jeudi 4 mai 2017

WRANGEL MORT À BRUXELLES, OÙ? (Guerre Civile Européenne) (8)

Dans son histoire de la guerre civile russe, Dominique Venner dresse un portrait plus que convaincant du baron général Wrangel (voir photo), dernier chef des armées blanches ayant succédé à Dénikine qui avait fini par s'effacer devant lui après avoir échoué dans sa grande offensive vers Moscou (octobre-décembre 1919) Le denier à quitter le navire, Wrangel, à s'y embarquer plutôt, il convient mieux de dire, lors du retrait de la dernière armée blanche à ses ordres du port de Sébastopol dans l'ordre et la discipline. Une opération brillamment réussie -des bâtiments de la marine française à l'appui- que Dominique Venner chiffre en 150.000 évacués. Ce qui ne réussirent pas plus tard les Rouges entassés au port d’Alicante, en mars 1939, lors de la guerre civile espagnole. Tout un exploit, ma foi. De tous les chefs blancs, Wrangel était le seul à prôner la restauration de la monarchie, ce qu'il fit lors de la proclamation de la république blanche de Crimée en avril 1920 où il avait assumé le pouvoir suprême en tant que régent; une désignation qui était échue avant lui successivement à l'amiral Koltchak, et à Denikine. Un détail marquant de sa biographie est passé nonobstant sous silence dans ce titre de Dominique Venner, c'est qu'il vécut les trois dernières années de sa vie à Bruxelles, où il s'installa comme ingénieur, et où il mourut. Où? J'y habite depuis vingt-cinq ans, et faisant sans doute honneur à mes origines - "Espagnols, arpenteurs des nuits" avais-je lu une fois en langue française- j'ai toujours aimé me promener en ville, aussi bien pendant le jour que le soir arrivé. Jamais nonobstant je n'ai repéré la moindre trace, la moindre plaque ou signe commémoratif du séjour ou de la mort du chef des armées blanches dans la capitale belge. Cela redonnerait néanmoins un visage à cette diaspora russe blanche -troisième quatrième génération- qui m'a toujours donné une impression quelque peu fantomatique ici en Belgique (¿simple impression d'un « occidental » à peine?) Après tout, ne rappelle-t-on le séjour de Karl Marx ? Un Blanc pour un Rouge, donnant donnant. Jusqu'à quand si non la guerre civile européenne ?

ADDENDA (16 mai 2019) J'ai laissé jusqu'ici de coté longtemps, faute de trouver le moyen de lui donner réponse dans mon blog, -qui se refusait à s'executer a chaque fois-, le commentaire (anonyme) joint ci-dessous (donnant juste reponse au tître de cet article) Et ceci depuis la date de son envoi (26 septembre 2013) Et en attention a l'auteur du commentaire et a l'intérêt de ce-ci, susceptible d'être éveillé à coup sûr, chez mes lecteurs, j'ai décidé donc de le publier sans plus de retard, avec des voeux très sinceres et ardents en outre, que cela puisse aider à renouer le cotacte perdu, involontairement de ma part -et suite a un problème d'ordre tecnique exclusivement. Je prends acte donc du renseigment si précis qu'ìl y fournit sur les souvenirs de Wrangel, à Bruxelles, que j'ignorais, et je trouve comme lui très vraisemblable l'empoisonement du chef des armées blanches par les Soviétiques, hypothèse la plus admise et repandue jusquíci en effet
 
"J'ai un jour vu une plaque commémorative rue Lincoln ou avenue Bel-air à Uccle. Il existe aussi un document exposé au musée de l’armée, dans une petite section sur les russes blancs, emanant de la commune d'Uccle, avec la description physique de Piotr Wrangel, sa photo et son adresse. Tout ça est donc bien documenté. Les causes de sa mort restent par contre encore incertaines. Un empoisonnement par les Soviétiques étant une des hypothèses généralement admises"

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