Thriller (non polar) a la française. Ça y est, la formule qu'il fallait, pour le genre en fin trouvé. Pour m'y retrouver et pour bien classer un des meilleurs films que j'ai pu voir ces dernières années, hier à l'écran et en salle au centre de Bruxelles -galeries Toison d'Or, tout près du Palais du Cinéma (belge)- ou je finis toujours par m'y rendre pris d'une sorte de fatalité, celle d'un film pour le coup, qui m'attendait comme au tournant, plus tôt "sur le tard", pour me rendre maitre dans l'art (le septième) que j'avais toujours quelque peu boudé. Comme trop industrielle, ou trop peu culturel (à l'avenant) Et il me "gagne" maintenant où je découvre à ma surprise des pans entiers de culture française qui m'échappait ou plus tôt qui glissait sur moi. Ceci grâce au cinéma. "L'Origine du mal" n'est pas un film comme les autres, ou si l'on préfère, c'est le meilleur film d'un cinéaste (metteur en scène) non pas comme les autres, mais un dont les plus grands films qu'on lui doit ont tous un point en commun -tel qu'on peut lire dans l'une des recensions- et c'est de choisir des transfuges (sic) de classe, de leurs acteurs principaux. Ce qui donne de la force et du poids au défi fondamental qu'il lance au visage de certains des spectateurs non avertis, comme c'est mon cas ayant néanmoins frayé (longtemps) le fonds et le tréfonds de la marginalité (lumpen proletariat), tel que je l'ai déjà -dans ce blog- expliqué (par trop souvent?) D'où sans doute le regain soudain de mon intérêt. Et pour le cinéma et plus en particulier pour ce genre de cinéma français, ceci malgré leur dose convenable de moraline (sociale) a chaque fois, dans des films -comme celui-ci- à message (à la Georges Brassens, hélas, plutôt que Jean Ferrat) Une vendeuse de poisson -et empaqueteuse en outre de sardines- étoile errante dans le film d'hier, à mi chemin entre le monde de prisons (de droit commun) et le luxe débridé d'une bourgeoisie ayant perdu (de trop) le sens de la réalité. Incarnée au surplus celle-ci dans un super macho (français) -brillant hommes d'affaires richissime et à la santé déclinante- affublé de tous les maux à l'écran et entouré d'une légion de femmes chacune plus méchante et intrigante et cruelle -et plus aguichante et plus fatale (et impossibles de noircir davantage)- , dont excelle peut-être sa fille (George, de nom de mâle) -dans un rôle (dramatique) de cette actrice, épatant a force 'inattendu chez une brillante comédienne-, qui veut mettre sous tutelle à tout prix son père, spectre fatal -celui de l'internement- pour un certain genre d'hommes (séducteurs) Et lubie u obsession primordiale chez des femmes de nos jours qui pour compte de l'idéologie "woke" se croient tout permis (halte là!) Jusque ici, la lecture de ce film tout sauf banal. De sa critique proprement cinématographique, je laisse volontiers à d'autres, sans omettre pour autant la prestation haute de gamme de chaque personnage (féminin) de même que celui de l'acteur principal, ni la rare qualité de la bande sonore et du décor au dedans et en dehors de la maison quelque peu spectrale. A la mesure du lieu, une ile presque déserte et inaccessible, image par trop voyante du déni (sic) de la réalité que les bien-pensants, à tout prix veulent voir chez certains. Message passé donc. Stop. Halte a la guerre civile. Stop. Suivant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire