mardi 11 avril 2017
EROS ET LA BELGIQUE
Je suis tombé aujourd'hui sur un numéro spécial de la revue Lire dédié à Baudelaire, et en particulier sur l'un de ses articles. Baudelaire anti-moderne (Antoine Compagnon díxit) Les révolutionnaires furent plus prudes -et puritains- que les anti-modernes. Lamartine le fut plus que Chateaubriand, Hugo plus que Baudelaire, Zola plus que Flaubert, et plus que Marcel Proust le fut Anatole France. Entre Eros et la censure, la poésie française au XIXe. Curieusement Baudelaire allait trouver plus de tolérance dans la Belgique catholique et monarchiste -qu'il n'aimait pas- que dans la France (napoléonienne) du III Empire. Depuis le temps des Espagnols -comme on le voit dans le film l’Oeuvre au noir, d'André Delvaux (sur le roman de Marguerite Yourcenaar)- la Belgique (avant-la-lettre) rendit plus le culte à Eros que d’autres pays septentrionaux. Et ce n'est peut-être pas par hasard qu'on lui doive les plus beaux nus féminins (voir photo. « Magie noire » Magritte) de l'art contemporain. Il faut bien leur rendre cette justice historique. Aux Belges aussi bien qu'aux Espagnols de ce temps-là
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