vendredi 7 juillet 2017
TRUMP, UN OUI A ASSAD?
Vladimir Poutine et Donald Trump viennent de conclure un accord de cessez-le-feu sur la Syrie lors du sommet du G-20 à Hambourg. Où est prévu l'établissement d'une zone de sécurité (ou désescalade) dans trois zones stratégiques du Sud-ouest du pays, dont Deraa, ville de la plus haute valeur symbolique pour avoir été le foyer premier de l'insurrection anti-Assad qui allait déboucher dans la guerre civile, contrôlée en grande partie à l'heure actuelle par l'armée syrienne. Les deux autres zones inclues dans l'accord sont celle de Soueida, frontalière avec la Jordanie et celle de Qouneitra située dans le plateau du Golan et frontalière avec l'état d’Israël. L’accord survient alors que se poursuivent depuis des semaines des conversation de paix d'Astana en Asie centrale sous l'égide de président russe Vladimir Putin. Et il arrive six mois après le dénouement de la bataille d'Alep (voir photo) avec la victoire (éclatante) du régime. Parmi des rumeurs que la Maison Blanche et Donald Trump s’apprêterait a accepter que Assad reste au pouvoir, comme voie de solution de la crise. Le gouvernement syrien pour sa part se sera montré réservé jusqu'à vielle de cet accord, sur l'établissement des zones de désescalade craignant qu'elle puisse servir de prétexte à l'intervention de puissances étrangères impliquées dans le conflit syrien, pointant par là notamment la Turquie et l'Arabie Saoudite et le Quatar. Du nouveau, quoi qu'il en soit -l'accord qui vient d'être signé-, dans un conflit qui dure déjà depuis six ans, l'un des plus meurtriers après la Seconde guerre Mondiale, traînant derrière lui d'un bilan de plus de deux cents mille mort, des centaines de milliers de blesse et mutilés, et des millions de déplacés. Ce qui est à mettre pour compte en grande partie de l'administration Obama, responsable directe de la grande manœuvre de déstabilisation des pays arabes musulmans qui accompagna les printemps arabes. Quelque chose qu'on doit pouvoir dire haut et fort, après l'accord qui vient d'être signé à Hambourg par les deux plus grandes puissances de la planète. Même en Belgique ou la réprobation du régime (légitime) de Bachar-el-Assad était devenu presque unanime dans les médias comme dans la classe politique. Et où la défense du régime syrien légitime se sera vu criminalisé et stigmatisé dans la vulgate bien pensant et politiquement correcte en vigueur jusqu'il y a peu dans la matière dans l'ensemble des pays occidentaux. Et en Belgique peut-être plus qu'ailleurs.. Voilà qui est dit ADDENDA Le dénuement de la bataille d'Alep aura été le grand tournant de la guerre en Syrie qui aura précipite la dynamique en faveur de la paix que nous voyons à l’œuvre maintenant propulsée par les deux plus grandes puissances de la planète. Une mère de batailles du conflit syrien dont la phase finale et décisive aura duré six mois. Six mois dune guerre sur le terrain et ">d'une autre guerre dans les médias, et sur internet et les réseau sociaux que l’auteur de ces lignes aura suivie à la minute depuis ce blog -et aussi href="http://juanfernandezkrohn.blogspot.be/2016/08/alepo-y-las-guerras-de-internet.html">depuis mon autre blog en langue espagnole- sans varier jamais d'une pouce, contre tous ou presque tous, ma position et le signe de mon pari(gagnant) Comme tous mes lecteurs peuvent bien le constater
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