vendredi 7 octobre 2022

GUERRE D'ESPAGNE, UN DÉBAT OU ENCORE DE LA GUERRE CIVILE?

Ça y est, près de nonante ans passés âpres la fin de la guerre d'Espagne, un débat semble -en fin!- s'ouvrir en France, en (fracassante) rupture de la DOXA régnante sans partage dans la matière, et dans les milieux de la Recherche, et dans le secteur de l'enseignement, aussi bien en France qu'en Espagne ou en Belgique, cautionnés, c'est vrai -et soit dit en passant- par la soi disant loi de la Mémoire historique (décembre 2007) votée en Espagne avec l'appui de la gauche et (nota bene) sous instigation française. Tel que je l'avais dénoncé dans une entrée ancienne de ce blog, et en dehors. Curieusement, dans cette entrée où je pointais l'exclusion injustifié de ma thèse de doctorat à l'ULB, sur l’œuvre narrative de Francisco Umbral se rapportant a la guerre civile, j'y faisais mention de l''écrivain dont l'édition récent en français d'un ouvrage vieux d'une dizaine d'années dans son édition originale en langue espagnole, aura mis le feu aux poudres dans les milieux plus concernés comme aussi bien dans l'ensemble de l'opinion publique (...) Quoique je me rattrape tout de suite après tout ce qui vient d'être dit, car le nuage de poussière soulevée par la parution de "Les mythes de la guerre d'Espagne" de Pio Moa -sans comparaison ni points de repère quels que soient auprès des phénomènes du genre éditorial dans l'après-guerre-  est tout sauf banal ou anecdotique, l’œuvre et l'auteur par qui le scandale arrive n'étant plutôt -davantage que la cause première- plus qu'un simple symptôme et c'est de quelque chose que je dénonçais moi même dans l'article référé ci-dessus, savoir, la guerre civile elle-même qui -tant d'années après- se poursuit toujours quoique de façon hybride ou asymétrique, dans un cas unique -mes lecteurs en conviendront aisément- dans toute l'Histoire contemporaine (....) et plus particulièrement en langue française (....)  

Et tout le reste, quantité négligeable, comme on s’aperçoit aisément après un bref repassage de l'ensemble de débat. Du réchauffé des vieux poncifs machinalement répétés et assenés impunément au cours des années, dont on ne saurait relever a titre ponctuel que l'un ou l'autre des sujets abordés. Tel que le bombardement de Guernica, plat fort -"de résistance"- de la guerre de propagande, initiée de façon globale ou totale justement alors à l'ensemble de la planète. Un must d’événement historique  pour l'historiographie en cours, savoir de la guerre totale (sic) tel que s'entête de le présenter l'historiographie en langue anglaise. Oubliant par là d'autres événements susceptibles d'infirmer leur thèse et leur dialectique partisane (....) Comme par exemple le bombardement -à l'aide de bombes incendiaires, contre la population civile- lors de la Première Guerre Mondial au Waziristan (zone du Pakistan frontalière avec l'Afghanistan dans l'actualité) à charge, par ailleurs, d'Arthur Travers Harris -Bomber Harris- plus tard commandant en chef de la RAF lors du bombardement de Dresde et tout au long de la Seconde Guerre Mondiale.  Guernica premier cas (sic) dans l'Histoire de la guerre totale? Et tout à l'avenant.  N'esquivant pas en me prononçant de la sorte, loin de là, tous les problèmes, car le débat continue, et c'est a base de preuves et d'études sérieux  -au dedans ou en dehors des protocoles en vigueur frustrants et ennuyeux (....) et non pas d'affirmations et accusations plus ou moins gratuites, a base du collage d'étiquettes à des auteurs en extrême solvants comme Pio Moa, censés être voués -sans la moindre défense ou réplique- à toute sorte, et chacun davantage, de déshonorants chapeaux. Comme celui de révisionniste ou de falsificateur.  

Des faux aussi les archives du PSOE et de la Fondation Pablo Iglesias (ceux appartenant à Largo Caballero lui-même) (*) -avec antenne à Bruxelles- qu'il aura patiemment fouillés au fil de ses travaux et publications? Pain de chaque jour (sic) de la tache de l'historien, avait qualifié Ernst NOLTE, les révisions et le révisionnisme, en les exonérant de toute charge d'infamie et d'accusation. Et Dieu sait si l'historien nommé était friand et soucieux de défendre son titre -et son professionnalisme- d'historien face au courant négationniste, chez qui lui et tout le courant révisionniste de la "historiker streit" ne voyaient que des simples amateurs (....), à commencer par le professeur Faurisson. Car on finit toujours à base de zèle et de recherche de la pureté  -en traitant tout le monde et tous azimuts de "révisionnistes"- par en faire de trop, et par trouver d'autres encore plus purs qu'eux. En faisant ainsi l'économie du moindre élément de preuve aux plus tranchantes parmi leurs affirmations. Peut-on dire sérieusement ma foi, que "l"ensemble de la gauche" se tint en marge ou à  l'écart du spiral de violence de l'été 36, à la veille de la guerre civile? Rien que les hémérothèques sont a la libre disposition des contradicteurs (....) Peut-on également effacer du revers de la main des études sérieux -d'auteurs espagnols, objets pleinement de consensus là-bas- sur la fraude généralisée -aux prix d'une vingtaine de députés adjugés gratuitement par la gauche, lors des élections de février 1936 (voir photo) qui donnèrent la victoire au Front Populaire? 

Peut-on accuser le camp vainqueur de "crimes contre l'Humanité" -du jamais entendu!- comme le font de façon si désinvolte ces nouveaux inquisiteurs? Et tout de la sorte. Ce qui ne fait que confirmer ce que nous dénoncions là-dessus: c'est que nous n'avons pas affaire à un simple débat historiographique , mais a une guerre civile, qui tant d'années après encore se poursuit. Halte a la guerre civile européenne! Assez de guerre civile!!! Et assez de fauteurs de guerre civile (des espagnols) embusqués dans les milieux belges de la Recherche et de la traduction!!! 

(*): Dirigeant du Parti Socialiste (PSOE) et représentant de son aile radicale. Surnommé "le Lénine espagnol"

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