme. Mais ce qui a crée le grand buzz mediatique autour de Cayetana ces derniers jours, ce sont sans conteste ses prises de position nettes et tranchantes comme ce n’est pas possible dans le débat suscité par certaines femmes ministres de l’actuel gouvernement socialiste, d’un sens féministe -et en extrème ravageur- sur la question –délicate s’il en est- du consentement (sic) dans les rapports sexuels. « Un silence ne veux pas dire non », voilà la phrase qui aura mis le feu aux poudres, comme les propos sur le droit d’importuner (sic) l’ont fait il y a quelque mois de Catherine Deneuve. Ce qui, on s’en doute, aura declenché la plus forte des tempêtes aussi bien dans les médias que dans la classe politique, mais madame Courage persiste et signe. « Un silencio no es un no », asséné à maintes reprises, haut et fort, et à la fois calme et sereine, devant le scandale de la bien pensance. Un phénomène de femme en politique dans l’Espagne de nos jours, celui qu’incarne cette descendante charmeuse du Duc d’Albe. Ne pas prendre la fuite, surtout pas, Flamands, amis et camarades !
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