mercredi 12 août 2020

"LES CHIMÈRES NOIRES" DES BELGES (2)

 

Ca y est. Cela m’a pris du temps et de l’effort, mais j’a fini par achever la lecture de « Chimères Noires », plus laborieuse c’est vrai que celles de deux autres titres fétiches –Les Centurions et Les Prétoriens- de la trilogie de légende -du non moins légendaire auteur, Jean Larteguy-, que j’avais devorés, c’est vrai, d’un coup, beaucoup plus jeune également. L’Algerie (francaise), c’est aussi vrai, m’était plus proche que le Congo belge duquel, pour paradoxal que cela puisse paraître, m’a rapproché –sans le voir venir, du tout- cette lecture parfois ennuyeuse, parfois –sans solution de continuite- vraiment passionnant à la fois. Le Congo, autant dire la Belgique, pour l’Espagnol expatrié auteur de ces lignes. Car cet ouvrage aura agit sur moi comme une sorte de puissant révulsif. Et c’est qu’à force de voir défiler l’un derrière l’autre, comme des vrais pantins ou des marionnetes, les Belges là-bas, et dépeint leur rôle –colonisateur- sous les plus noires couleurs, un sixieme sens, -d’espagnol et européen- s’est éveillé chez moi qui m’a fait conclure à l’exageration et démesure et parti pris chez un auteur que j’avais pourtant pris jadis pour modèle de romancier et pour repoussoir à la fois de la Bien-pensance (européene). Car ces petits (blancs) belges n’etaient pas somme toute si petits,  et ils n’étaient pas si peu a la hauteur du plus grand pays de l’Afrique (surtout de l'Afrique noire). Car si l’indépendance de l’ancienne colonie belge mit le feu aux poudres dans le champ des relations internationales d’une facon aussi traumatisante et sensationnelle que l’accouchement d’une bête sauvage, cela ne prouve que la taille de l’enjeu d’alors, rien d’autre que celui de râvir ce grand pays africain au plus petit pays, ou a l’un des plus petits pays d’Europe. Larteguy centre son récit sur l’un des episodes les plus pîteux, d’un point de vue, de cette page de l’histoire de la décolonisation que  fut la sécession katangaise, la plus pittoresque et haut en couleur néanmoins, sur un autre point de vue, qu’aura valu cette piece de litterature hors-pair que nous commentons ici, et qui aura pointé toute une serie des figures dont on dirait qu’elles sont en train de se balancer –au fil du récit- entre la fiction et la réalite historique, entre le personnage et le protagoniste. Des Francais et des Espagnols au premier plan, et juste un peu derrière eux, en deuxième  plan aparemment, aussi des Belges (principalement de l’Union Minière), ayant atteint un nom ou un profil (vrai) ou noyés dans la masse anonyme de ces pauvres mercenaires (affreux), de plusieurs nationalités confondues, mais dont la plupart –une donnée  incontestable- était également des Belges. Larteguy fait dire à la fin de l’ouvrage à Kimjanga, chef fantoche du Katanga indépendant -au nom d'emprunt-, que les mercenaires n’auront  jamais été qu’un petit détail (sic) dans l’affaire de l’indépendance congolaise, éveillant ainsi des comparaison (facheuses) avec d’autres détails de l’Histoire contemopraine, dont ils se souvienennent tous,ici. N’empêche, ils forment la colomne vertébral du récit, et ne cessent de nourrir l’attention –et l’imagination- des médias depuis. Pour rappel, des « Katangais » se firent  appeler les insurgés –mêlés a la masse d’etudiants sans en faire partie du tout nonobstant- qui se rendirent maîtres de la Sorbonne au journées les plus chaudes et aux moments les plus algides de Mai 68, des soldats de fortune (di ventura), mercenaires, des "affreux", qui venaient de là bas –comme Francois Duprat, leader d’Occident- certain d’entre eux. « C’est un mot (celui de mercenaire) qui me colle à la peau, que je desteste, pour ce qu’il représente dans l’esprit des gens : un individu sans foi ni loi, prêt a se vendre au plus offrant, détruisant tout sur son passage, méprisant les poulations qu’il est amené a cotoyer. La vérité est bien loin de ca », déclarait lors de l’un de ses innombrables procès, le mercenaire peut-être le plus mediatisé de tous, ces dernières decennies, Bob Denard, "fin stratège" aux dires de ses plus directes rivaux. Un autre, anglais, de son nom d’emprunt –et de guerre- Max de Kermorvan, que j’avais connu lors du programme de  reality show de TF1 où j’intervins cela fait quelques années, vint me serrer la main le plus chaleureusement du monde –comme mon frère, comme un grand ami- dans les coulisses du plateau de TF1, après l’intervention de chacun de nous, où nous avions livré nos témoignages respectifs. Là où j’avais raconté et expliqué mon geste de Fatima, et la où il avait livré un recit  encore chaud et croustillant d’un putsch raté au Bénin, d’où il s’étaient sauvé de justesse, réussissant à gagner la rampe de l’appareil militare –en train de décoller- qui les avaient amenés, lui et ses compagnons d’armes, dans cette equipée tournée au fiasco le plus fracassant et qui faillit lui coûter la vie d’ailleurs. L’effroi dans son regard encore. Comme mon frère, ainsi j’avais ressenti ce serrement de mains : voilà qui est dit. Une autre figure haute en couleur et rigoureusement historique, survole le récit de Larteguy, et c’est celle du belge Jan Schramme –de Bruges- le légendaire chef du batallon Léopard (voir photo), dernier des mercenaires ´-du dernier carré- et grand condottiere (belge), celui qui avait fait du Congo son pays, qui méritait de donner sa vie pour lui, comme il sut le prouver. Quoi donc de ce que déclare –« Les belges ne sont pas capables, lorsque on aime une ville (Leopoldville), de mourir pour elle comme on aime une femme »-, l’un de principaux personnages du roman, le colonel Jean Marie de la Roncière, le chef des "affreux" ? Pas si affreux que ca, finalement.

lundi 27 juillet 2020

"LES CHIMÈRES NOIRES" DES BELGES

Je suis en train de lire un vieux ouvrage, best-seller d’une autre époque qui sonne et résonne familier à ne pas en douter aux oreilles de beaucoup de ma génération, si non le titre de l’ouvrage elle-même, c’est bien en échange le cas du nom de son auteur, Jean Larteguy devenu célebre par son trilogie (inachevée) « Les Centurions » et « Les Prétoriens » sur fond de la guerre d’Algérie, qui firent, ma foi, des véritable cartons dans la jeunesse de l’Espagne de la fin de années soixante, celle de ma première jeunesse et de la fin de mon adolescence. Et l’ouvrage que je viens ici d’annoncer ou rappeler, « Les Chimères Noires », fait figure, il faut bien le dire, de dernier titre de la trilogie, bien que la guerre d’Algerie déjà finie s’y voit remplacée de toile de fond historique, par l’indépendance du Congo (belge) en en particulier par le chapitre le plus décisif de celle-ci –comme le detonant principal, là-bas de la guerre civile-, et ce fut la secession katangaise. Larteguy, presque aussi sugestif et intéressant à analyser dans l’ensemble de son oeuvre que dans l’ouvrage qui nous occupe, c’etait un romancier classique –comme le prouve ce titre, magistrale réussite dans les canons (tels que l’unité dans l’action) les plus strictes de ce genre - et en même temps un journaliste brillant –de metier- dans la varieté rare et quelque peu atypique de corrspondant de guerre. La où il fait montre à nouveau, de son goût et sa connaissance (minutieuse) des choses de l’Armée, et d’elle même, de l’institution à l’intérieur, comme James Ellroy - l’autre romancier qui réussit à me passioner autant que lui-, réussit, lui, percer les secrets, dans son rythme et fonctionnement, de la Police aux Etats Unis et des deux de ses corps ou branches principales, telles que la CIA et le FBI. Larteguy connait bien la vie de l’Armée a l’intérieur –en France surtout mais aussi bien en Belgique- et presque autant, la mentalité, l’univers interieur de rêves, espoirs et ambitions et aspirations –comme s’il les avait lui-même partagés- des principaux personnages gradés de son livre –tels que le colonel De la Roncière- qui paraissent, en train de défiler –ou de se battre- dans cet ouvrage. Avait-il mis, Larteguy, le pieds en Afrique (noire), dans le Congo de ces temps de tumulte? On peut for parier que oui, en tout cas pour les néophytes pami ses lecteurs, savoir tous autres que les belges et leurs coloniaux, Larteguy réussit à leur offrir un récit avec toutes les apparences du vraisemblable. Avec, d’ailleurs, une parfaite concordance –quant aux noms, dates, ciffres et autres- avec les principales données filtrées au grand public, des chroniques les plus fidèles et le plus percutantes sur le sujet, qui ont bien marqué, et cette époque, et, pari passu, la memoire fraìche de l’auteur de ces lignes, enfant éveillé et lecteur précoce des journaux, fixés tous ou presque tous sur le sujet alors, dans les principaux journaux –et toute sorte des médias- de la presse espagnole. Une parmi totes ces données, surtout, ressort première et principale de tous les événements en cascade registrés dans l’ouvrage, et plus encore dans ces jours et temps révolus que nous traversons, de repentance collective et de débat global sur le racisme et l’esclavage –sous le signe Black Live Matters-, et ce fut la mort -ou l’assassinat- de Patrice Lummumba. Comme une bombe atomique dans l’opinion –ainsi il me semble, ma foi, l’avoir vécu moi-même, de mes souvenirs de cette époque. Où le monde entier semblait, en effet, d’un moment à l’autre sur le point de basculer, à tel point cela avait aggravé -sur cette phase fnale de la Guerre Froide- la tension et la crispation dans le champs de relations internatnales. « Bagarre des Noirs dans un tunnel » c’était un commentaire –décomplexé- en guise de formule très fréquent dans les lèvres de Monseigneur Lefebvre -qui connaissait bien l’Afrique (celle de son époque)- dans les conférences hebdomadaires qu’il donnait a ses élèves, ceux –dont moi-même- du seminaire d’Ecône. Et l’image me vient fatalement a l’esprit -cassant ainsi en mille morceux, du coup, des tas de barriéres d’interdits de la Bien-pensance et des préjugés-, en train d’evoquer les circonstances (oscures) qui entourèrent la mort du politicien congolais (et leader indepentiste) Et c’était ce monde plus opaque et fermé et feutré que la brousse vierge qui le symbolisait, des réalites ethniques et tribales et des allegeances et hyerarchies aborigènes tel que se croit dans le devoir de le rappeler –en guise de lecon et de morale de l’histoire- un des personnages de l’ouvrage, le ministre de l’Interieur du Katanga, à qui Larteguy endose –por su propre compte. et personnage de fiction, bien sûr, interposé- l’execution materielle, physique, de Lummumba. Pour ne pas les avoir respecteé -cette realité feutrée-, martelait-il, vengeur, il aurait connu une si triste sort « l'ami et protége des Russes, des Guinéens et des Indiens » (ajoutait-il ricaneur) Et c’est vrai que les réalites africanes se montrèrent dans cette affaire plus puissantes, et ténaces, de plus de poids, que tout un magma de pressions et influences –au plus haut niveau- de la scène internatonale.  Pris à son propre jeu, le martyr de la cause des Noirs, c’est ce quìl faut en conclure, conscient qu’en avancant une hypothèse pareil, le ciel –comme dans les histoires d’Asterix- rique fort de nous tomber sur la tête. Il est dur l’auteur d’ailleurs, dans ses commentaires parfois tres négatifs et déconsidérés, sur le rôle des belges alors et sur le bilan de leur oeuvre coloniale en Afrique. Tout en rendant hommage a leur genie de bâtisseurs des villes, telles que Léopoldville, blanche resplendissante et fière alors, de ses tours pointant le ciel, et se refletant dans le fleuve Congo, au bord de l’Independance, telle qu’elle se voit évoquée dans l’ouvrage. Et tout en regrettant, ajoutait-il, que ces grand batisseurs des villes –comme le furent aussi, mutatis mutandis, les Portugais, il faut bien en rappeler- ne furent pas prêts a mourir pour la ville qu’ils aimaient –comme on aime une femme (...) « Triste sort de l’Occident » -conclue en guise d’épilogue l’auteur, journaliste et philosophe. Terre des grandes –et anciennes- villes, l’Occident et l’Europe, aussi bien que des patries (...)  (À SUIVRE)

jeudi 9 juillet 2020

DE GAULLE ET LE CONNÉTABLE DE BOURBON

« La grandeur et le néant », cette expression, comme un aphorisme ou un épigramme ou glose littéraire, servant de titre à la biographie de Dominique Venner sur le général De Gaulle, pourrait également servir à titrer ou sous-titrer le film sur sa figure qui vient de sortir a l’écran, au centre de Bruxelles (voir photo). Et c’est ce qui revient fatalement a l’esprit, ma foi, dans une de ses scènes majeures celle de la rencontre à Londres, du général et de sir Winston Churchill, à Downing Street, lorsque celui ci, le gros cigare à la boche qui tant le caractérisait –mêlant son anglais (irréprochable) et un français péniblement massacré-, lui avertit –âpres lui avoir avoué qu’il se demandait s’il se trouvait devant un fou ou un génie (quelqu’un qui pensait les choses en grand, disait-il)-, et c’était de la chape de plomb –de silence, de solitude, et en somme celle du Néant- que ces plans et projets, dont l’appel radiophonique que le général français était en train de lui proposer- risquait de faire peser désormais sur celui-ci, et sur lui aussi (...) Une figure convaincante et vraisemblable sur bien de points, celle qui se dresse au bout de cette projection, au grand dam de ses détracteurs, le plus fougueux d’entre eux, chargés de raisons et des motifs surtout.

Déroutante au plus haut point comme tous les grands personnages historiques, serait-on tenté de dire, la figure inclassable du général français. Celle d’un militaire au dessus de tout –brillant théoricien (« Le Fil de l’épée »), (1932) , qui avait prêté sa plume rien de moins qu’au Maréchal son rival, et qui cherchant a tout prix à reconnaitre la défaite militaire de la France, et non seulement politique, comme le pensait le Maréchal Pétain (et il n’avait pas tout à fait tort)-, dans le cadre, insistait-il une et autre fois, non pas d’une guerre franco allemande, mais d’une Guerre Mondiale, se privait par cela même, de pouvoir jouir, lui, de la victoire, sur le champ de bataille je veux dire. Et c’est ce que fait dire à certains que ce que de Gaulle appréciait et admirait -et jalousait- du Général Franco, ce qui l’avait poussé à lui rendre visite juste avant sa mort –au grand dam de la bien-pensance et devant les robes déchirées de tous les annalistes et commentateurs des médias alors-, était ceci précisément, qu’il voyait dans le chef d’état espagnol le grand vainqueur –non pas dans les coulisses, et dans le jeu de la grande politique internationale- mais sur le champs de bataille (au cours, c’est vrai, d’une guerre civile)

Personnage plus que vraisemblable surtout, le général De Gaulle, sur le plan de la vie privée, et sentimentale. D'où ressort tant mal que bien la figure –de Mater Dolorosa- de son épouse (fidèle), Yvonne, cible de toutes les railleries quelque années à peine plus tard –en Mai 68-, et surtout celle de la fille à eux deux, frappée du syndrome de Dawn, un détail, rien que cela, objet néanmoins de rigoureux black-out dans toutes les biographies parus –a ce que l’on sache- sur le général à`présent, étonnant tout de même au plus haut point surtout lorsqu’on pense au grand dam de toutes les médias aux États Unis scandalisés du pudique voile entourant là-dessus une des candidates à la vice-présidence, dans la candidature du Mc Cain, lors des élections qu’avaient valu la présidence à Barack Obama. Devenue néanmoins celle-là, vedette (incontestée) du film, au point qu’on aurait pu titrer celui-ci « La fille du général » (ou quelque chose comme cela)

Il y a néanmoins un point qui ressort de manière forte de ce film hagiographique, et c’est l’anglophilie de De Gaulle, comme un écho a peine de la francophilie –à peine déguisée (dans les efforts au bord du pathétique de s’exprimer en bon français)- de son interlocuteur, au moment surtout où ils sont sur le point de sceller un accord de fusion entre les deux pays, au grand dam de la classe politique française et des médias là-bas, ce qui les fit faire marche en arrière finalement.

Car de même que Dominique Venner –hors de tout soupçon- se croit dans le droit de voir derrière la politique algérienne du général De Gaulle –si déroutante au yeux de certains de ses subordonnés, allant même jusqu’à la qualifier de trahison (et à la France et à ses propres engagements)-, rien qu’une vue européenne de la destinée française, au détriment des voies méditerranéennes –et africaines- où elle semblait pour de bon engagée, je pense avoir tout le droit également de voir dans ces choix gaulliens –lors de la II Guerre Mondiale- un écho, aussi lointain fut-il, du parti de l’Etranger (sic), sillonnant depuis le fond des siécles l’Histoire de France.

Tel que je l’avais lu dans un ouvrage consulté a l’Annexe psychiatrique de la prison de Forêt –lors de l’une de mes incarcérations-, d’un auteur, Henri Bordeaux, hors de tout soupçon, et c’était dans l'un de ses ouvrages historiques, sur la figure, en clair-obscur, du connétable de Bourbon. Un parti qui ne fut pas moins  celui des Borguignons de la Guerre des Cent Ans, passant par la Ligue et le Duc de Guise (alliés de l'Espagnol) Jusqu’à la Collaboration

dimanche 24 mai 2020

JE ME CONFINE, ERGO SUM?

« Je me confine, donc nou sommes », voilà le tour de force inattendu, la nouvelle formulation néocartesienne du cogito ergo sum, des temps de pandemie. Elle est dûe –pareille originalité- à une professeure francaise, de nationalité (il faut le présumer), mais au nom de résonnances familières –eloigne de moi cette calice, par pieté !- qui en profite, dans un article paru recemment, et faisant ainsi flèche de tout bois, pour atteindre –ne fut-ce que par ricochet- le docteur Didier Raoult, comme à la rescousse dirait-on de tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, se sentent menacés ou mis en question par son indéniable percée dans l’opinion et par le défi de ses paroles et la liberté de ses prises de position face à l’établissement scientifique et medical. Liberte pour quoi faire?, disait dédaigeux Vladimir Lénine. Et ses paroles résonnent lugubrement de nos jours, chez beaucoup d’espagnols du moins, devant l’annonce de la nomination à la tête (comme viceprésident) de la Commision (s’il vous plait) de Reconstruction Nationale, et c’est de quelqu’un proche du parti socialiste (PSOE) au pouvoir et du president du gouvernement espagnol Pedro Sanchez qui prône, tous draps deployés, une politique du confinement d’une rigueur et sévérité extrèmes et sans parangon dans aucun autre pays europeen. Qelqu’un, en outre, celui dont je fis allusion, qui revindique sans complexes l’héritage ideologique leniniste. Vraiment ! C’est de mauvais ton peut-être le rappeler, mais je n’y peux rien. Et c’est la

vendredi 17 avril 2020

NÉGATIONNISME ET PSYCHIATRIE

Négationnisme, nouvelle forme du crime de l’Humanité, qui comme le peché contre l’Esprit ne connait pas de pardon ni dans la vie d’ci-bas ni dans celle d’outretombe. SoiT la négation des chambres à gaz ou d’autres points du récit officiel de la Seconde Guerre Mondiale, soit celle du corona virus et tout ce que de près ou de loin s’y rapporte. Telles que les mesures de confinements, en Allemagne –du gouvernement d’Angela Merkel- comme vient de l’apprendre à ses frais une juriste de Heidelberg, Beate Bahner, internée manu militari en psychiatrie –bien que relachée peu après- qui voulait saisir la Cour Constitutionnele à ce sujet, aux noms de libertés qui lui semblent mises en danger par la pandémie et par les fièvres et les paniques -et les mesures pari passu du genre liberticide en (flagrante) violation des droits el libertés les plus fondamentaux- qu’elle génère. L’incident aura servi du moins à mettre en lumiere cette dérive inquietante de l’Etat de droit de nos jours –et la grave menace et inadmissible chantage qui vont de pair- que comporte le reproche ou accusation de folie -teinté, aujourd´hui comme tojours, de la note d’infamie, une peine nota bene officiellement inexistante, inconnue, comme quelque chose propre de l’Ancien Regimen, dans nos modernes démocraties- et le recours de plus en plus fréquent des pouvoirs publics qui s’en servent en vue de démolir para tous les moyens ses opposants. Ce qui en Allemagne –la République Federale de nos jours, je veux dire- éveille fatalement des spectres d’un passé relativement récent, d’avant la chute du Mur, et des pratiques policières courantes dans l’Allemagne de l’Est. Ancien membre de la Stassi ou du moins tout proche en tant qu’ancien militante (reconnue) des Jeunesses Communistes, auxquelles l’actuel chef du gouvernement allemand, fille d’un pasteur protestan en mission –d’apostolat- dans la RDA, avait appartenu ? Inquietant et troublant quoiqu'il en soit, quelque chose devant quoi les citoyens ordinaires semblent dépourvus de la moindre defense, tant les mentalement sains comme les malades. Un pas de plus somme toute, dans la criminalisation, tout au long de l’Histoire de la Folie, comme l’explique Michel Foucault dans son ouvrage la-dessus. Ils commencèrent -au sueil de l’Age Classique comme il appelle les temps (et les systèmes) de démocratie- par interner les malades mentaux, pour quelques siècles plus tard finir par reserver -et ceci pour compte de ces derniers- le meme sort aux opposants mentalement sains. Faisant ainsi flèche de tout bois á l’heure de barrer la route à des concurrants potentiellement dangereux, comme Marine Le Pen, il n’y a pas si longtemps, ou se dressant comme une épée de Damôcle devant les plus bruyants et tonitruants et obstinés de l’espèce revisionniste (....) Faisant fi ainsi du droit sacré à notre liberté intérieure, comme je l’avais fait valoir -ce qui me valut sa reconnaisance (à tout seigneur, tout honneur)- devant l’illustre titulaire, Pedro Polonio, de la chaire de Psychiatrie de l’Universite de Lisbonne alors –qui risquait avec moi, disait-il, toute sa réputation professionelle et scientifique-, chargée par le juge de m’examiner lorsque je me trouvai prisonnier en Portugal, suite à mon geste de Fatima. Lá ou l’exemple d’Ezra Pound (voir photo) se dressait dans mes souvenirs, je l’avoue, comme seule consolation et argument. Lui qui évita la condamnation a mort –pour des faits de collaboration intellectuelle pendant la Seconde Guerre Mondiale (en Italie)- par l’internement et qui relâché bien des années après, vint en Europe où il traita les Etats-Unis, sa patrie, sans le mondre complexe, de pays de fous (sic) Dans quel pays, maintenant, dans quel monde vivons-nous ?

lundi 13 avril 2020

CHERCHEURS CONTRE MÉDECINS

La meilleure amie -malade du corona virus et en voie tout de même de guérison -de Brigitte, l’épouse de Emmanuel Macron, lui passait, cela fait à peine quelques jours, son médecin soignant, personne d’autre que Didier Raoult, au téléphone, résultat, presque dès le lendemain, dans son centre hospitalier et universitaire « Mediterranée » à Marseille, ce dernier recevait–en gloire et majesté (voir photo) - la visite de monsieur le président de la République, s’il vous plait. Le fait, tout sauf anecdotique, outre de bannir pour de bon toute la vague de critiques et sales blagues inlassablement déversées pour compte du microbiologue marseillais devenue une superstar, aura eu en échange l’effet de mettre au grand jour la lutte sourde qui couvait depuis bien avant, depuis le début de la pandemie –et on dirait que depuis toujours-, entre les médecins –ou « guérisseurs »- et la clique, ou la race des chercheurs (et chercheuses) pour compte de la Santé–« médecins de bureau » les appelle Raoult-, de ceux qui ne sont –ajoute-t-il- « ni médecins, ni n’ont jamais gueri personne » A quoi servent-ils donc ? À faire avancer la Recherche, nous souffle-t-on, comme dans une pétition de principe, sans rougir. Ah bon ! (----)

vendredi 3 avril 2020

VIVE LE DOCTEUR RAOULT !!!

Didier Raoult? En Belgique –on dirait-, « on ne connait pas ». Le médecin, microbiologue et infectiologue francais –en poste à Marseille- dont tout le monde parle, et au centre d’un debat –avec l’epidemie (ou pandemie) du corona virus en toile de fond- qui passione l’opinion publique d’un pays a l’autre et on pourrait dire, compte tenu des circonstances, dans la planète toute entière, fait néanmoins figure d’illustre inconnu en Belgique, pour l’ensemble de son opinion publique qui semble peu ou prou s’y interesser, et se sent par ce debat encore moins concernè. Symptomatique ? Va savoir. Et ce serait de par la puissance énaurme –et réellement disproportionnée, sans parangon autre qu’avec la Justice, dans le cadre de l’Etat et au sein de la societé belge- dont le lobby sanitaire (en grosses majuscules, la Santé) jouisse dans celui qu’on est tenté parfois irrépressiblement (encore et toujours) de’appeler petit pays. Appareil tentaculaire avec ses réseaux d‘hôpitaux publiques et juste a coté, ses hôpitaux et cliniques privés (coûteux et inaccesibles par definition) , en échantillon du compromis a la belge –en paralèle à celui qui est monnaie courant dans le domaine politique et linguistique- dans tout ce qui touche de pres ou de loin à la Santé et son assistanat. Et avec ses réseaux -non moins étouffants- de médecins traitants, secteur ou domaine institutionnel emblématique et influent au plus haut point ici, vraiment. Héritage lointain du medecin de famille de jadis, de libre choix autrefois, qui le reste toujours aujourd’hui, mais un petit peu moins. Point de passage obligé plutôt on serait tenté de le dire, qu’il faut suivre pas à pas, sous peine d’etre « radié » (et je n’exagère pas) Savoir, d’être l’objet de suspicion –et médisances- et exclusion á la fin, et à la merci de toutes sortes de brimades et vilenies et harcélement a l’intérieur de la sainte/famille (je veux dire au sein des gens du métier, avec des forts reflets corporatifs, s’il vous plaît) et c’est dès qu’on met le pied dans leurs établissements et dès que l’unanimite d’une penséee -unique- médicale, ou l’ordre ètabli dans les comportements au niveau des protocoles médico-sanitaires, par des faits ou par des paroles, semble ne soit-ce qu’un peu etre mis en question. Où est-ce que vous voulez aller par là? –j’entends la reaction décontenancée, de ceux qui me lisent déjà. Tout simplement, d'essayer de décrypter a mes yeux d’abord et pour tous ceux qui me lisent ensuite, cette sensation drôlement incomfortable qui m’envahit fatalement –a mon âge- pour la première fois dans ma vie, ma fois, depùis quelque temps déjá, et ceci –soit-il dit dans ma décharge et vu ma condition d’étranger ici- depuis pas mal d’années de séjour Belgique, ou en transit ici, aussi bien du coté francophone que du cote flamand. Et c’est, carrément dit, de manque de liberte, bref de me sentir parfois l’objet d’abus de pouvoir dans le domaine médical et partant –ce qui est bien plus grave- de me sentir menacé dans mon intégrité physique ou du moins, de manque ou privation de convenable assistance médicale –un spectre qui nous hante toujours,tous les citoyens,  -le corona aprés ou avant-, ces derniers temps (et comme toile de fond, le Grand Remplacement) , et c'est en guise de retaliation ou du moins de (serieux) avertissement. Et c’est ce que le professeur Raoult semble etre venu a point nommé á mettre au grand jour dans les réflecteurs des médias de la presse globale. Et c’est par les graves dénonciations qu’auront accompagnée sa percée foudroyante dans l’opinion. En ce qui concerne, par exemple, la politique du confinement, qu’ici on est en train d’appliquer un peu moins radicale, voire moins brutale, que dans d’autres pays –comme la France ou l’Espagne (mais attendons voir)- et prenant néanmoins distance à la fois d’autres pays non moins proches comme la Suisse ou le Pays Bas qui ont choisi d’autres voies de prevention et contrôle de l’epidemie, plus souples et plus civilisées, sans parler de l’Allemagne et n’en parlons pas d’autres cas de figure emblématiques en extrême aussi comme c’est la Corée du Sud. Et c’est lorsque le docteu mentionné dénonce la politique du confinement –telle qu’elle est en train d’etre appliquée maintennat, non pas seulement aux cas testés positifs mais a l’ensemble de la population- comme quelque chose propre (sic) au Moyen Age et en tout cas –comme on l’a vu avec des Espagnols et Italiens- loin d’être efficace. Et des voix s’élèvent en France en même temps, leur constitution et leur code de droit penal a l’appui, pour dénoncer comme crime (sic) contre l’Humanité, toute forme de privation (grave) de liberte physique, tel que c ‘est le cas maintenant- . Et en Espagne on pourrait parler d’un droit reconnu dans leur Constitution –niée o meconnue de par l’état d’alarme que vient de déclarer l’actuel gouvernment (socialiste, et de gauche extrême sur bien de points), savoir, le droit a la libre circulation (sic), qui se voit l’objet de serieuses entorses -l'une derrière l'autre- autorisées seulement par la Constitution, dans le cas non pas d’état d’alarme mais d’etat de siège ou d’état d’exception. Par où l’on voit l’importance et la gravité –en dedans et en dehors du domaine mèdical- du débat declenché par le Docteur Raoult dernièrement. Qui aurai eu la vertu de délier les langues de certains leur permettant d’y voir clair, a l’aide du docteur controversé, empetré souvent (ce que l’on voit bien maintenant) de par ses recherches et l’exercise de son métier -de médecin-,  dans des conflits d’intérêts avec les plus hautes instances de la politique sanitaire francaise au niveau gouvernementale, tel que se voit illustré par son contentieux bruyant –et á la une des medias- avec la ministre de la Santé du gouvernement Macron, Agnès Buzyn et son mari, Yves Lévy, infectiologue comme Raoult –et aussi prestigieux que ce dernier-, impliqué dans un projet de residence biologique (anti-virale) quelque peu de temps à peine avant l’éclatement de l’épidemie dans ce qui devint l’épicentre de celle-ci, en Chine, savoir la ville de Wuhan (...) A ce point elle nous semble forte en effet, l’empreinte dont nous nous sentons être l’objet ou victime désormais et c’est d`avoir été trainé au beau milieu d’un (autre) conflit d’intérêts et de la pensée unique médicale, sinon du despotisme et du pure caprice d’une des figures du plus haut relief dans la santé belgue –concrètement en neurologie- lors de mon hospitalisation quelques semaines, suite à l’AVC dont je fus l’objet (fin juillet 2017) et devant la volonté obstinée (et injustifiée) de celle-ci -et de mon refus inalterable en parallèle – de me fixer en chaise roulante (on dirait que pour le reste de mes jours) Liberté dans le domaine médical !!! Maîtres à jamais de nos âmes et nos corps, et toujours debout!!! Vive le docteur Raoult !!!

vendredi 27 mars 2020

MAI 68 ET VATICAN II (3)

Je reviens sur l’article auquel nous avons fait objet des commentaires ici concernant Mai 68 et les catholiques, et c’est que la pensée m’est venue soudain –en rapport sans doute avec l’actualite chilienne (très fievreuse) des dernieres semaines- d’une figure emblematique au plus haut point de l’engagement soixante-huitard –dans un sens tout de même. rádical revolutionnaire- d’un secteur du catholicisme belge, à la une des médias dans les pays de lange espagnole en ce moment, et resté à peu près inconnu du public belge -et pratiquement oublié aujourd’hui en tout cas-, quoiqu’il en soit. Et je fais par là allusion au pére jésuite belge –un Bruxellois d’origine flamande, né a Saint-Jean Molenbeek- Roger Vekemans, lui ayant été conferées les plus hautes responsabilités ecclésiales dans l’action pastorale de l’Eglise -celle d’apres le Concile-, sous la devise de "l’option préferentielle pour les pauvres", et dans le cadre (ecclésiastique) du DESAL –Centre pour le développement économique et social des pays de l'Amérique Latine- qui joua un grand rôle –"d’influencer"- dans la période de la présidence au Chili du démocrate-chrétien Eduardo Frei, ayant précéde le gouvernement (marxiste) de Salvador Allende. 

Au point qu’il devint cible privilegié des attaques et mises en garde de l’antenne chilienne du mouvement intégriste Tradition Famille et Proprieté (TFP) (voir photo), répandu dans tous les pays hispaniques, et devenu le courant principale –en rivalité tout de même avec le mouvement gravitant autour du séminaire d’Econe dont nous avons déjà ici parle- de la mouvance integriste (et anti-soixante-huitarde) dans l‘après Concile Vatican II. Et en fait, je ne pris connaissance du personnage que par la lecture d’un best-seller de la TFP de ces années-là –fin des années soixante, debut des années septante- "Frei, el Kerenski chileno" où il était présenté –et cloué au pilori, cela va de soi- comme le vrai cerveau de la Révolution en Liberté prônée par la Présidence Frei sur base à un programe de confiscations terriennes très radicale, et faisant ainsi le lit –d’après le mouvement intégriste- de la politique –de "socialisme au visage humain"- du gouvernement d’Union Populaire d’Allende qui s’en suivit juste après. Figure devenue tres polémique et controversée quoiqu’il en soit, cible aussi bien des attaques des intégristes, en Chili, que -après avoir quitté le pays suite au coup d’Etat-, en Colombie où il fut dénoncé comme agent de la CIA par la gauche et obligé tout de même par la droite –sous l’accusation de communiste- à quitter finalement le pays. Et il finira paisiblement ses jours -dans l'après-Pinochet-
dans une residence des jésuites, de la capitale chilienne, Santiago, frappé d’une mort soudaine. Figure illustrative tout de même, Roger Vekemans, et de l’engagement soixante-huitard (révolutionnaire tout de même, prônant la lutte armée), en Belgique plus qu’ailleurs, de nombre des catholiques alors, et au-delá, de cette gravitation –quelque peu mystérieuse- du catholicisme, belge, et celle de l’Université Catholique de Louvain, dans les moments de plus graves crises des pays hispaniques, que ce soit au Mexique –lors de la guerre des cristeros (*) (des anciens louvanistes également, aussi bien des prêtres que des laïcs, les leaders de ces derniers)-, en Chili –tel que nous venons de le voir- ou même en Colombie, à travers la figure autrement symbolique de prêtre revolutionnaire (« cura guerrillero ») -e icône précurseur de la théologie de la Libération- Camilo Torres, ancien louvainiste (nota bene), là où il fit conaissance et noua des très forts liens d’amitié avec le prêtre et enseignant, plus tard devenu chanoine, Francois Houtart

(*) Cette empreinte louvaniste du mouvement cristero mexicain est illustrée -outre par certains de ses dirigeants (dont le louvaniste Padre Pro)-, par la présence dans le pays, en tant que correspondant du journal catholique d'obéissance ecclésiale "Le XXème siècle",  de Léon Degrelle pendant la guerre civile. Ce qui explique l'engouement dont sa mémoire est encore aujourd'hui indéniablement  l'objet dans un secteur de la jeunesse là-bas 

jeudi 23 janvier 2020

AFFAIRE DREYFUS, POLITIQUE D'ABORD

« J’accuse » (Affaire Dreyfus), le quatrième –avec un film sur Van Gogh (ou le bon tiers de celui-ci, a proprement parler, car je suis sorti après), et aussi, “Nous finirons ensemble” (avec Marion Cotillard) et “la Belle Époque » (avec Doria Tillier et Daniel Auteil) et « Selfie » (ou plutot la moitié, même pas, de celui-ci), dans la liste du parcours lent et laborieux de mon retour de ces deniers mois aux salles de cinéma que j’avais données (à tort) comme mourantes –comme le papier, comme les vinyles (comme les mouchoirs), comme tant d’autres choses, victimes (entre autres) de la révolution numérique en cours, et qui, oh divine surprise!, tiennent toujours le coup (....) Affaire Dreyfus, loin de moi cette coupe, que je serai tenté de dire. Et pourtant je l’ai bu cette fois, cette coupe, jusqu’à la lie, en regardant ce film (de Roman Polanski) Un bon film, un bon et convaincant film, mais pas trop (...) De par des scènes percutantes comme celle du début, la scène -en plein air- de la dégradation avec tous le honneurs (ou déshonneurs) militaires, du célèbre officier (juif), accusé de haute trahison (l’équivalent du délit de lêse majesté de jadis), et la réaction criarde de celui-ci, criarde, stridente au plus haut point, a un point tel que chez d’autres que Dreyfus elles ne passeront jamais. En Belgique du moins (et je sais de quoi je vous parle, ma foi) Et de par les scénarios des villes françaises d’alors si réussis ou de par le rôle –en extrême performant- joué par deux acteurs sur deux des principaux personnages dans cette affaire, le colonel Picquart, et –surtout- celui du lieutenant-colonel Henry , la vrai victime de l’affaire et voila que c’est dit (....)