vendredi 12 juillet 2024

RACIALISME DANS MA THÈSE (INTERDITE) DE DOCTORAT


Remettre une couche. Et pour quoi pas? L’idée m’est venue à la lecture d’un ouvrage remarquable, documenté à profusion, et en même tenté savamment nuancée au point qu’il aura prêté le flanc, son auteur -brillant professeur et notable chercheur en sciences politiques-, à l,accusation de parti pris (exculpatoire) Il s’agit en fait de l’histoire du FN -aujourd’hui rebaptisé RN- « au dedans », en guise d’une serie de biographies, celles des « numéros deux » du mouvement fondé par Jean Marie LE PEN. Devant quoi, il faut se rendre à l’évidence de ce que dénoncent à cœur et à cri les médias, de par la montée -tout à fait réussi ou la, la question n’est pas là- de l’extrême droite (soi-disant) Et c’est que les langues sur certains sujets se seront déliées fatalement. 

Car et c,est là où je vais en venir, au fil de ces pages, du chapitre reservé à l’un des « numéros deux du Front », professeur, et docteur après avoir convenablement réussi la défense de sa thèse truffée de réflexions de l’ordre disons ethnique ou racialiste (sic)-inséparables du contentieux de l’immigration- la comparaison s’est imposé a mon esprit du sort très différent réservé à ma thèse censurée -voire interdite- cela fait quelques années à l’ULB, ou, employant un euphémisme de rigueur, exclue (sic) pour des motifs qui ne m’ont jamais été clarifiés -suffisamment à mon goût en tout cas-, mais qui n’ont pas moins un étroit rapport avec tout ce qui précède. Car si de l’avis de l’un des membres du tribunal chargé d'évaluer « l’épreuve de confirmation » à laquelle ma thèse fut soumise, je n,y prenais pas de distance assez (sic), on pouvait aisément en déduire que ne me tenais pas strictement à la loi espagnole de Mémoire historique sur la guerre civile, il n’est pas moins indéniable que dans ma thèse un phénomène d ,ordre racial ou racialiste était touché, présent dans ses différentes manifestations et dans leurs commun dénominateur à la fois-, à des différents pays européens. 

Manouches dans le Sud de la France, « traveller’s » en Irlande,  yeniches en Suisse, aroumains (aromunen », en allemand) en Grèce en Roumanie, quinquis où mercheros -étroitement associés eux tous dans une indéniable symbiose ethnique/culturelle, aux gens du voyage- en Portugal et en Espagne. configurant eux tous, un phénomène de minorités ethniques, nomades dans leur ensemble, et dotées d’après la définition de ce concept en vigueur en sociologie, d’une mémoire propre, à part, différente de celle de la communauté où ils se voient immergés. Ce qui ajoute au concept en question une connotation indéniablement religieuse, historiquement étayée par tout un autre fait incontestable, et c’est l’identité confessionnelle catholique/romaine, non protestante, commune (à une exception près, grecque orthodoxe) à eux tous. Ce qui, ajouté à leur rattachement géographique -à des pays au catholicisme sociologique-, renforce la thèse aisément soutenable, comme quoi toutes ces minorités ethniques/sociologiques ne seraient-elles que des sous-produits dérivés des guerres de religion sur le sol européen.

Or, le fil conducteur de ma thèse frappée d’interdiction à l’ULB, c’était justement la mémoire à part, propre à ces minorités sur la guerre civile espagnole, celles-là, en tant qu’agents de rééducation d’un Francisco Umbral tout jeune, frappé de précarité, et partant, frôlant la situation des sans abris, et voué fatalement -tout au long de ses années d’enfance et adolescence - à la cohabitation forcée avec ce genre de marginaux, et ceci du fait de la dénégation de paternité dont il fut victime -jusqu’à sa mort- de la part de son père biologique, phalangiste relevant, des le début de ce mouvement, tel que je m’efforce de l’exposer et de le prouver tout au long de pages de ma thèse de doctorat. Et 

Ce qui me fait nourrir l’espoir -et j’en conclue- d’un réexamen de ma thèse à la lumière de ces nouvelles perspectives racialiste, libres celles-ci désormais, des épais taboues dont elles se voyaient (lourdement) entourées auparavant. Et c’est dans cet esprit -et non pas dans un dessein de revanche quelconque-, que je remets ma couche, dans ce blog

(*) tel que je l’avais dénoncé devant le public -la salle à craquer- présent au Musée des Beaux-Arts (professeurs de l’ULB, y présents, soit dit en passant), lors de la projection d’un film sur « les fosses du franquisme »

samedi 6 juillet 2024

FASCINATION FRANÇAISE, LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE


« Quand on parle en français -disait Joseph DE MAISTRE hors de soupçons- l’Europe entière écoute et comprend » Et moi espagnol, je dois (encore une fois) de m’y rendre à l’évidence. Et c’est en suivant (tous les sens portés là-dessus) l'interview -sous le titre « La guerre civile, une fascination française? » »- d'un brillant professeur universitaire et politologue français, d´ascendente espagnole, au sujet de son récent ouvrage à ce sujet, où il fait référence -comme on ne pouvait pas moin s’y attendre-, et en guise de préambule de son exposition, à la guerre d’Espagne (1936-1939) ou, dans d’ autres termes, à la guerre civile espagnole. Et si je m’attarde là dessus, ce n’est pas tant par l’intérêt et l’actualité évidents -en rapport avec le déroulement en cours des élections françaises- du sujet-, ponctué par des allusions répétitifs, presque à la (limite de l’obsession, du président MACRON, que par le fait que l’auteur nommé réussit un tour de force proprement génial dans cet interview. Et c’est qu’il arrive tout juste à cerner et à nommer en français -d’autant plus méritoire et révélateur ceci, du au fait de son ascendance- , ce que je suis en train d’exposer depuis des années en solitaire comme celui qui crie dans le dessert -dans ce blog et dans l’un de mes livres notamment- souvent d’une intention polémique à l’adresse de l’historien espagnol Pio MOA, notable exposant du courant dit révisionniste sur la guerre civile, et avec lui, son collègue et intime collaborateur, le professeur et écrivain Stanley PAYNE, des États Unis, sans jamais trouver -comme devant une attitude où consigne au préalable établie- le moindre écho ni la moindre réaction de leur part.  Et c’ est ce que Guillaume BARRERA -car c,est lui l’auteur tout au début cité- nomme au sujet de la guerre civile espagnole, prodrome (sic) de la II Guerre Mondiale, et chiffre (sic) de « la guerre civile mondiale », comme en écho la dernière des assertions, de ce que j’entendis dans la bouche de jeunes journalistes espagnoles qualifiant la guerre d’Espagne -comme une évidence (sic) selon eux- de « guerre globale ». Non moins évidente par ailleurs de ce que j’ai pu moi-même constater par mon parcours des années et des années durant en pays de francophonie -en Belgique et en France notamment, et en moindre mesure en Suisse néanmoins. Qu’une fascination française (sic) la guerre civile espagnole. Peut-on conclure autrement?

vendredi 5 juillet 2024

LA FAMILLE, POINT FINAL



La famille Hennedricks, fable ou métaphore de la famille au monde actuel, laissé por compte par excellence dans le phénomène de la globalisation?  C’est ce qu’on est fortement tenté de conclure à la vue de ce film, à l’écran ces derniers jours dans les salles du centre de Bruxelles, et ceci devant le bruyant échec -tout à fait immérité soit dit en passant- de sa projection, dans une salle saisissamment vide -nul spectateur sauf moi-même, ma foi!-, la première fois où cela m’arrive depuis que je repris la fréquentation coutumière, dominicale, d’aller au cinéma et de me redécouvrir un goût et une pulsion cinéphile que j’ignorais, absorbé par ma passion littéraire, et sûr au contraire d’assumer toute une autre vocation, celle d’une âme de poète. Les Hennedricks donnent l’intrigue et l’argument a un récit (filmé) amusant à la limite du rocambolesque, et à la fois fatalement invraisemblable, qui aide à tenir néanmoins en haleine l’attention du spectateur, donnant ainsi la mesure de sa qualité et de son indéniable réussite, celle surtout de l’actrice qui joue le rôle de personnage principal, qui en est en même temps sa réalisatrice. Et ce qui frappe peut être le plus c’est le vide effarant pointé par des échecs successifs et par les situations impossibles -en marge même de la légalité parfois-, où se voient eux tous voués, pères et enfants, de par les efforts désespérés frôlant l’absurde de la mère, et c’est de sauver le foyer, et de garder ou sauver ainsi le sens de leur vie -la sienne et celle de leurs- à l’intérieur du cocon familial comme seule alternative. Le tout tempéré par l’attitude patiente et bienveillante à extremes de héroïsme du père de famille, sourire narquois aux lèvres en permanence en guise de contrepoint de sérénité à la tension ambiante qui préside la plupart des scènes. Tradition, Famile Proprieté, « Travail Famille Patrie » ce furent des slogans qui auront marqué et sillonné en frappant contraste les lignes maîtresses et des tendances dominantes- le devenir historique du XX siècle, ou la Famille figure de nexus d’union et de lien de continuité à la fois. Ce qui donne idée de l´ampleur et profondeur du vide qui lègue à l ‘humanité cette disparition que le film que nous abordons la Famille,  réussit à acter opportunément. Comme disent les Belges, c’est déjà ça.