Eric Zemmour contre l'Histoire, une ficelle trop grosse, car il faut bien dire que le front bien-pensant -anti-Zemmour- fait avec cela un pas en avant de trop au risque de casser la baraque, de que les masques leur tombent du coup et que chez beaucoup des gens s'en aillent les écailles de leurs yeux pour de bon. C'est ce qui me vient a l'esprit du coup à la vue du tract (sic) qui vient d’être publié pour compte des historiens les plus correctes et prestigieux, qui s'expliquent comme s'ils en avaient vraiment besoin, et c'est devant l'inhabituel (sic) de leur démarche, de cet attaque "ad hominem" (sic) contre un homme politique candidat a la présidentielle (comme il faut) Du jamais vu et entendu (chez des universitaires). Ce que ces historiens essayent d'expliquer en s"expliquant et en se justifiant d'un argumentaire long de trop -pour plein de préjugées, comme a la défensive-, et en somme laborieux. Et c'est dans ce tract (sic) en guise de résumé -syllabus en latin ("de principales erreurs de notre temps")- où l'on voit exprimé -déconstruit a la foi?- la Doxa en matière d'histoire régnant sans partage depuis 45, dans la pensée occidentale. Et tout y passe au cours de siècles comme l'on peut y voir. Rome et les barbares, Clovis, les Croisades (la première), Saint Louis, le Grand Ferré, la Saint-Barthélemy, Voltaire et les Lumières, la Révolution Française (n'y manquerait que ça) -et pari passu le génocide (sic) vendéen-, la conquête, l'indépendance et la guerre d'Algérie, la Commune, la guerre 14-18, Maurice Audin, De Gaulle, et (last but no least) Pétain et le régime de Vichy. Ah, sans oublier l'affaire Dreyfus bien entendu (et de l'Histoire Universelle et de la guerre civile espagnole? Tu penses, pauvre naïf!) Et sur tous et un chacun j'ai (l'agréable) surprise de constater que j'ai toujours -parfois au fond de moi-même- ainsi pensé en effet. Et à chaque fois, sur chaque cas, les sieurs et dames historiennes et historiens chercheurs et chercheuses, font comme il faut leur mise au point en effet. Ce qui pousse l'auteur du reportage à aller de l'avant pour compte des mandarins diplômés (sic) s'arrogeant le monopole du fait historique et distribuant bons et mauvais points (...) Comme une vérité officielle, et révélée par dessus le marché, et pour la première foi hors de ses ambiances -de la Recherche- feutrés comme en chasse gardée (du FRS) proprement d'initiés. Où personne ne les lit ("La chance du tract c'est que pour une fois on nous a vu et lu") (...) Et qui fait penser horresco referens aux placards de Charles V -en matière de religion-, ce dont on m'avait convenablement bourré la tête lors de mon passage a l'ULB (en tant qu'espagnol). Et qu'on n'est pas là devant une pure question de recherche historique le montre bien le scandale qui vient d’éclater au grand jour -et au fil de ses lignes- dans la campagne présidentielle visant Zemmour bien entendu, au sujet de la raffle du vel d'hiv, et dans un débat plus que houleux où tout semble permis, les lapsus linguistiques y compris bien entendu, en pure logique freudienne et profitant du bagage étranger du candidat, exploité a fond dans l'art bien connu des psychos. Peu importe, car en fait de s'assumer soi-même Zemmour se sera révélé le grand champion. Mais c'est surtout ce qui de près ou de loin a trait à l'anti-sémitisme, qu'attire l'attention des nouveaux inquisiteurs, savoir Vichy -et pari passu le maréchal Pétain-, et cerise sur le gâteau, l'affaire Dreyfus à l'origine duquel se trouve -de l'avis de Charles Maurras- le best-seller de son temps "La France juive", comme le rappelle dans son ouvrage remarquable, "Le Fascisme dans son époque", et dans le premier de ses titres, consacré à l'Action Française, Ernst Nolte qui fut mon ami et correspondant (repose en paix!) C'est qu'autour d'Eric Zemmour et de sa candidature voltige (au gout de beaucoup) comme un spectre malvenu la silhouette de la figure, vie et œuvre du père fondateur de l’antisémitisme français, Edouard Drumont, auteur maudit-de l’ouvrage mentionnée ci-dessus-, et figurant dans la liste d'auteurs maudits -savoir, mis au nouvel Index-, en dépit de l'indéniable importance du témoignage historique et de la valeur littéraire de cette ouvrage, hors-pair. Car en matière de règles et des sources (sic), n'y rentre pas qui veux sans le permis des maitres et seigneurs des sources et des archives ("du royaume") Et de la Mémoire (historique) et de leurs témoins, qu'en font ils tous ces inquisiteurs?
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