jeudi 18 mai 2017

UN CÉLINE ESPAGNOL (Guerre Civile Européenne) (9)

César González-Ruano (voir photo) est pratiquement inconnu en langue française, ce dont je viens de faire le constat en navigant sur Internet et en cherchant en vain une notice quelconque à son nom dans cette langue. En anglais il y en a par contre. Ce qui illustre fort du caractère extra littéraire de cette méconnaissance ou plutôt de ce boycott -pour dire avec clarté et franchise les choses,- qui a indéniablement une origine française. Le maître incontesté de Francisco Umbral traîne derrière pour la postérité des boulets (rouges) des années de l'occupation allemande en France lorsqu'il fut correspondant à Paris -à cheval entre Berlin et la capitale française- des principaux journaux de la presse espagnole, et de l'après guerre immédiate lorsque il se vit accusé -sans preuves- et condamné (en 1948) -dans son absence- dans un tribunal français par intelligence (sic) avec l'ennemi. D'une nature un peu analogue mais moins documenté et plus mouvemnté tout de même que celle qui accompagne fidèle la mémoire de Céline, avec qui il offre tellement des points de rapprochement (personnels et littéraires) Un maître de style -en langue espagnole- incontestable, du journalisme et de la littérature de l'Espagne de l'après guerre -si inconnue dans les milieux académiques et universitaires au-delà des Pyrénées-, César González-Ruano, et on peut se demander si l'aura (sombre) de maudit qui entoure indéniablement son œuvre et sa figure -alors qu'il se voit progressivement réhabilité en Espagne parmi les nouvelles générations- ne soit pas à l'origine de la censure implacable -a la FNAC de Bruxelles à titre d'exemple, dans les universités belges- dont son disciple avéré Francisco Umbral se voit l'objet comme put bien le témoigner l'auteur de ces lignes. Et comme vous bien le savez lectrices et lecteurs de ce blog (non-conformiste) Un Céline espagnol encore plus qu'Umbral, César González-Ruano. De par sa plume, et sa trajectoire

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