samedi 6 juillet 2024

FASCINATION FRANÇAISE, LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE


« Quand on parle en français -disait Joseph DE MAISTRE hors de soupçons- l’Europe entière écoute et comprend » Et moi espagnol, je dois (encore une fois) de m’y rendre à l’évidence. Et c’est en suivant (tous les sens portés là-dessus) l'interview -sous le titre « La guerre civile, une fascination française? » »- d'un brillant professeur universitaire et politologue français, d´ascendente espagnole, au sujet de son récent ouvrage à ce sujet, où il fait référence -comme on ne pouvait pas moin s’y attendre-, et en guise de préambule de son exposition, à la guerre d’Espagne (1936-1939) ou, dans d’ autres termes, à la guerre civile espagnole. Et si je m’attarde là dessus, ce n’est pas tant par l’intérêt et l’actualité évidents -en rapport avec le déroulement en cours des élections françaises- du sujet-, ponctué par des allusions répétitifs, presque à la (limite de l’obsession, du président MACRON, que par le fait que l’auteur nommé réussit un tour de force proprement génial dans cet interview. Et c’est qu’il arrive tout juste à cerner et à nommer en français -d’autant plus méritoire et révélateur ceci, du au fait de son ascendance- , ce que je suis en train d’exposer depuis des années en solitaire comme celui qui crie dans le dessert -dans ce blog et dans l’un de mes livres notamment- souvent d’une intention polémique à l’adresse de l’historien espagnol Pio MOA, notable exposant du courant dit révisionniste sur la guerre civile, et avec lui, son collègue et intime collaborateur, le professeur et écrivain Stanley PAYNE, des États Unis, sans jamais trouver -comme devant une attitude où consigne au préalable établie- le moindre écho ni la moindre réaction de leur part.  Et c’ est ce que Guillaume BARRERA -car c,est lui l’auteur tout au début cité- nomme au sujet de la guerre civile espagnole, prodrome (sic) de la II Guerre Mondiale, et chiffre (sic) de « la guerre civile mondiale », comme en écho la dernière des assertions, de ce que j’entendis dans la bouche de jeunes journalistes espagnoles qualifiant la guerre d’Espagne -comme une évidence (sic) selon eux- de « guerre globale ». Non moins évidente par ailleurs de ce que j’ai pu moi-même constater par mon parcours des années et des années durant en pays de francophonie -en Belgique et en France notamment, et en moindre mesure en Suisse néanmoins. Qu’une fascination française (sic) la guerre civile espagnole. Peut-on conclure autrement?

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