lundi 10 avril 2017

MÉLENCHON ET LA SYRIE

Moi, je suis Espagnol “à la base”, comme disent les immigrées en Belgique en parlant de leur pays d'origine. Je traîne donc par définition une mémoire espagnole dont je en peux pas me défaire, et dont je ne me serai pas défait en tout cas en mes trente ans de séjour en Belgique. Et même sis je me sens Européen, si je m'intéresse -passionnément même parfois- à l’actualité des pays européens et an particulier celle de pays qui me touchent de plus près comme la France ou la Belgique je ne peux pas nier que dans mes analyses e commentaires aussi objectifs et neutres ou distants se veuillent-il il y a un facteur d’optique “espagnole” qui joue, indéniable. De même que das mon pari pour la candidature Fillon, qui demeure -soit dit en passant- invariable. Et j'avoue que si j'étais français je ne vivrai peut-être pas ce clivage droite-gauche d'une façon aussi marquée qu'il se sera invariablement montrée en Espagne depuis les temps de la guerre civile. Et tout cela me vient à l'esprit au sujet des candidatures de “gauche” dans la course à l'élection présidentielle en France. Et plus que d'autres, au sujet de la candidature de Jean Luc Mélenchon le plus rouge de tous les candidats et le plus proche peut-être de la gauche espagnole « guerreciviliste », en soit-ce que par la voie de ascendance familiale (de ses trois grands parents, un grand-père et ses deux grand-mères si mes renseignements sont bons, espagnols d’origine) Et que de le voir maintenant cloué au pilori dans les pages de Libération, un journal de gauche hors de tout soupçon pour compte de sa position sur la Syrie me surprend ma foi beaucoup plus que je en me l'attendais. Voie syrienne de réconciliation entre droites et gauches européennes? Tout arrive pour qui sait attendre, chers ombres !

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