lundi 3 juillet 2017
MOI ET LA CULTURE BELGE FLAMANDE (Guerre Civile Européenne) (14)
Nu is van Kalifornische goud de tijd;
De sterrevende zon vergaart haar krachten voor een verre vaart, de laatste van die dag, ter aardewaart.
Daar heeft de zon een laatste maal haar stervensweeë gouden praal verzameld in een glazen tramportaal ('Valavond' "Music Hall", 1915)
.../...Mes premières années en Belgique -où j’arrivai le 11 mars 1987- j'eus ma résidence en région flamande, la première année à Anvers et par la suite pendant presque quatre ans, à Ostende la plupart du temps, et quelques mois à la fin, avant de venir habiter à Bruxelles, au Coq -De Haan- belle plage, ma foi, et lieu de villégiature plaisant au plus haut point sur la cote belge. Et je fus dès le début tout à fait réceptif au néerlandais, soit dit dans ma décharge, compte tenu des déboires qui me furent infligés à plusieurs reprises pendant toutes ces années de la part de certaines instances belges flamandes sous prétextes linguistiques pur et simplement. Et je renonçai pour de bon cela fait déjà quelques douze ans à décrocher le certificat de néerlandais langue étrangère (CNAVT) -qu'on m'imposa abusivement à la VUB-, et ce fut surtout après un examen oral au ministère flamand où pendant une durée entre cinq et dix minutes -je n'exagère pas- je menai une conversation en néerlandais fluent avec les sept membres du jury qui m'écoutèrent d'un air complaisant et me questionnèrent en toute normalité, sans me faire la moindre critique ou remarque dès le début jusqu'à la fin. Résultat, je fus recalé, comme je le craignais, d'ailleurs. Je compris alors -ik had het voor gezien (en néerlandais)- et je n'insistai plus jusqu'aujourd'hui, sans cesser pour autant de m’intéresser à la langue et la culture néerlandophone. Pouvaient-ils tous ces messieurs censeurs m'enlever ce droit pour autant? Et je m’intéressai en particulier aux traces dans le néerlandais parlé laissée par la cohabitation plusieurs siècles durant avec la langue espagnole autant ou presque qu'avec le français, de l'ensemble de la population des anciens Pays-Bas (du Sud) Quelque chose entourée des plus rigoureux des tabous entre linguistes et grammairiens néerlandophones, au point que jamais ne vint à ma connaissance le moindre écho ou référence écrite -sur le plan académique ou autres- à un phénomène si évident. Rien à voir cette cohabitation ancienne -et avec le français et avec l'espagnol- des néerlandophones (et leurs descendants) ayant resté de ce coté-ci de la frontière religieuse après la Paix de Westphalie, avec le fait indéniable que le néerlandais parlé par les belges flamands est (nettement) préféré par les Hollandais à leur façon de parler leur propre langue ? On ne nous le fera pas croire. On ne m’empêcha pas pour autant de m’intéresser non plus à la culture belge flamande frappée dans son ensemble d'ostracisme et de mise en quarantaine après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 45. Et en particulier à un courant poétique flamand avant-gardiste des années de la Première Guerre Mondiale dont l'exposant le plus en vue fut sans doute Paul Van Ostaijen (voir photo) condamné après la guerre 14-18 pour délit d'activisme et d'outrage dans la personne du cardinal Mercier à à qui il fit siffler (en 1917, pendant l'occupation allemande) Ainsi, dans un petit livre, "Liefdesbrieven aan Antwerpen" où je commençai apprendre le Néerlandais à mon arrivé en Belgique -ensemble avec une édition bilingue du « Chagrin des Belges »- je tombai sur un court poème de l’auteur mentionné (reproduit ci-dessus) qui me frappa particulièrement, je ne sais pas bien pour quelle raison. Sans doute de tout ce qu'il reflétait de l'esprit de son temps. De la Belgique de son temps, et en général, de ces années-là qui marquèrent -en Belgique- le début de la guerre civile européenne
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