dimanche 30 avril 2017
DEUXIÈME TOUR ET LEFEBVRE L'EXCOMUNNIÉ
Un vent de droite souffle sur la France depuis quelque temps et en particulier sur la frange catholique de l’électorat, et après les résultats du premier tour il se mit a souffler dans ses secteurs plus furieusement encore, en particulier chez ceux ayant voté François Fillon qui n'ont pas digéré la défaite de son candidate, et qui pensent s'être vu voler la victoire. Et puisque le vent souffle à droite, la girouette vaticane -autant dire papale- tourne à droite, forcément. Et ainsi le pape François et derrière lui l'église de France -par la voix de la conférence épiscopale- refuse maintenant de prendre parti pour ou contre le Front Nationale, au contraire de ce que firent les évêques français en 2002 -du temps encore nota bene de Jean-Paul II- face a Jean Marie Le Pen. En quinze ans néanmoins la dédiabolisation a fait son chemin, en marge de l’Église certainement, qui nous a toujours appris a ne pas jouer avec le diable, et il est clair que pour l'église du concile et du post-concile le diable était à droite, et surtout à l'extrême droite. Le plus grand miracle de Jean XXIII, le Bon -surnom dont il fut affublé dans les médias- fut celui de ramener des voix à la pelle pour les partis de gauche à chaque fois lors des élections italiennes pendant son pontificat, c'était celle-là la blague préférée des mes confrères français du séminaire d'Ecône, le temps -quatre ans- que j'y fus avec eux. Et le Pape François? se demandera-t-on. Dans le sillage de ses prédécesseurs, il arrivez néanmoins que depuis quelque temps le vent a changé de sens, c'est tout. Il n'en faut donc pas lui en vouloir (trop) Quoiqu'il en soit, une ombre gravite à présent sur ces "hésitations électorales" des catholiques français. Et c'est celle de Marcel Lefebvre (voir photo), l'Excommunié
vendredi 28 avril 2017
CORDON ANTI-FN EN TRAIN DE SE FISSURER
Nicholas Dupont-Aignan, le “tombeur” de François Fillon dans le premier tour (4,8 % des voix) -et gaulliste bon teint comme ce dernier- vient d'annoncer son vote pour Marine Le Pen et appelé à ses partisans à faire autant. Et la rumeur gonfle qu'il serait pressenti premier Ministre en cas de victoire de la candidate du Front Nationale au second tour. Le souverainisme que le candidat de Débout la France représente vient être la droite civilisée, politiquement correcte (ma non troppo) dans la politique française. Avec l'annonce néanmoins que le leader de ce courant vient de faire, le cordon sanitaire autour du Front Nationale et de la (dite) extrême droite se relâche un peu plus encore. Déjà le soir même des élections les principales figures de la droite avaient donné le ton appelant leurs partisans a voter Macron, d'un profil bas néanmoins sas invoquer cette fois-ci le fameux front républicain, qui semble passablement fissuré a présent,surtout suite a la prise de position de ces dernières heures du candidat de la France Insoumise, Jean Luc Mélenchon, qui déclare son intention d'aller voter dans dix jours maIs non pas pour Marine Le Pen , sans vouloir en même temps donner une consigne de vote quelconque à ses partisans. Un autre signal plus forte encore, Marie-France Garaud (voir photo, avec Charles Pasqua), gaulliste sans peur et sans reproche depuis toujours, vient d'annoncer son vote pour Marine Le Pen. Et le fait que le cordon sanitaire anti-extrême droite -pour quoi pas contre l'extrême gauche- soit en train de se distendre semble une bonne nouvelle. À quand en Belgique? Où tout ce qui est à la droite du centre-droite (et encore) ne passe toujours ps la rampe dans les médias, depuis que l'auteur de ces lignes réside (trente ans déjà) parmi les Belges
jeudi 27 avril 2017
LE MARI DE MADAME COUGAR
La femme d'Emmanuel Macron, âgée de soixante-quatre ans -certains ne venons de l'apprendre que maintenant-, est donc de vingt-cinq ans l’aînée de son mari, pressenti par beaucoup comme le futur président de la République Française. Rien à dire, il parait même que ce soit un signe de notre temps, un phénomène de société, ces femmes “cougar”, qui accapare l'attention des médias, comme ce fut récemment le cas du New York Times qui leur consacrait tout un article. C'est comme ça d'ailleurs que l'appelle Jean Marie Le Pen, dans des déclarations au lendemain de la qualification de sa fille Marine Le Pen pour le second tour des présidentielles françaises. Dans ces mêmes médias néanmoins qui font honneur au phénomène, est-on aussi élogieux pour le phénomène inverse, savoir une grande différence d'âge dans le couple, quand l’aîné de vingt-cinq ans (ou plus) de deux est le mari et non pas la femme? Si l'on excepte des cas atypiques du show business comme celui de Mike Jagger -père récemment d'un fils de sa dernière compagne, de quarante trois ans sa cadette-, la questions se pose en effet. En attendant, il manque dix jours pour sortir de doutes de qui sera le futur président de la France, et des signes de plus en plus nombreux font douter des capacités du vainqueur du premier tour pour rassembler à droite et à gauche autour de sa candidature. La preuve, le chassé-croisé d'hier avec sa rivale Marine Le Pen dans une usine en grève du Nord de la France (à Amiens) où la candidate du Front Nationale fut applaudie par les ouvriers (voir photo) et celui d'En Marche !" se vit en échange sifflé et hué par ces mêmes ouvriers juste après
mercredi 26 avril 2017
JEAN PAUL II PENDU EN EFFIGIE CHEZ LUI
Inouï. Jean Paul II, “le pape slave” (venu du froid) figure iconographique intouchable de l’église du concile et du nationalisme polonais, se voit contesté -et vexé et humilié (post mortem)- dans son propre pays. Depuis deux mois se voit représentée une pièce dans un théâtre de Varsovie d'un cinéaste et dramaturge non-conformiste et provocateur croate, Oliver Frljic, où une figure du pape Wojtyla grandeur nature se voit l'objet d'une fellation de la part d'une actrice agenouillé devant lui, après quoi il se voit pendu -en effigie-, une affiche attachée a son cou de “défenseur de pédophiles” La pièce est l'adaptation d'un texte d'un auteur classique polonais du XIXe qui traite du drame rural autour d'une femme avec qui le curé du village a eu deux enfants et qui se voit objet de vindicte -et de malédiction- de la part des habitants qui lui rendent responsable des mauvaises récoltes. Dans mon voyage en Pologne en 1981 -pendant la printemps polonais- j'eus l'occasion de m'entretenir -a la faveur de la soutane que je portais alors (de la FSSPX de Monseigneur Lefebvre)- avec maintes hauts responsables de Solidarnosc (le syndicat dirigé par Lech Walesa) et je retins de l'un d'entre eux l’ambiguïté qui d'après lui régnait dans les rapports entre le clergé et la population polonaise, catholique dans son écrasante majorité, qu'il voyait sillonnés des sous-entendus, notamment pour ce qui était de la conduite sexuelle des prêtres polonais vue sous l’optique de la discipline ecclésiastique du célibat, qui lui semblait peu respecté dans son pays, comme si c'était, cette transgression ecclésiastique, une vieille tradition du catholicisme polonaise, aussi ancrée que la dévotion à la vierge de Czestochowa, ainsi la voyait-il du moins. Et cela me vient à l'esprit du coup maintenant devant la pièce de théâtre anti-papale scandaleuse. Significatif aussi le nom du théâtre -Powszechny- ou la pièce est représentée, à Varsovie. Je ne connais pas le polonais, mais à un moment donné, les mois qui précédèrent mon voyage là-bas, j’avais commencé l'apprendre, ce que j'avais délaissé par la suite, quoique certains mots m'était resté gravés dans la mémoire, jusqu'aujourd'hui, comme le nom de ce théâtre (« Powszechny ») par lequel vient maintenant le scandale en Pologne. « Tygodnik Powszechny » -Journal l'Universel (ou quelque chose de ce goût là)- était en effet le nom d'un journal catholique (version polonaise d'avant la chute du Mur, savoir passablement philo-marxiste) auquel j'avais rendu visite, en Varsovie, au cours de ma tournée de deux semaines dans ce pays. Un journal qui -comme je viens de l'apprendre- existe toujours. Ce qui vient s'ajouter à la confusion qui entoure cette nouvelle dans les médias polonais et d'ailleurs -en Espagne surtout- et à accentuer la particularité polonaise. D'un pays que de toute évidence aime renverser ses idoles. Et dans la mesure où ils semblent maintenant renier de leur idole papal (de "leur" pape, disaient-ils invariablement, comme un fétiche), on dirait que je commence me réconcilier avec eux, tant d'années après. Ainsi soit-il
mardi 25 avril 2017
CHRÉTIENNE OU ANTI-CHRÉTIENNE L'ULB?
Plongé depuis quelques jours dans la lecture (passionnante) d'un ouvrage de Dominique Venner paru une dizaine d’années avant sa mort en 2013 - "Histoire et tradition des Européens” je viens d'avoir connaissance d'un nom (illustre) des lettres belges mentionné dans cet ouvrage, savoir celui de Christopher Gérard (vor photo) dont j'avoue n'avoir jamais lu ni entendu quoique ce fût jusqu'ici, ce qui me surprend de par la nature résolument païenne et « antique » des sujets qu'il aborde dans ses titres publiés jusqu'ici. Et ce qui me surprend le plus c'est qu'il s'agit de quelqu'un -académicien des lettres françaises de Belgique- ayant passé par l'ULB où il défendit, je ne l'apprends que maintenant, une thèse sur un sujet tout sauf banal ou anodin ou superficiel, savoir l’ouvrage emblématique “Contre les Galiléens” de l'Empereur Julien (dit l'Apostat) qui passe pour l'une des références emblématiques du courant français néo-païen (et antichrétien) de Grèce-Nouvelle Droite, dont j’avais toujours crû (¿a tort ?) de par mon passage -a plusieurs reprises- par l'ULB qu'ils étaient bannis dans les milieux de la libre pensée. Toujours est-il que lors de mon premier passage à l'ULB -les années scolaires 1987-1988, 1988-1987- fraîchement arrivé en Belgique, je me promenais parfois dans le campus (du Solboch) un titre sous le bras venant de paraître alors, d'un auteur des plus connus du courant Nouvelle Droite, sans suspecter quoi que ce fut, jusqu'à que l'un de mes compagnons d'études, algérien résidant depuis longue date en Belgique, me fit (discrètement) la remarque que ce détail me stigmatisait auprès de certains là-dedans. Laïcité égal à anti-religion, et anti-christianisme? Les choses ne semblent pas si simples que cela, comme je pus le constater moi-même lors de mon premier passage par cette université, dont je décrochai un diplôme en Histoire du Christianisme et de la Laïcité, tel que je l'ai déjà raconté ici dans ce blog. Dominique Venner vient défendre et justifier dans son œuvre si vaste que les Lumières sont un rejeton du christianisme, ne fut-ce que par leur universalisme abstrait et leur manque d'attaches charnelles. Et si l'on peut me permettre une comparaison avec le marxisme et le post-marxisme on peut dire que la laïcité -née des Lumières et de la Révolution Française- n'est qu'une forme de post-christianisme, plus chrétienne sous maintes aspects que le christianisme (primitif) lui-même, de même que le post-marxisme mutatis mutandis vient à être plus marxiste somme toute que le marxisme. Et cela explique sans doute le compromis historique dont se vantaient certains professeurs de la dite université devant l’auteur de ces lignes, qui régnait -d'après eux et d'après ce que je conclus alors- dans ces milieux enseignants lesquels venaient soi-disant se partager entre une majorité de non croyants -athées- et une minorité de croyants, savoir des protestants évangéliques. Et vient illustrer également ce coté chrétien (insoupçonné) de la laïcité -outre cette licence (en troisième cycle) en historie du christianisme, dont je devins titulaire- l'attitude on ne peut plus éloquente à l'égard du pape Wojtyla de cette université, où les quelques cas isolés parmi son corps enseignant qui avaient levé la voix arborant des postures anti-papales lors de la première visite de ce dernier en Belgique en 1985, se turent ou furent étouffées significativement lors de sa seconde visite dix ans plus tard. Peut-on donc se dire en tout liberté et publiquement antichrétien aujourd'hui en Belgique? La question est posée, et ma foi qu'elle me concerne on ne peut plus directement
lundi 24 avril 2017
ASSAD AU SECOND TOUR?
Le cliché est fort ancré dans les média comme quoi la France est un pays sociologiquement de droite, et les résultats des élections d'hier dimanche semblent le confirmer. De centre-droite du moins. Cela, si l'on situe le vainqueur Macron au centre comme de toute évidence il aura voulu le paraître. Et ainsi, on aura eu le résultat paradoxale d'une majorité de centre droite ayant donné la victoire au dauphin (désigné) du présidente socialiste qui semble ainsi garder les meubles au frais nonobstant de son propre parti socialiste qui se voit voué à disparaître définitivement, dans les poubelles de l'histoire. Tout est joué donc en attendant le second tour? Tout semble l'indiquer. À moins que... Sera-t-elle capable, Marine le Pen, de s'attirer -dans les deux semaines qui restent jusqu'au second tour- à la fois la droite identitaire ayant voté pour François Fillon -malgré l'annonce qui vient de faire celui-ci- et la gauche anti-système et “incorrecte” à la fois, qui aura voté pour Jean Luc Mélenchon ? Si l'on se sert comme critère d'une donnée de politique internationale qui fait clivage plus que tout autre, savoir le soutien ou le rejet envers le régime syrien de Bachar el-Assad -surtout en France-, on dirait que pour une alliance en rouge et noir le compte est bon pour le seconde tour, si en plus, on y tient compte de la candidature emblématique de Pierre Lassalle qui aura surpassé tous les autres petits candidats et qui rendit visite au président syrien (voir photo) il n'y pas si longtemps
samedi 22 avril 2017
DOMINIQUE VENNER ET SON HÉRITAGE
De Dominique Venner j'ai déjà parlé a maintes reprises aussi bien sur ce blog que sur mon blog en langue espagnole. L'intellectuel d'extrême droite (sic) -comme l’avait présenté invariablement la presse en France et également en Belgique lors de son décès en mai 2013 pendant le Printemps Français et les mobilisations dans la rue de la Manif pour tous-, qui se donna la mort devant l’autel de la cathédrale de Notre Dame à Paris d'une balle dans la bouche après avoir laissé une lettre en guise de testament spirituel et idéologique sur l'autel, pour qu'il n'y eut pas de doutes de ses motivations, et ma foi que sur ce point son acte fut tout à fait réussi. Il faut que le grain meure pour qu'il renaisse, dit le récit évangélique (ou quelque chose de ce goût là) et c'est vrai qu'en ce qui me concerne il fallut la fin tragique de Dominique Venner pour que je vinsse a connaissance d'une œuvre si vaste comme la sienne que je découvre progressivement depuis, de mes yeux quelque peu éberlués, à chaque fois que je me penche -comme c'est le cas maintenant- sur un de ces titres, et c'est de par la profondeur de se vues et de par ses connaissances encyclopédiques et l'érudition prodigieuse dont il fait preuve dans tous et chacun de ses ouvrages, au point qu'on se sent frappé de stupeur qu'il eut été condamné à un ostracisme si rigoureux dans les milieux académiques et universitaires de son vivant, comme certains de ses amis ne manquèrent de le dénoncer au moment de sa mort. Quoi qu'il en fut, il ne laissa pas moins une école derrière lui, qu'il avait lui-même fondée. Et je tombe maintenant sur un ouvrage classique de l’histoire de la Reconquista (espagnole) de la plume de Philippe Conrad (voir photo), celui qui fut son successeur dans la direction de la Nouvelle Revue d'Histoire Universelle, la publication (prestigieuse-) que Dominique Venner dirigeait au moment de sa mort. En Belgique eut-elle été possible une initiative de ce signe et de cette envergure (a la fois)? On peut bien le mettre en doute, ma foi. Une connaissance a moi dont je me garderais bien de mentionner ici le nom, docteur en Philo et Lettres par l'ULB (s'il vous plaît), m'avoua un jour que la France et la Belgique différaient sur le plan académique et universitaire de fond en comble et c'était dans la mesure où cette dernière -comme l’Espagne ou l'Allemagne- avait été située au cours de l'Histoire dans l'orbite de l'Empire, et les traditions de liberté intellectuelle étaient par voie de conséquence beaucoup moins enracinées dans ces pays que dans d'autres comme la France ou l'Italie ou même la Suisse qui échappèrent par contre a l'emprise de l'Empire, ce qui se traduisait -cela allait sans dire des paroles de mon interlocuteur belge, mais c'était de toute évidence ce qu'il voulait me faire comprendre, eu égard à mon cas personnel (ce dont je lui reste reconnaissant)- de par une emprise beaucoup plus forte du politiquement (et historiquement) correcte, et par voie de conséquence, d'une tolérance zéro par rapport à toutes les dissidences. A bon entendeur salut (a buen entendedor pocas palabras sobran)
vendredi 21 avril 2017
BIG DATA: FILLON AU SECOND TOUR
Le Bréxit, l'élection de Donald Trump et la victoire de François Fillon aux primaires de la droite (et du centre) auront mis au grand jour une réalité flagrante en matière de communication, savoir les sondages se trompent. "La nouvelle la plus terrible et la plus extraordinaire de notre époque", comme le fut au siècle avant-dernier la Mort de Dieu (díxit Frédéric Nietzsche) Et comme pour conforter cette donnée nouvelle du monde digital, nous apprenons maintenant que des Big Data -Flirteris, Vigiglobe et Predict my President- donnent tous François Fillon au second tour tandis que tous les derniers sondages notent, certes, la progression du candidat de la Droite mais en échange le donnent tous en troisième position, derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les Big Data ont tous une méthodologie différente de celle des sondages -qui se base sur des intentions de vote exprimées (qui ratent le vote caché, par propre définition, pour ainsi dire)-, privilégiant en échange des analyses socio-économiques et ceux des messages et commentaires de la web et des réseaux sociaux. Et si on ajoute à ce (grand) décalage le climat d'incertitude aggravé par le dernier attentat (au Champs Élysées) le suspense atteint des niveaux de paroxysme. Qu'à cela ne tienne, notre pari vous le connaissait déjà tous
jeudi 20 avril 2017
MARÉCHAL LECLERC ET LES PRISONNIERS DE LA CHARLEMAGNE (Guerre civile européenne) (8)
Bad Reichenhall dans la banlieue de Berlin. 8 mai 1945, le jour de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Instantanée de l’interrogatoire par le futur maréchal Leclerc des douze prisonniers de la Division SS Charlemagne, fusillés juste après. Le peloton d'exécution le formaient nota bene des Espagnols rouges républicains de “la Nueve”, une des compagnies intégrées dans la Seconde Division Blindée de Leclerc. Ils auront été, ces deniers jours, l'objet d'actes d'hommage organisés para la mairie -contrôlée par la gauche radicale- de Madrid, au fil d'une campagne de réhabilitation dans sa faveur en cours depuis deux décennies entre espagnols, en fort contraste avec oubli dont ils auront été systématiquement l'objet dans la mémoire officielle française de la Seconde Guerre Mondiale. L'oubli sans doute réserve aux éléments sanguinaires hors de contrôle -comme ce fut le plus souvent le cas des Rouges Espagnols engagés dans la Résistance-, et aux bourreaux, qui fût le rôle qui leur fut invariablement assigné dans les armées françaises à la fin de la Seconde Guerre Mondiale tant en France qu'en Allemagne
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET ET LUCRÈCE BORGIA
François Fillon vient de déclarer que son gouvernement -au cas d'être élu- ira « de Sens Commun à Nathalie Kosciuszko-Moriozet », ce qui met du coup sous les feux des réflecteurs cette ancienne ministre, candidate malheureuse à la mairie de Paris, dont je me sentais légérement gêné à l'heure de lui préférer -de mille fois!- a sa rivale d’ascendance espagnole comme si je manquais au patriotisme du à mes origines. Et à ma grande surprise j’apprends maintenant qu'elle serait descendante en ligne directe de Lucrèce Borgia , la fille du pape Borgia, lE seul pape espagnol de l'Histoire. Ce qui me réconcilie avec moi-même, et augmente mon admiration pour cette femme politique devant l'éternel. Qui n'a pas fini ma foi sa carrière
mardi 18 avril 2017
FILLON S'ÉLOIGNE DE TRUMP
François Fillon continue à surprendre. Dans des déclarations à Europe 1 à cinq jours du premier tour des élections présidentielles, il se sera référé à Donald Trump comme un péril pour la paix. Présenté régulièrement depuis son triomphe dans les primaires de son parti comme la incarnation d'un populisme (de droite) dans la vague déclenchée par le triomphe du Bréxit et de Donald Trump dans leurs pays respectifs, le candidat de la droite veut ainsi réaffirmer son affinité avec à la vision gaullienne d'une Europe des patries -de l'Atlantique a l'Oural- prenant ainsi distance de l'actuel président Hollande et de son propre compagnon de parti, l'antérieur présidente Nicolas Sarkozy. Il aura reproché au président des États Unis une conduite à la Far-West, de tirer d'abord et discuter ensuite, en allusion aux frappes américaines à la base syrienne de Sheyrat. Et continuant sur la même lancée, il se sera insurgé contre une nouvelle guerre froide entre deux puissances nucléaires et aura trouve nécessaire une alliance (sic) avec Russie et l'Iran pour vaincre le terrorisme islamique de l'État Islamique et d'autres groupes à travers du monde. Pas surprenant donc que la tentative d'attentat qui vient d'être déjoué l'ait visé lui et personne d'autre, ce que certains médias en langue française -notamment en Belgique- sont soigneusement en train de cacher, non pas par contre dans la presse en langue espagnole
lundi 17 avril 2017
CONVERTIS À L'ISLAM ENTRE LE FRIC ET LA FRIME
J'écoutais l'autre jour, le soir, sans y prêter, je l'avoue, trop de attention, les déclarations de l’entraîneur (coach) de l'Union Saint-Gilloise, lorsque je lui entendis, pantois, se feindre d'un éloge sas réserves de l'Arabie Saoudite, gardienne des haut lieux autour de la Mecque, ce grand pays ou il avait (sic) découvert le vrai Islam, où il avait même fait le Ramadan avec ses compagnons de l'équipe saoudien où il était alors engagé. Dans les meilleurs des mondes! Ma première réaction fut de tirer la sonnette d'alarme, si l'on pense que Saint-Gilles est une commune -elle l'était cela fait vingt-cinq ans en tout cas, lorsque j'y fixai pour un an mon domicile, et je ne crois pas que la situation ait changé substantiellement-, a forte composante d'immigrés européens et latino-américains, des secteurs particulièrement exposés à la tentation islamiste, ne soit-ce que pur rasons de voisinage avec les quartiers musulmans dans les grandes agglomérations urbaines de Belgique. Mais je finis -en me ravisant- par le prendre quelque peu au seconde degré. Fort de mon propre expérience d'ailleurs, ici en Belgique. En 2000 je fus écroué pendant trois mois (et dix-huit jours) -a titre préventif- dans la prison de Forest où je fus confronté à une réalité carcérale caractérisée (entre autres) par une forte majorité de reclus de confession musulmane, qui faisaient marquer le pas en quelque sorte à l'ensemble de l'établissement. De part leurs impositions alimentaires, de par l'appel à la prière, plusieurs dans la nuit, tolérées par les autorités de l'établissement (quel remède!), et de par le tabou intouchable qu'ils imposaient de facto autour de leurs convictions religieuses. Et je fus également témoin de la présence par mi les reclus belges (et d'autres européens) de certains qui arborait la foi musulmane également. Plus guère qu'un mimétisme de surface du à la pression ambiante, c'est l'impression que j'eus en tout cas, et cela me fut confirmé par la suite lors que je rencontrais en ville certains d'entre eux qui se faisait appeler toujours par leur prénom (belge) d'origine, bien entendu. Un islam de milliardaires, et d'amateurs et des grands vedettes et entraîneurs de foot (voir photo) doit sans doute être beaucoup plus facile ou léger à boire que ce défi de l'islamisme des grand banlieues auxquels nous nous voyons confrontés de plus en plus dans les pays occidentaux. Préoccupant quoiqu'il en soit
samedi 15 avril 2017
FILLON ET SENS COMMUN
Le chemin de Saint-Jacques porte à l'intérieur de l'Espagne le surnom de « chemin français » pour le distinguer d’autres trajets qui ont la même destinée à l'intérieur de la Péninsule. Le Puy-en-Velay -haut-lieu du Haut-Moyen Âge français- fut en même temps point de départ du chemin de Saint-Jacques et de la Première Croisade, commandé par le légat du pape Urbain, Adhémar de Monteil, évêque du Puy, à qui on attribue la légende de la découverte de la Sainte Lance. Et la présence au Puy en pleine campagne électorale de François Fillon témoigne de sa volonté ferme de s'attacher un électorat catholique déboussolé et désorienté par les prêches et les gestes et les actes du papa actuel François. Le sens « identitaire » de la visite à ce haut lieu de la France médiévale du candidat de la droite se sera vu explicité par ses appels « à l'identité de la France » et par des déclarations où il envisage faire rentrer le courant « Sens Commun » (voir photo) issu de « la Manif pour tous » dans son gouvernement. C'est du nouveau dans l'histoire de l'église catholique et en particulier du catholicisme français d'après le concile Vatican II. Le vote catholique aura été souvent décisoire dans les pays catholiques ces derniers décennies, toujours vers la gauche, cela va de soi, comme ce fut le cas en Espagne lors des élections que suivirent de prés- d'un intervalle de trois jours- les attentats de Madrid du 11 mars 2004 lorsqu'une frange du vote catholique aveuglés par les appels contre la guerre -en Irak- du pape Jean Paul II avaient donné la victoire au candidat socialiste. A la veille maintenant par contre d'un changement historique suite à la longue marche -des décennies durant- des catholiques vers la gauche ? Tout arrive chers ombres!
vendredi 14 avril 2017
MÉLENCHON ET JEAN-MARIE LE PEN
L'accolade de l'ours? Jean-Luc Mélenchon aura été adoubé ces dernières heures par des admirateurs inédits hors de tout soupçon, savoir l'ancien conseiller personnel de Nicholas Sarkozy, Patrick Buisson étiqueté maurrassien (bon teint) et surtout Jean Marie Le Pen. Le premier trouve que Jean Luc Mélenchon est le plus chrétien (sic) de tous les candidats à la présidentielle, ce qui semble conforter les racines chrétiennes du communisme tel que les avait dénoncées entre autres, Charles Maurras lui-même (voir photo), je parle du jeune Maurras explicitement anti-chrétien, ce qui lui valut la condamnation papale bien des années plus tard. Á la fin de sa vie, comme tous le savent Maurras mit de l'eau dans son vin en matière religieuse. Pour sa part Jean Marie Le Pen trouve le candidat de « la France insoumise » un orateur hors pair, sur la lignée qu'il avait débouté lui-m^me il y a trente ans. Significative assez cette fibre “coco” du fondateur du Front national, qui lui vient de très loin de toute évidence. Et ce qui explique en partie l'évolution de sa fille et du Front National sous la présidence de celle-ci. Fillon, l'ennemi à battre? C'est certainement l'impression qui se dégage de l'ensemble de la classe politique française -de l’extrême droite à l’extrême gauche- , aussi bien qu'en Belgique, d'ailleurs
jeudi 13 avril 2017
TRUMP ET LA MÈRE DE TOUTES LES BOMBES
Sadam Hussein avait parlé de « la mère de toutes les batailles », un porte-parole du Pentagone vient de parler maintenant de « la mère de toutes les bombes », savoir la plus puissante bombe non nucléaire dont disposent les États-Unis (voir photo), qui vient d'être lancé contre une série de grottes refuge de l'EI dans l'Est de l'Afganistan, en butte à l'expansion de l'organisation terroriste depuis un certain temps. Ce qui vient renforcer l’hypothèse dont c'était fait l’écho hier ce blog comme quoi l'attaque à une base du régime en Syrie n'aura été qu'une mise en scène -décidé par Donald Trump lui-même- et destiné aux alliés des États Unis et à renforcer en particulier leur cohésion dans la lutte contre l'EI. Dans ce sens semble aller également la nouvelle de dernière minute que dix-huit membres des forces rebelles (anti-Assad) alliés des États Unis -ce qu'on appelle les rebelles modérés- étaient tombés (sic) victime de feu ami. Des incidents dont étaient toujours victimes les autres (pro-Assad) jusqu'à présent. Le panorama après la confusion régnante derniers jours semble se dégager un peu, le moins que l'on pue dire
mercredi 12 avril 2017
BOMBARDEMENT DE CHAYRAT, MISE EN SCÈNE?
A croire à l'analyse publié para le journal algérien Al-Watan (pro-régime syrien) et repris dans le Réseau Voltaire -et aussi dans les médias espagnols- de Thierry Meyssan (revoir photo), grand spécialiste de la guerre en Syrie en langue française, sur l'attaque de États-Unis à la base syrienne, il ne s'agirait que d'une mise en scène destinée aux alliés des États Unis -surtout la Grande Bretagne-, soutiens potentiels de jihadistes de l'Armée Islamique (EI) qui sont réellement les véritables usagers de l'arme chimique dans le Proche Orient. Une hypothèse à confirmer qu'il lie à l'évolution de la situation sur le terrain, notamment dans la région de Homs qui aurait connu des avances jihadistes en simultanée avec l'attaque américain -prévenus d'avance par les alliés des États-Unis-, de comment les États Unis et ses alliés sauront faire face à cette situation après l'attaque contre la base du régime. Géopolitique dans toute son splendeur. Digne d'un commentateur de la guerre en Syrie aussi brillant que polémique (et censuré par la presse « mainstream », logiquement)
mardi 11 avril 2017
EROS ET LA BELGIQUE
Je suis tombé aujourd'hui sur un numéro spécial de la revue Lire dédié à Baudelaire, et en particulier sur l'un de ses articles. Baudelaire anti-moderne (Antoine Compagnon díxit) Les révolutionnaires furent plus prudes -et puritains- que les anti-modernes. Lamartine le fut plus que Chateaubriand, Hugo plus que Baudelaire, Zola plus que Flaubert, et plus que Marcel Proust le fut Anatole France. Entre Eros et la censure, la poésie française au XIXe. Curieusement Baudelaire allait trouver plus de tolérance dans la Belgique catholique et monarchiste -qu'il n'aimait pas- que dans la France (napoléonienne) du III Empire. Depuis le temps des Espagnols -comme on le voit dans le film l’Oeuvre au noir, d'André Delvaux (sur le roman de Marguerite Yourcenaar)- la Belgique (avant-la-lettre) rendit plus le culte à Eros que d’autres pays septentrionaux. Et ce n'est peut-être pas par hasard qu'on lui doive les plus beaux nus féminins (voir photo. « Magie noire » Magritte) de l'art contemporain. Il faut bien leur rendre cette justice historique. Aux Belges aussi bien qu'aux Espagnols de ce temps-là
lundi 10 avril 2017
MÉLENCHON ET LA SYRIE
Moi, je suis Espagnol “à la base”, comme disent les immigrées en Belgique en parlant de leur pays d'origine. Je traîne donc par définition une mémoire espagnole dont je en peux pas me défaire, et dont je ne me serai pas défait en tout cas en mes trente ans de séjour en Belgique. Et même sis je me sens Européen, si je m'intéresse -passionnément même parfois- à l’actualité des pays européens et an particulier celle de pays qui me touchent de plus près comme la France ou la Belgique je ne peux pas nier que dans mes analyses e commentaires aussi objectifs et neutres ou distants se veuillent-il il y a un facteur d’optique “espagnole” qui joue, indéniable. De même que das mon pari pour la candidature Fillon, qui demeure -soit dit en passant- invariable. Et j'avoue que si j'étais français je ne vivrai peut-être pas ce clivage droite-gauche d'une façon aussi marquée qu'il se sera invariablement montrée en Espagne depuis les temps de la guerre civile. Et tout cela me vient à l'esprit au sujet des candidatures de “gauche” dans la course à l'élection présidentielle en France. Et plus que d'autres, au sujet de la candidature de Jean Luc Mélenchon le plus rouge de tous les candidats et le plus proche peut-être de la gauche espagnole « guerreciviliste », en soit-ce que par la voie de ascendance familiale (de ses trois grands parents, un grand-père et ses deux grand-mères si mes renseignements sont bons, espagnols d’origine) Et que de le voir maintenant cloué au pilori dans les pages de Libération, un journal de gauche hors de tout soupçon pour compte de sa position sur la Syrie me surprend ma foi beaucoup plus que je en me l'attendais. Voie syrienne de réconciliation entre droites et gauches européennes? Tout arrive pour qui sait attendre, chers ombres !
samedi 8 avril 2017
DÉCROLY, ET DARQUIER DE PELLEPOIX (Guerre civile européenne) (7)
La Franc-maçonnerie est un thème majeur en politique aujourd'hui comme hier, comme il y a deux siècles. Pour les uns, un tabou épais, pour les autres une obsession lancinante. Et sans doute briser le tabou chez les uns c'est la meilleure manière de guérir de leur obsession les autres. Un tabou qui entoure un nom belge devenu célèbre en Espagne et sans doute dans d'autres pays de l'Europe et du reste du monde. Et je fais allusion a Ovide Décroly, l'insigne pédagogue, lié aux souvenirs de mon enfance et mon adolescence, de par le lycée de garçons et jeunes filles qui portait ce nom à Madrid, dans l'Espagne des années cinquante et début des années soixante. Et dont je n'apprends que maintenant qu'il fut membre de la Franc-maçonnerie. Dans l’Espagne d'alors, à Madrid comme ailleurs, l'enseignement secondaire était en grande partie monopolisé par l'Église,et son système d’éducation, marquée d'abord par un refus rigide de la mixité, ce qui ne se verrait progressivement adouci que suite à la célébration de concile Vatican II. Les garçons chez les pères, et chez les nones les filles, celles-ci portant un uniforme par règle générale, ce qui n'était pas le cas -ou presque pas- pour l'autre sexe. Le tout dans un contexte de re-catolisation -en parallèle avec la « défascistizacion » -ou « déphalangistisation »- entamée par le régime de Franco par la force des circonstances et sous la pression des alliés vainqueurs en 45. Il y avait néanmoins des exceptions, des cas atypiques sans doute, prestigieux non obstant certains d'entre eux. C'était le cas du Lycée Français -à Madrid comme à Barcelonne- où fut professeur un certain temps dans l'après-guerre un nom “maudit” de l'historie de la Seconde Guerre Mondiale, Louis Darquier -Darquier de Pellepoix- (voir photo), réfugié en Espagne en 45 après avoir exercé les fonctions de commissaire aux affaires juives du gouvernement de Vichy. Darquier mourut à Madrid début des années quatre-vingt, trois ans après que l'Espagne eut refusé la demande d'extradition -en 1977- du gouvernement français, suite à l'émoi produit par ses déclarations négationnistes -"À Auschwitz on a gazé que des poux"- au journal l'Express. Son extradition fut refusée du fait de ne pas avoir été condamnée pour des crimes de guerre et de par son état de santé précaire. Et son décès -de mort naturel (en août 1980, près de Malaga, dans la Costa del Sol)- ne fut annoncé à son tour que trois ans plus tard. Le belge Décroly et le Français Darquier n'ont rien a voir l'un et l'autre, me rétorqueront ici certains. Sans doute, on peut néanmoins se demander si comme dans le cas du Lycée Français, celui du “Colegio Decroly” -rue de Guzman el Bueno, à Arguelles, en plein centre de Madrid où il existe toujours-, son succès comme sa simple existence dans l'Espagne de Franco de l’immédiate après-guerre, n’avaient rien à voir avec les exilés belges en Espagne de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dont le plus connu serait Léon Degrelle
vendredi 7 avril 2017
QUE POUR LA FRIME? (FRAPPES EN SYRIE)
La presse en langue française ne souffle pas un mot, mais les lecteurs de ce blog, rédigé en français par un Espagnol résidant -depuis trente ans- en Belgique ont le droit de le savoir du moins. Les missiles“Tomahawk” -au nombre de cinq cent (six morts le bilan)- lancés la nuit dernière (voir photo) contre la base syrienne de Sheyrat en représailles -sans preuves formelles (outre les renseignements des services d'intelligence des États-Unis, israeliens ou autres- - de l'attaque à larme chimique dans une zone contrôlée par la rébellion le furent à partir de deux destroyers (USS) basés normalement -quand ils ne sont pas déployés au large de la Méditerranée- à Rota, la grande base navale conjointe de l'Espagne et des États-Unis située situés au sol espagnol dans la région de Cadix, sur le la côte atlantique près du détroit de Gibraltar. Ce fut de là-bas même que furent vraisemblablement lancées les deux missiles cataclysmiques lancées contre les hauteurs de Damas dans la nuit du 2 au 3 septembre 2013 intercepté in extremis par les radars russe et coulés dans la méditerranée, qui devaient déclencher l'opération terrestre contre le régime syrien, suspendue à la dernière seconde par décision du président Obama lui-même. L'un des destroyers avant pris part à l'opération c'est le « Ross » où était rendu visite Barak Obama lors de sa visite à Espagne en juillet 2016. La presse espagnole donne pas mal de précisions concernant la précision millimétrique de ce type de missiles qui vont dans le sens d'un avertissement plutôt que d'un signe quelconque de changement dans la optique de désengagement de l'administration Trump par rapport au conflit syrien. Deux autres destroyers -le « Courney » et le « Cook »- font partie du même dispositif mis en place sur les côtes espagnoles dans le cadre du bouclier anti-missiles de l'OTAN en vertu de l'accord scellé par l'antérieur chef du gouvernement espagnol, Zapatero, annoncé à Bruxelles en septembre 2011. le quid -ou le couac- l'aura été le fait que l'opération s'est écoulé pour compte du haut commandement US, en dehors du cadre de l'OTAN. Pas grave -on est tenté de se dire- si ce n'est que pour la frime (...)
jeudi 6 avril 2017
TRUMP ET LA SYRIE
Les récentes déclarations de Donald Trump sur la Syrie et de son secretaire d'état surtout, envisageant une opération militaire contre le régime syrien comme riposte à l'attaque aux armes chimiques (encore non éclairci) sont -elles une simple opération de façade ou font-elles présager un revirement spectaculaire de la politique extérieure du nouveau président des États Unis dans le chapitre syrien qui fut à en pas en douter un de points le plus emblématiques du programme électoral du candidat républicain? Les spéculations vont bon train dans certains médias quoiqu'il en soit. Des signes avant-coureurs de cette deuxième hypothèse n'auront manqué les derniers quarante huit heures, comme la mise (relative) à l'écart de Steve Bannon, conseiller de politique nationale classée par certains médias à la droite de la droite, et aussi les propositions qui viennent d'être rendus publiques par le Pentagone d'attaque militaire en Syrie, ou le manifeste publié par des faucons anti-Assad du parti républicain -dont John McCain (voir photo) connu par ses liens avec des islamistes- allant dans ce même sens. Et à l'heure ou ces lignes voient la lumière une résolution présentée par les États-Unis, la France et l'Angleterre se débattaient dans l'Assemblée Générale de l'ONU, au sort incertain, le moins que l'on peut dire. Donald Trump, est-il en train de rentrer dans les rang du politiquement correct. L'heure a la realpolitik, en Syrie et dans la mer de Chine ? On se demande, chers ombres !
mercredi 5 avril 2017
CHANTAGE À L'ARME CHIMIQUE
Le chantage à la compassion de nouveau à l’œuvre dans les médias. Des photos d'enfants soi-disant gazés occupent les premiers plans de la presse globale (“mainstream”) ses dernières heures. Des accusations -sans preuves– rendent responsable de l'attaque d'armes chimiques dans la région d'Idleb, frontalière de la Turquie, au régime syrien, basées sur des infirmations de l'AFP qui se fondent à leur tour sur des renseignements de l'observatoire syrien des droits de l'homme (basé à Londres) qui n'ont d'autre crédibilité que celle que leurs grands patrons veulent leur accorder, qui auront réussi néanmoins jusqu'aujourd'hui a la leur faire reconnaître un peu partout, contre toutes les évidences. Une source celle-là, aussi contestée que celle des casques blancs invités à la cérémonie des oscars de Hollywood à laquelle ils ne purent néanmoins assister, par le refus du gouvernement syrien de leur accorder des visas, qui leur accusent de désinformation et de partialité. L'attaque survient quelques jours après de déclarations de diplomates américaine comme quoi le renversement de Bachar- al-Assad n'est plus pleur priorité, et de l'attaque meurtrier il y a trois jours au métro de Saint-Pétersbourg (voir photo), œuvre vraisemblablement d'un jihadiste de l'Asie Centrale. Et quelques jours seulement après des attaques particulièrement meurtriers de l'armée américaine dans la région de Mossul. Le chercheur à l’Institut Royale Supérieur de Défense et professeur à l'Université de Liège, André Dumolin, vient de faire des déclarations qui laissent entendre que l'arme chimique se voit couramment utilisée pour des buts stratégiques dans les guerres de nos jours, notamment empêchant l'avance des troupes ennemies, bien qu'elle dégénère parfois dans une arme de terreur, l'arme de terreur par excellence. Et en arme suprême de guerre de propagande faudrait-il y ajouter, comme l'aura prouvé la crise des septembre 2013 -lors de l’attaque à l'arme chimique dans la région de la Ghouta (près de Damas)- et comme vient le prouver à nouveau l'escalade de l a tension ces dernières heures. Aux dernières nouvelles la Russie avait mis son veto dans le Conseil de Sécurité à un résulution des États Unis, la Grande Bretagne et la France. Sommes-nous à la vielle d'un changement de la politique américaine en Syrie. Rien n'est moins sûr (malgré les apparences de singe contraire éventées par certains média)
mardi 4 avril 2017
ATTENTAT CONTRE LE PAPE? QUELLE PSYCHOSE!
Attentat raté contre le pape François? La psychose d'attentat contre le pape battit son plein pendant le pontificat de Jean Paul II et l’auteur de ces lignes sait de quoi il parle, qui se sentis directement visé par des mesures de surveillance lors de la seconde visite du papa Wojtyla en Belgique en 1995 -dix ans après sa première visite qui m'avait trouvé (encore) dans la prison portugaise- et objet d'un mandat internationale de recherche et capture d’Interpol à mon encontre en mai 2010 (sans blague), lors de la seconde visite du papa Jean Paul II à Fatima alors que j’avais domicile fixe en Belgique depuis treize ans alors, de façon ininterrompue. C'est dans ce contexte (nota bene) que j'avais commis mon acte de protestation (voir photo) devant le Palais Royal de Bruxelles (16 mai 2000) Et maintenant, la presse globale annonce -au passé composé -qu'un jeune homme « a-vou-lu » (en septembre, nota bene, 2015) attenter contre le pape François aux États-Unis, plaidant coupable d'avoir fomenté et préparé un complot avorté contre le pontife -pour compte de Daesh- douze jours avant l'arrivée de celui-ci alors. Et il faut bien dire que le statut de martyr en puissance aide puissamment le vedettariat et le culte iconographique de ce pape comme celui de son prédécesseur Jean Paul II. Ce qui s'accorde bien d'ailleurs au rôle de tribun du peuple que les grandes puissances auront accordées volontiers au papes de Rome après la fin de la Seconde Guerre Mondiale et en particulier suite à la clôturé du concile Vatican II. Et cette nouvelle vient quoiqu'il en soit à point nommé, à la rescousse d'un pape contesté de plus en plus à l'extérieur et à l'intérieur de l'église le moins que l'on peut dire. Qui se prépare (nota bene) à voyager à Fatima bientôt dans le Centenaire des apparitions/mariales. Attentats contre le pape ? Quelle psychose suspecte mon dieu !
lundi 3 avril 2017
GUERRE DES MALOUINES. POUR RAPPEL
Pour rappel. La guerre des Malouines (juin 1982) -qui rapprocha Margareth Thatcher du Chili du général Pinochet (voir phto)- est évoquée maintenant pour certains dans le contexte de la tension croissante entre l'Espagne (et l'UE d'un coté) et de l'autre, le Royaume Uni, engagé à présent dans un procès de rupture avec l'Union Européenne suite au déclenchement de Bréxit. Et elle ne m'avait ps trouvé de justesse dans ce pays où j'avais séjourné juste avant dans le cadre de l Fraternité Saint Pie X (de Monseigneur Lefebvre)- car un conflit de nature personnelle (et non seulement) fini par m'opposer au secteurs -issus du nationalisme argentin- qui soutenaient l’œuvre de Monseigneur Lefebvre en Argentine alors (la période des Juntes Militaires) Je me senti carrément menacé par ses secteurs, et ce fut ce qui me fit en définitive quitter le pays après avoir reçu le feu vert de cet archevêque français traditionaliste. La guerre de Malouines allait me trouver donc en France -toujours dans le cadre de la fraternité Saint Pie X- ce qui fit qu l’optique qu fut la mienne alors et que je ne cessais de développer par la suite de ce conflit, détonnait carrément du consensus unanime dans l'opinion publique et dans la classe politique espagnoles. Et il fut ainsi jusqu'au aujourd'hui. D'ailleurs les Malouines (en anglais Falkland) ce fut une découverte -et une conquête-de marins flamands au service de la Couronne d'Espagne"
dimanche 2 avril 2017
MOURIR POUR GIBRALTAR?
Gibraltar, colonie anglaise depuis la bataille de Trafalgar, victoire de l'amiral Nelson a la tête de la Flotte anglaise contre la flotte conjointe franco/espagnole commandée par l'amiral français De Villeneuve -suicidé peu après-, au sommet de la puissance napoléonienne, revient maintenant au premier plan de l'actualité, par la polémique qui enfle de par la décision de l'UE -présidée nota bene par le polonais Donald Tusk- en riposte au Bréxit de laisser l'arrangement diplomatique du conflit historique anglo/espagnol à l'accord réciproque de l'Espagne et le Royaume-Uni, profitant que Gibraltar aura resté en dehors des négociations de Thérèse May (voir photo) et l'UE. Et un ex-député tory -de l'aile dure de son parti (ancien ministre de Margareth Thatcher et de John Major)- se sert maintenant de la situation pour pointer un danger de guerre à l'horizon après avoir évoque la guerre des Malouines d'il y a trente cinq ans. Une comparaison non pertinente, sous aucun point de vue. Écrans de fumée à usage domestique, plus qu’autre chose. Les Argentins étaient poussés alors par un nationalisme latino/américain anti-colonialiste et anti-européen, et l'Espagne et la Grande Bretagne en échange sont deux pays européens. Mourir pour Gibraltar? Je ne crois pas que soient de la partie ni les Anglais ni les Espagnols
samedi 1 avril 2017
"JE NE CROIS PAS AUX SONDAGES" (FILLON)
Toujours des salles chauffées à blanc pour François Fillon. À Toulon, vendredi 31 (voir photo) -ou son publique aura sifflé le président LR de la PACA (région Provence-Alpes-Côte d'Azur) Estrosi, qui venait de recevoir le jour même le candidat présidentiel de (centre) gauche Emmanuel Macron, et qui quelques jours auparavant avait demandé à François Fillon de retirer sa candidature. Et en Corse, le samedi premier avril, où François Fillon aura traité de « supercherie » la candidature de son rival Emmanuel Hollande (comme i al appelle Macron), qu'il traite de “créature de François Macron (comme il appelle le président de la République)Et de Marine le Pen, il aura dit « qu'elle vend un passeport pour la pauvreté. Là où le bat blesse? « Je ne crois pas aux sondages » aura martelé le candidat de la droite. Il n'est pas le seul, vous savez ?
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