dimanche 30 avril 2017
DEUXIÈME TOUR ET LEFEBVRE L'EXCOMUNNIÉ
Un vent de droite souffle sur la France depuis quelque temps et en particulier sur la frange catholique de l’électorat, et après les résultats du premier tour il se mit a souffler dans ses secteurs plus furieusement encore, en particulier chez ceux ayant voté François Fillon qui n'ont pas digéré la défaite de son candidate, et qui pensent s'être vu voler la victoire. Et puisque le vent souffle à droite, la girouette vaticane -autant dire papale- tourne à droite, forcément. Et ainsi le pape François et derrière lui l'église de France -par la voix de la conférence épiscopale- refuse maintenant de prendre parti pour ou contre le Front Nationale, au contraire de ce que firent les évêques français en 2002 -du temps encore nota bene de Jean-Paul II- face a Jean Marie Le Pen. En quinze ans néanmoins la dédiabolisation a fait son chemin, en marge de l’Église certainement, qui nous a toujours appris a ne pas jouer avec le diable, et il est clair que pour l'église du concile et du post-concile le diable était à droite, et surtout à l'extrême droite. Le plus grand miracle de Jean XXIII, le Bon -surnom dont il fut affublé dans les médias- fut celui de ramener des voix à la pelle pour les partis de gauche à chaque fois lors des élections italiennes pendant son pontificat, c'était celle-là la blague préférée des mes confrères français du séminaire d'Ecône, le temps -quatre ans- que j'y fus avec eux. Et le Pape François? se demandera-t-on. Dans le sillage de ses prédécesseurs, il arrivez néanmoins que depuis quelque temps le vent a changé de sens, c'est tout. Il n'en faut donc pas lui en vouloir (trop) Quoiqu'il en soit, une ombre gravite à présent sur ces "hésitations électorales" des catholiques français. Et c'est celle de Marcel Lefebvre (voir photo), l'Excommunié
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