lundi 5 mars 2018

BERLUSCONI OU L'ELÉGANCE DANS LA COUR

Berlusconi est un phenomène de société qui aura marqué le plus la politique italienne de deux dernières décennies. On a beau´l’enterrer, délivrer mille et une fois son certificat de défonction politique, en vain, il renaît avec plus de force de ses propres cendres –comme le Phoenix de l'Antiquité- que jamais, comme il s’avère être le cas maintenant. Un ami italien, d’un certain âge et d’une extraction sociologique liée indiscutablement à la démocratie chrétienne, autant dire au mobiliaire politique –décennies durant- de l’Italie de l’après-guerre-, lui reconnaissait, tout en montrant une certaine désaffection pour le personnage, l’habilité et le courage d’avoir su réíntégrer dans la vie politique italienne les vaincus en 45, heritiers ou descendents du régime fasciste de Mussolini, au risque, c’est vrai, de creuser davantage chez eux le clivage droite gauche, ce qui aura eu néanmoins l’avantage d’amenuiser en échange un autre clivage beaucoup plus nuisible, fatal et inéluctable –entre extreme gauche et extrème droite- comme celui qui sévit en Espagne du temps jadis et qui menace depuis rallumer la guerre civile´á chaque moment et aujourd´hui plus que jamais (savoir la guerre de 36) Le phénomène Berlusconi est donc un signe des temps comme l’est ausi un autre d’un caractère diamétralement oppossé, savoir la guerre de sexes –qui fait rage dans le monde d’aujourd´hui- , tel que l’aura appris à ses popres frais Nicolas Sarkozy –à qui nous avon dédié un autre article de ce blog là-dessus tout récemmnt- l’un et l’’autre estampillés dan les médias (sans remède) des modèles ou symboles d´hommes politiques sexistes (sic) –qu’est-ce que c’est ?- dans l’actualité politique de nos jours. Et Berlusconi vient de l'apprendre maitenant par l’un des incidents qui aura emaillé la journée électorale d’aujourd’hui en Italie –où lui est sa coalition de droite sont donnés nettement favoris-, où on aura vu une jeune militant féministe (FEMEN) (voir photo) lui crier -les seins nus- "sei scaduto!" (que son temps est périmé). Sans que cela eut l’air d’affecter beaucoup l’interessé d’ailleurs. Cela va sans dire que nous ne nous reconnaissons dans le vieux renard –et séducteur invétéré- de la politique italienne qu’à moitié. Un tout petit peu tout de même. De par un sentiment de solidarité irepréssible face aux campagnes de lyenchage –au sens propre comme au figuré- dont nous nous voyons être la cible tous les deux. Du fait de déplaire certaines et certains, lui qui ne semble guère s’émouvoir par la guerre de sexes déchainée autour de lui (comme un pretexte), et qui loua tantôt les « saintes paroles » de Cathérine Deneuve ´-sur « le droit d’importuner » (des hommes)-lesquelles lui meritèrent pour sa part des commentaires qui font rager la partie opposée. « Il est natural que les femmes soient contentes qu’un homme les cortise.../...l’important est que la cour reste dans l’élégance ». "Moi –ajouta-t-l comme pour agraver son cas auprès de certaines et certains- je n´ai pas trop l’habitude, car ce sont elles qui me courtisent ». Et d’en finir beaucoup plus sagement : « Le viol est un crime, mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agresion machiste" (ou sexiste, peut-on tout de suite y ajouter) Du pur sens commun. Mais dont semblent lui tenir rigueur celles qui semblent avoir perdu le moins commun de tous les sens (le moins surtout auprès de certaines femmes?)

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