Remettre une couche. Et pour quoi pas? L’idée m’est venue à la lecture d’un ouvrage remarquable, documenté à profusion, et en même tenté savamment nuancée au point qu’il aura prêté le flanc, son auteur -brillant professeur et notable chercheur en sciences politiques-, à l,accusation de parti pris (exculpatoire) Il s’agit en fait de l’histoire du FN -aujourd’hui rebaptisé RN- « au dedans », en guise d’une serie de biographies, celles des « numéros deux » du mouvement fondé par Jean Marie LE PEN. Devant quoi, il faut se rendre à l’évidence de ce que dénoncent à cœur et à cri les médias, de par la montée -tout à fait réussi ou la, la question n’est pas là- de l’extrême droite (soi-disant) Et c’est que les langues sur certains sujets se seront déliées fatalement.
Car et c,est là où je vais en venir, au fil de ces pages, du chapitre reservé à l’un des « numéros deux du Front », professeur, et docteur après avoir convenablement réussi la défense de sa thèse truffée de réflexions de l’ordre disons ethnique ou racialiste (sic)-inséparables du contentieux de l’immigration- la comparaison s’est imposé a mon esprit du sort très différent réservé à ma thèse censurée -voire interdite- cela fait quelques années à l’ULB, ou, employant un euphémisme de rigueur, exclue (sic) pour des motifs qui ne m’ont jamais été clarifiés -suffisamment à mon goût en tout cas-, mais qui n’ont pas moins un étroit rapport avec tout ce qui précède. Car si de l’avis de l’un des membres du tribunal chargé d'évaluer « l’épreuve de confirmation » à laquelle ma thèse fut soumise, je n,y prenais pas de distance assez (sic), on pouvait aisément en déduire que ne me tenais pas strictement à la loi espagnole de Mémoire historique sur la guerre civile, il n’est pas moins indéniable que dans ma thèse un phénomène d ,ordre racial ou racialiste était touché, présent dans ses différentes manifestations et dans leurs commun dénominateur à la fois-, à des différents pays européens.
Manouches dans le Sud de la France, « traveller’s » en Irlande, yeniches en Suisse, aroumains (aromunen », en allemand) en Grèce en Roumanie, quinquis où mercheros -étroitement associés eux tous dans une indéniable symbiose ethnique/culturelle, aux gens du voyage- en Portugal et en Espagne. configurant eux tous, un phénomène de minorités ethniques, nomades dans leur ensemble, et dotées d’après la définition de ce concept en vigueur en sociologie, d’une mémoire propre, à part, différente de celle de la communauté où ils se voient immergés. Ce qui ajoute au concept en question une connotation indéniablement religieuse, historiquement étayée par tout un autre fait incontestable, et c’est l’identité confessionnelle catholique/romaine, non protestante, commune (à une exception près, grecque orthodoxe) à eux tous. Ce qui, ajouté à leur rattachement géographique -à des pays au catholicisme sociologique-, renforce la thèse aisément soutenable, comme quoi toutes ces minorités ethniques/sociologiques ne seraient-elles que des sous-produits dérivés des guerres de religion sur le sol européen.
Or, le fil conducteur de ma thèse frappée d’interdiction à l’ULB, c’était justement la mémoire à part, propre à ces minorités sur la guerre civile espagnole, celles-là, en tant qu’agents de rééducation d’un Francisco Umbral tout jeune, frappé de précarité, et partant, frôlant la situation des sans abris, et voué fatalement -tout au long de ses années d’enfance et adolescence - à la cohabitation forcée avec ce genre de marginaux, et ceci du fait de la dénégation de paternité dont il fut victime -jusqu’à sa mort- de la part de son père biologique, phalangiste relevant, des le début de ce mouvement, tel que je m’efforce de l’exposer et de le prouver tout au long de pages de ma thèse de doctorat. Et
Ce qui me fait nourrir l’espoir -et j’en conclue- d’un réexamen de ma thèse à la lumière de ces nouvelles perspectives racialiste, libres celles-ci désormais, des épais taboues dont elles se voyaient (lourdement) entourées auparavant. Et c’est dans cet esprit -et non pas dans un dessein de revanche quelconque-, que je remets ma couche, dans ce blog
(*) tel que je l’avais dénoncé devant le public -la salle à craquer- présent au Musée des Beaux-Arts (professeurs de l’ULB, y présents, soit dit en passant), lors de la projection d’un film sur « les fosses du franquisme »
Mémoire à part ?
RépondreSupprimerJ'ai rencontré un sdf à Paris, probablement d'origine tsigane, qui m'affirmait que c'était le côté de Franco qui fusillait les prêtres et violait les moniales.
Certes, il y a eu des prêtres fusillés par les troupes franquistes, dans la mesure qu'on les a considérés comme traîtres, mais globalement, c'était Caballero et des gens comme lui qui fusillaient les prêtres.
Autre exemple: une BD sur la vie d'un manouche en France évoque l'idée que les tsiganes étaient persécutés de l'eugénisme dans les années 20 et 30 en, entre autres pays, Autriche.
D'où cet échange avec une femme, spécialiste de l'histoire des tsiganes:
Autriche les années 20 et 30