vendredi 7 avril 2017
QUE POUR LA FRIME? (FRAPPES EN SYRIE)
La presse en langue française ne souffle pas un mot, mais les lecteurs de ce blog, rédigé en français par un Espagnol résidant -depuis trente ans- en Belgique ont le droit de le savoir du moins. Les missiles“Tomahawk” -au nombre de cinq cent (six morts le bilan)- lancés la nuit dernière (voir photo) contre la base syrienne de Sheyrat en représailles -sans preuves formelles (outre les renseignements des services d'intelligence des États-Unis, israeliens ou autres- - de l'attaque à larme chimique dans une zone contrôlée par la rébellion le furent à partir de deux destroyers (USS) basés normalement -quand ils ne sont pas déployés au large de la Méditerranée- à Rota, la grande base navale conjointe de l'Espagne et des États-Unis située situés au sol espagnol dans la région de Cadix, sur le la côte atlantique près du détroit de Gibraltar. Ce fut de là-bas même que furent vraisemblablement lancées les deux missiles cataclysmiques lancées contre les hauteurs de Damas dans la nuit du 2 au 3 septembre 2013 intercepté in extremis par les radars russe et coulés dans la méditerranée, qui devaient déclencher l'opération terrestre contre le régime syrien, suspendue à la dernière seconde par décision du président Obama lui-même. L'un des destroyers avant pris part à l'opération c'est le « Ross » où était rendu visite Barak Obama lors de sa visite à Espagne en juillet 2016. La presse espagnole donne pas mal de précisions concernant la précision millimétrique de ce type de missiles qui vont dans le sens d'un avertissement plutôt que d'un signe quelconque de changement dans la optique de désengagement de l'administration Trump par rapport au conflit syrien. Deux autres destroyers -le « Courney » et le « Cook »- font partie du même dispositif mis en place sur les côtes espagnoles dans le cadre du bouclier anti-missiles de l'OTAN en vertu de l'accord scellé par l'antérieur chef du gouvernement espagnol, Zapatero, annoncé à Bruxelles en septembre 2011. le quid -ou le couac- l'aura été le fait que l'opération s'est écoulé pour compte du haut commandement US, en dehors du cadre de l'OTAN. Pas grave -on est tenté de se dire- si ce n'est que pour la frime (...)
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