mardi 11 juillet 2017

NIQAB INTERDICTION AU NOM DU "VIVRE ENSEMBLE"

La Cour Européenne vient de donner raison à la Belgique suite à une plainte de femmes musulmanes -une d'entre elles âgée de dix ans au moment de déposer sa plainte- qui accusait la loi de 2011 interdisant l'usage du niqab -o de la burqa- de violation du droit a pratiquer sa religion et du droit à la liberté d'expression. La Cour a tranché maintenant déclarant que la mesure d’interdiction était proportionnelle au but poursuivi, savoir la préservation (sic) du vivre ensemble. La France fut pionnière dans l'interdiction du voile intégrale (octobre 2019), et la plupart des pays occidentaux semblent marcher dans la même direction. Pratique religieuse ou vestimentaire à peine? C'est la question que l’auteur de ces lignes se posait à la vue d'une jeune femme enturbannée (sic) -et couverte de la tête au pieds- qui fréquentait l'année dernière la Salle de travail de la Royale (à Bruxelles) Elle s'asseyait pas loin d'où je m'asseyais moi-même et ma foi qu'aussi grande put être ma perplexité je ne laissait jamais rien transparaître ni je lui fis jamais la moindre remarque, sans lui manquer jamais non plus la politesse plus extrême, pensez-y! Toujours est-il qu'au bout de quelque temps elle quitta sa place à la Salle de travail et vint s'installer dans la salle de lecture un étage en-dessous. Et puis à partir d'un moment donné, je ne le vis plus jamais dans la Bibliothèque. Se sentait-elle gênée ? Ou lisait-elle la gêne cachée chez les autres ? Ma foi qu'il serait difficile à dire. Quoiqu'il en soit, il est à craindre que la décision de la Cour des droits de l'homme ne puisse pas apporter une solution définitive au problème. C'est ce qui me venait à l'esprit, aujourd’hui même alors que la nouvelle était déjà connue, lorsque je croisai dans une surface proche de la place Flagey une femme en niqab accompagné d'un homme, qui se promenaient d'un bout à l’autre de l'établissement tous les deux, de façon pour le moins voyante, le moins que l'on puisse dire. Car si le cas -fort probable- s’avérait qu'ils s'en étaient au courant, cela voudrait dire qu'ils cherchaient l'incident. Un de semblable sans doute à celui à l'origine de cette saga judiciaire. Qui saura attacher le grelot ? La question qu'on peut se poser (à l'aide de La Fontaine) (voir photo)

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