À quelque heures de l'échéance, et à la date de tous les dangers ( de dérapage) pour l’extrême-droite bien entendu -ainsi le voit qualifié les médias français- avec des meetings l'un a Lille l'autre a Reims, d'Eric Zemmour et Marine Le Pen, tout prés donc l'un de l'autre, et à la même heure, au risque d'en remettre une couche, nous en reparlons. Car les incartades de Marine en ripostant aux tirades à son encontre de Zemmour ne nous laissent pas indifférents, notamment son allusion aux catholiques traditionalistes (sic). Culturellement catholiques nous, comme définit lui même son judaïsme Eric Zemmour- et non pas catholiques de religion (ou confession). Ainsi (désormais) nous nous voyons. Et en Belgique peut-être plus qu'ailleurs (....) Sait-elle de quoi elle parle, on ne le dirait-on pas, vraiment. Car bien qu'elle ait baptisé ses enfants -nous ne l'apprenons que maintenant- à Saint Nicholas de Chardonnet -savoir, l'église au centre de Paris occupée par les tradis et par la Fraternité de Mgr. Lefebvre- il y a déjà bien des années-, elle nous laisse pantois accusant ces derniers d'avoir noyauté et chapeauté- avec d'autres mauvais compagnies (...)- le Front National.
Occasion pour nous de mettre les choses en clair sur un sujet -de politique religieuse (dixit Charles Maurras)- que de la part du Front ni en face, de ses rivaux et détracteurs non plus, n'a pas su être éclairci, on ne sait pas bien pour quoi. Et c'est que j’en étais déjà à cette époque -celle de l'essor et de l'émergence dans la politique française du Front National- très loin à tous les points de vue, sinon je l'aurais fait moi-même à ne pas en douter, car je pensais avoir les armes de dialectique et de mémoire a même de pouvoir le faire. Suite sans aucun doute à mon passage par le Séminaire d'Ecône où il aura toujours plané ma foi ce sujet d'Histoire de l’Église et d'Histoire (de France) tout court -et de politique religieuse- de la condamnation de l'AF et de la mise en Index de deux des ouvrages, "Anthinéa" et "Chemin du Paradis", de Charles Maurras. Ce que chez le Front National on aura toujours obvié. Politique d'abord?
Peut-être, peut-être pas, ou peut-être que c’était le cas non pas d'une politique qualifiée de sacrée (sic) et au dessus de tout, comme ainsi la voyait le maitre à penser du nationalisme intégral, sinon comme un espace ouvert ou une sorte de foire d'empoigne -où tout est permis- où la religion, savoir la conscience individuelle -au for interne- n'avait rien à voir, ce que dans les pays les plus catholiques (et latins) on connait assez bien hélas! Ainsi, lorsque les problèmes canoniques de l’œuvre de l’archevêque traditionaliste français commencèrent a pleuvoir, du coté de cette branche politique -française et nationaliste- ils jugèrent sans doute plus prudent -et plus politique surtout- adopter un profil bas, savoir, ils optèrent pour l'obéissance (comme il faut), en obviant fatalement par là la charge incontestablement idéologique et historique -et partant de politique religieuse- alors en jeu.
Une faille qui recoupait très vraisemblablement une brèche générationnelle dans laquelle la fille, Marine n'hésite pas maintenant a s'enfoncer. Simple hypothèse, susceptible néanmoins d'expliquer tout ce qui en est en train de se passer dans la campagne électorale -du coté de "l'extrême-droite"- , quoi qu’il en soit. Ce qui explique sans aller plus loin, la prise alors de position d'un autre chef de file des catholiques traditionalistes, l'Abbé de Nantes, maurrassien et pétainiste sans soupçon qui devant ce qui devait lui sembler une impardonnable défaillance donna sa voix en 2002 a Jacques Chirac.
Mais par là, nous ne voulons nullement omettre le fond de la question, la racine dernière -sur le plan idéologique- de l'affrontement si déchirant et dramatique -digne d'une tragédie antique- entre père et fille dont nous sommes maintenant (abasourdis) les témoins. Car les faits sont là, et la divergence idéologique entre Jean Marie Le Pen et sa file Marine ne commença pointer au grand jour qu'à partir de la polémique du "détail", savoir celle des chambres a gaz (13 septembe 1987), et plus exactement lors du rebondissement de celle-ci, lorsque Jean-Marie Le Pen avait réitéré ces déclarations au Parlement Européén plus de vingt ans plus tard (25 mars 2009), dont s'était publiquement démarqué Marine Le Pen
Quelque chose, si besoin y en avait, que l'ancien bras droit et compagnon de Marine le Pen, Louis ("La Purge") Aliot, se chargea d’éclaircir notamment, en expliquant en détail ce qu'il entendait pour dédiabolisation, savoir le rejet formel de l’antisémitisme (sic), comme point de départ, et a partir de là tout le reste, déclara-t-il, s'en ira. Savoir, tout ce qui avait permis au médias jusque là de les diaboliser, savoir de les attaquer et ostraciser (et couvrir d'infamie et de les crucifier) Joli conte d'Épinal (ou de rabbins)!
Et c'est ce point-là justement qui explique le succès foudroyant du message de Eric Zemmour parmi les anciens partisans du FN ayant ceux-ci le sentiment d’être délaissés ou trahis de par le tour insoupçonné pris sous la houlette de Marine à la tête du Front National nouvelle mouture (Rassemblement National)
Et nous laissons là-dessus la parole à des témoins ou des haut parleurs jugés ma foi hors de tout soupçon (*) Et c'est dans le procès d'anti-sémitisme (sic) entamé à l'encontre du juif Eric Zemmour, à l'aide des propos tirés des déclarations de ce dernier, où l'on peut lire notamment: "les français trouvaient qu'ils (les juifs) étaient trop dominants dans l'économie, les médias, la culture française, d'une arrogance des colonisateurs, les médecins se plaignaient que les médecins juifs leur volaient leur clientèle, des concurrences terribles, des trafics, il y avait l'affaire Stavisky. Tout cela n'avait pas été inventé par les anti-sémites"
Et ailleurs dans ses propos recueillis du même article au journal israélien, Eric Zemmour prend la défense de Maurice Papon qui n'avait fait (sic) qu’obéir aux ordres. "Les fonctionnaires de Vichy -dit-il- n'étaient pas coupables, ils devaient obéir à l’État, sinon il n'y a plus d'autorité, plus d'obéissance". Oú l'on reproduit son retentissant assertion -du "Suicide français", où il reprend les thèses du rabbin et historien franco-israelien Alain Michel (2)-, que Pétain "avait sauvé les juifs francais"
D’où l’antisémitisme français, bouc émissaire de tous les maux -je m'excuse- dans la pensée unique véhiculée par toutes les antennes de la laïcité -née (Zemmour díxit) grâce à l’Église- et de la Libre Pensée, sort ma fois la tête bien haute, absous et réhabilité, et pari passu la candidature de Zemmour avec. Comme une flèche vers le ciel
*: "The Times of Israel" (diciembre 2021)
(2): "Vichy et la Shoah. Enquête sur le paradoxe français" (2012), d'Alain Michel
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