dimanche 1 septembre 2024

BOUC ÉMISSAIRE DE LA VISiTE PAPALE, MOI?


Le Pape Francois annoncé en Belgique. Comme une bombe (maniéré de dire) Que vient-il faire? A la rescousse du pouvoir politique drôlement ebranlé dans son pouvoir et sa crédibilité par l’interminable crise politique à laquelle nous assistons? En prêche de chasteté -et quoi d’autre?- à des jeunes affamés et assoiffés de vrais messages qui donnent et redonnent du sens à leurs vies en fleur, hantés par l’Absurde qui les entoure, les amenant ainsi au contraire dans l’impasse, dans des voies sans issue, contra natura (sic), condamnées par l’Histoire, et par la Vie d’aujourd’hui  comme un de ces (grands) signes de temps (sic),  comparables à la poussée du marxisme irrésistible alors, ce à quoi nous enjoignait vertement d’obtempérer le Concile Vatican II? Ou pour mettre à la porte moi-même, quitte m’exprimant de la sorte, à ce que cela sonne comme une intolérable boutade aux oreilles des lecteurs de ce blog? 

Voyons de tout près, si vous me permettez, au fil droit de mon exposé mi-réquisitoire, mi-plaidoirie que je couche à votre attention dans cette dernière entrée de mon blog. Le pape Jean Paul II, son prédécesseur avait récolté l’un des plus cuisants échecs de sa pastorale viagère, en 1985, aux Pays Bas justement, en butte là-bas aux tirs croisés de l’extrême gauche -« les provos », en version hollandaise des enragés de Mai 68- et d’un fondamentalisme protestant qui, a ma grande surprise, ressuscitait les vieux  fantômes de l’Inquisition, en réveillant ainsi nollens vollens la guerre de mémoires, guerre asymétrique ou guerre tout court, comme un dernier rebondissement des guerres de religion d’alors. Que Dominique VENNER -chargés de bonnes raisons-  voyait se faufiler dans l’un des versants majeurs et non moins cachés de la Seconde Guerre Mondiale. 

De laquelle, il faut en convenir sans peine, le protestantisme dans tous ses états sortit -de la main de grandes puissances anglo-saxonnes du camp allié-  de grand vainqueur et le catholicisme par contre, pointé du doigt de par les liens de souche -catholique romaine- des principales figures du régime nazi, et de par l’attitude ambiguë, ambivalente ou strictement prudente, simplement « pastorale », du Saint Siège face au dilemme ou leur plaça la Collaboration -ce dont la France fournit un exemple parmi les meilleurs-, il issut donc, dans pareille échéance, de grande perdant, frappé qu’on dirait d’un sorte de malédiction. 

Ce fut le cas et la règle un peu partout dans la sphère occidentale et en Belgique très particulièrement, pays charnière entre le Nord protestant et le Sud catholique, catholique de par «  le régime espagnol » issu à son tour du dénouement des guerres de religion- et comme tel, objet dans le champ de relations internationales de mise en garde et de suspicion. Comme une sorte de lourde hypothèque qui aura conditionné la trajectoire de l’État belge depuis l’Indépendance, grâce celle-ci nota bene à une révolte anti-hollandaise qui se voyait par la suite travestie, en raison sans doute du compromis à la belge, en insurrection ant-absolutiste et anti-espagnole dans la Memore reconstruite des Belges, des Flamands comme des Wallons. Et exemple frappant de ce que je viens de dire, ne l’est pas moins l’ULB, et en elle même, depuis même les premiers instants de sa fondation, et dans la corrélation de forces et courants politique et religieuses dans son sein, et dans l’idéologie anti-espagnole (sic) qu’y règne sans la moindre discussion. Tel que j’eus l’occasion de le dénoncer en tribunal lors de l’un des procès qu’on me fit, depuis que je me trouve ici.

De là à trouver toujours à titre individuel ou collectif un bouc émissaire, espagnol de préférence, il s’en fallait de peu. Et par là tous ici voient où je vais aboutir avec la plus grande des circonspections. Alerte en rouge donc, lors de la visite papale de tous les dangers et tous les mauvais présages pour celui qui a la face du monde voulut tuer soi-disant son prédécesseur. Et il n’en fut rien car il ne fit rien et ne voulut rien d'autre que ce qu’il réussit finalement, savoir, un grand coup médiatique de mondiale répercussion, ce qu’on ne peut pas me nier, « urbi et orbe », dans l’ensemble de l’opinion. 

Ainsi les choses, j’attends tout de même, serein et vigilant à la fois, la visite papale et ses suites. Rien d’autre son but que chercher à me mettre à la porte d’ici? Attendons de pied ferme les événements, sans vouloir rien dire d’autre qu d’être près dans pareille dilemme à vendre chère (manière de parler) ma peau

mardi 27 août 2024

MA NOUVELLE EXPULSION DE LA ROYALE


Sara LAMMENS, directrice (intérimaire) de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, est, ou doit être pour raison de son titre, ou (manière de dire) par définition, strictement apolitique. Or, il parait qu’il n’en soit pas ainsi, comme je vais essayer de l’expliquer un peu plus loin au fil de cet  article. Mais allons, d’un prime abord, vite, au fin fond de cette affaire, cherchant à tout prix de le vider -d’une fois- comme ils disent, les juristes et les avocats. Cloué au pilori, comme je me trouve à nouveau, par ordre de madame, pour des motifs qu’elle n’entend pas rendre publiques- pour quoi?- et interdit en consonance (pour la deuxième fois) d’entrée à la Royale, devant l’étonnement., voire la stupeur du personnel, incapables dans leur ensemble de donner a des arrivants, s’enquérant de mes nouvelles,  la moindre explication devant cette (nouvelle) mesure d’interdiction. Sous l’accusation feutrée, gardée strictement confidentielle -cela allant de soi- de harcèlement (sexuel), sans la moindre preuve à nouveau, de parole ou par écrit, étayant ces supputations, et sur base à des testimonies gardés à nouveau sous stricte confidentialité, ce qui semble de nature à infirmer le caractère individuel, spontané de ces plaintes, et á étayer plutôt, au contraire, la présomption d’une enquête à charge menée en bonne et due forme, à mon encontre et sous ordre de madame (de son chef, évidemment) 

Encore une histoire belge, ou l'énième rebondissement de la vieille accusation (sexuelle) anti-espagnole, ancrée au fin fond de la mémoire collective des Belges (flamands de préférence) -et je sais, ma foi, de quoi je parle- et relayée de la Légende Noire dont l´Apologie de Guillaume d’Orange se fit le véhicule privilégié, du temps des guerres de religion qui scellèrent la fin des « Pays Bas Espagnols » Des prédateurs sexuels, les Espagnols, eux tous, sans distinction ou par extension plutôt, à en croire à des scènes les plus marquantes -en noir et blanc- de « La Kermesse héroïque » qui fit rire et bramer de rage, dans la période d’entre guerres, les Belges tous confondus, à droite et à gauche, Flamands ou Wallons. Tout à la veille comme par hasard de l’éclatement de notre guerre civile. 

Ou por rester plus terre à terre, question ici, plutôt, de ramener la politique belge en clé communautaire ou locale plutôt, tel que nos l’avancions tout au debut, de principal fil conducteur. Et c’est dans le contexte du rôle du premier plan joué ces derniers temps dans la politique belge par la N-VA -nationalistes flamands « modérés »- grand gagnant de ce côté de la frontière linguistique des récentes élections, et par son leader Bruno De WEVER qui vient tout juste de rendre au Roi son tablier (de formateur) Sans oublier bien entendu le vaudeville PUIGDEMONT, du nom du leader séparatiste catalan refugié (politique) en Belgique sous la protection des grands pontes de la N-VA, partisans notoires du séparatisme catalan, en particulier l’un d’entre eux, Jan JAMBON, ancien ministre de l’Interieur.  

Et toutes ces fouilles dans la politique belge en clé nationaliste flamand vinrent au fil droit de mon contentieux avec Mme LAMMENS, co-signataire nota bene de la première mesure d’expulsion à mon encontre, et proche vox populi de la N-VA, et en qui certains ne peuvent pas s’empêcher de voir le fer de lance d’une manœuvre de longue haleine, de flamandisation de la Royale, qui viendrait de par son poste de directrice -aussi intérimaire fut-il- à mettre fin à une succession ininterrompue de directeurs francophones, dont le dernier en date fut Patrick LEFEVRE, signataire de la première mesure me frappant, ayant pris la retraite le jour même de mon expulsion (…) Tout est dit de ma part donc. Seulement dans l’attente, ma parole, d’un procès en diffamation

ADDENDA 

Dans cette plaidoirie je me permets d’invoquer le témoignage -en les convoquant ici- de deux témoins « in visu », d’exception, et ce fut de ma conduite et comportement, strictement appropriés et absolument irréprochables, lors de ma fréquentation de la Royale. Il s’agit de Mme Claire BILLEN, et de Mme Jacqueline LECLERCQ, professeures à l’ULB, dans son moment, toutes les deux. Depuis une place à la Salle de Travail toute proche de la mienne, la première des nommées, lors de ma première expulsion, et proche également la seconde des nommées, dans la Salle de Lecture que j’aurais fréquentée maintenant jusqu’à ma deuxième expulsion. Témoin de ma défense également, M. Bart OP DE BEEK, responsable de la Salle de Lecture, et ce fut surtout du scandaleux boycott dont je fus systématiquement l’objet, de la part des anciens (jeunes) chercheurs et chercheuses, qui fréquentait la Salle de Travail et qui ne retournèrent plus à la Royale suite à mon retour après ma première expulsion *, en provenance eux tous de l’ULB. Ce dont je lui fis état à plusieurs reprises, dans un ton de stricte politesse et d’extrême correction (sans en trouver de sa part le moindre écho d’ailleurs).  Témoins eux tous de tout ce qui est ici dénoncé, et partant, de ce qui se revêt -compte tenu de l’indéniable côté médiatique de ma personne, en bute maintes fois a l’opinion- de toutes les apparences d’une nouvelle campagne de dénigrement à mon encontre me présentant en plus d’ennemi publique numéro un, et par dessus le marché, comme un délinquant sexuel (à nouveau) 

* Annulée, suite à mon recours devant le Conseil d’Etat

vendredi 12 juillet 2024

RACIALISME DANS MA THÈSE (INTERDITE) DE DOCTORAT


Remettre une couche. Et pour quoi pas? L’idée m’est venue à la lecture d’un ouvrage remarquable, documenté à profusion, et en même tenté savamment nuancée au point qu’il aura prêté le flanc, son auteur -brillant professeur et notable chercheur en sciences politiques-, à l,accusation de parti pris (exculpatoire) Il s’agit en fait de l’histoire du FN -aujourd’hui rebaptisé RN- « au dedans », en guise d’une serie de biographies, celles des « numéros deux » du mouvement fondé par Jean Marie LE PEN. Devant quoi, il faut se rendre à l’évidence de ce que dénoncent à cœur et à cri les médias, de par la montée -tout à fait réussi ou la, la question n’est pas là- de l’extrême droite (soi-disant) Et c’est que les langues sur certains sujets se seront déliées fatalement. 

Car et c,est là où je vais en venir, au fil de ces pages, du chapitre reservé à l’un des « numéros deux du Front », professeur, et docteur après avoir convenablement réussi la défense de sa thèse truffée de réflexions de l’ordre disons ethnique ou racialiste (sic)-inséparables du contentieux de l’immigration- la comparaison s’est imposé a mon esprit du sort très différent réservé à ma thèse censurée -voire interdite- cela fait quelques années à l’ULB, ou, employant un euphémisme de rigueur, exclue (sic) pour des motifs qui ne m’ont jamais été clarifiés -suffisamment à mon goût en tout cas-, mais qui n’ont pas moins un étroit rapport avec tout ce qui précède. Car si de l’avis de l’un des membres du tribunal chargé d'évaluer « l’épreuve de confirmation » à laquelle ma thèse fut soumise, je n,y prenais pas de distance assez (sic), on pouvait aisément en déduire que ne me tenais pas strictement à la loi espagnole de Mémoire historique sur la guerre civile, il n’est pas moins indéniable que dans ma thèse un phénomène d ,ordre racial ou racialiste était touché, présent dans ses différentes manifestations et dans leurs commun dénominateur à la fois-, à des différents pays européens. 

Manouches dans le Sud de la France, « traveller’s » en Irlande,  yeniches en Suisse, aroumains (aromunen », en allemand) en Grèce en Roumanie, quinquis où mercheros -étroitement associés eux tous dans une indéniable symbiose ethnique/culturelle, aux gens du voyage- en Portugal et en Espagne. configurant eux tous, un phénomène de minorités ethniques, nomades dans leur ensemble, et dotées d’après la définition de ce concept en vigueur en sociologie, d’une mémoire propre, à part, différente de celle de la communauté où ils se voient immergés. Ce qui ajoute au concept en question une connotation indéniablement religieuse, historiquement étayée par tout un autre fait incontestable, et c’est l’identité confessionnelle catholique/romaine, non protestante, commune (à une exception près, grecque orthodoxe) à eux tous. Ce qui, ajouté à leur rattachement géographique -à des pays au catholicisme sociologique-, renforce la thèse aisément soutenable, comme quoi toutes ces minorités ethniques/sociologiques ne seraient-elles que des sous-produits dérivés des guerres de religion sur le sol européen.

Or, le fil conducteur de ma thèse frappée d’interdiction à l’ULB, c’était justement la mémoire à part, propre à ces minorités sur la guerre civile espagnole, celles-là, en tant qu’agents de rééducation d’un Francisco Umbral tout jeune, frappé de précarité, et partant, frôlant la situation des sans abris, et voué fatalement -tout au long de ses années d’enfance et adolescence - à la cohabitation forcée avec ce genre de marginaux, et ceci du fait de la dénégation de paternité dont il fut victime -jusqu’à sa mort- de la part de son père biologique, phalangiste relevant, des le début de ce mouvement, tel que je m’efforce de l’exposer et de le prouver tout au long de pages de ma thèse de doctorat. Et 

Ce qui me fait nourrir l’espoir -et j’en conclue- d’un réexamen de ma thèse à la lumière de ces nouvelles perspectives racialiste, libres celles-ci désormais, des épais taboues dont elles se voyaient (lourdement) entourées auparavant. Et c’est dans cet esprit -et non pas dans un dessein de revanche quelconque-, que je remets ma couche, dans ce blog

(*) tel que je l’avais dénoncé devant le public -la salle à craquer- présent au Musée des Beaux-Arts (professeurs de l’ULB, y présents, soit dit en passant), lors de la projection d’un film sur « les fosses du franquisme »

samedi 6 juillet 2024

FASCINATION FRANÇAISE, LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE


« Quand on parle en français -disait Joseph DE MAISTRE hors de soupçons- l’Europe entière écoute et comprend » Et moi espagnol, je dois (encore une fois) de m’y rendre à l’évidence. Et c’est en suivant (tous les sens portés là-dessus) l'interview -sous le titre « La guerre civile, une fascination française? » »- d'un brillant professeur universitaire et politologue français, d´ascendente espagnole, au sujet de son récent ouvrage à ce sujet, où il fait référence -comme on ne pouvait pas moin s’y attendre-, et en guise de préambule de son exposition, à la guerre d’Espagne (1936-1939) ou, dans d’ autres termes, à la guerre civile espagnole. Et si je m’attarde là dessus, ce n’est pas tant par l’intérêt et l’actualité évidents -en rapport avec le déroulement en cours des élections françaises- du sujet-, ponctué par des allusions répétitifs, presque à la (limite de l’obsession, du président MACRON, que par le fait que l’auteur nommé réussit un tour de force proprement génial dans cet interview. Et c’est qu’il arrive tout juste à cerner et à nommer en français -d’autant plus méritoire et révélateur ceci, du au fait de son ascendance- , ce que je suis en train d’exposer depuis des années en solitaire comme celui qui crie dans le dessert -dans ce blog et dans l’un de mes livres notamment- souvent d’une intention polémique à l’adresse de l’historien espagnol Pio MOA, notable exposant du courant dit révisionniste sur la guerre civile, et avec lui, son collègue et intime collaborateur, le professeur et écrivain Stanley PAYNE, des États Unis, sans jamais trouver -comme devant une attitude où consigne au préalable établie- le moindre écho ni la moindre réaction de leur part.  Et c’ est ce que Guillaume BARRERA -car c,est lui l’auteur tout au début cité- nomme au sujet de la guerre civile espagnole, prodrome (sic) de la II Guerre Mondiale, et chiffre (sic) de « la guerre civile mondiale », comme en écho la dernière des assertions, de ce que j’entendis dans la bouche de jeunes journalistes espagnoles qualifiant la guerre d’Espagne -comme une évidence (sic) selon eux- de « guerre globale ». Non moins évidente par ailleurs de ce que j’ai pu moi-même constater par mon parcours des années et des années durant en pays de francophonie -en Belgique et en France notamment, et en moindre mesure en Suisse néanmoins. Qu’une fascination française (sic) la guerre civile espagnole. Peut-on conclure autrement?

vendredi 5 juillet 2024

LA FAMILLE, POINT FINAL



La famille Hennedricks, fable ou métaphore de la famille au monde actuel, laissé por compte par excellence dans le phénomène de la globalisation?  C’est ce qu’on est fortement tenté de conclure à la vue de ce film, à l’écran ces derniers jours dans les salles du centre de Bruxelles, et ceci devant le bruyant échec -tout à fait immérité soit dit en passant- de sa projection, dans une salle saisissamment vide -nul spectateur sauf moi-même, ma foi!-, la première fois où cela m’arrive depuis que je repris la fréquentation coutumière, dominicale, d’aller au cinéma et de me redécouvrir un goût et une pulsion cinéphile que j’ignorais, absorbé par ma passion littéraire, et sûr au contraire d’assumer toute une autre vocation, celle d’une âme de poète. Les Hennedricks donnent l’intrigue et l’argument a un récit (filmé) amusant à la limite du rocambolesque, et à la fois fatalement invraisemblable, qui aide à tenir néanmoins en haleine l’attention du spectateur, donnant ainsi la mesure de sa qualité et de son indéniable réussite, celle surtout de l’actrice qui joue le rôle de personnage principal, qui en est en même temps sa réalisatrice. Et ce qui frappe peut être le plus c’est le vide effarant pointé par des échecs successifs et par les situations impossibles -en marge même de la légalité parfois-, où se voient eux tous voués, pères et enfants, de par les efforts désespérés frôlant l’absurde de la mère, et c’est de sauver le foyer, et de garder ou sauver ainsi le sens de leur vie -la sienne et celle de leurs- à l’intérieur du cocon familial comme seule alternative. Le tout tempéré par l’attitude patiente et bienveillante à extremes de héroïsme du père de famille, sourire narquois aux lèvres en permanence en guise de contrepoint de sérénité à la tension ambiante qui préside la plupart des scènes. Tradition, Famile Proprieté, « Travail Famille Patrie » ce furent des slogans qui auront marqué et sillonné en frappant contraste les lignes maîtresses et des tendances dominantes- le devenir historique du XX siècle, ou la Famille figure de nexus d’union et de lien de continuité à la fois. Ce qui donne idée de l´ampleur et profondeur du vide qui lègue à l ‘humanité cette disparition que le film que nous abordons la Famille,  réussit à acter opportunément. Comme disent les Belges, c’est déjà ça.


lundi 1 avril 2024

L’AMOUR EST FOU

L’Amour c’est l’amour, l’amour fou, l’amour pur, propre et libre des souillures de la coulpe, de la repentance -oh non! (et je n’entre pas en polémiques, de plein dessein)- du (libre) examen de conscience et du pardon, de pardonner ou de demander pardon  (oh non!!!)  Et tout ça soit dit pour compte du film que je viens de voir hier, une coproduction franco italienne qui fait fureur, récompensée des plus hauts prix -comme par hasard- au pays alpin. 

Un bon film,  je ne dis pas non, mais dont les meilleurs moments -comme je l’ai lu dans une critique de spectateurs-, m’auront  été  octroyés -après la lenteur désespérante des scènes, et de l’attente (interminable) d’une fin plus que prévisible- au moment de pouvoir quitter la salle (en fin) Ceci en dépit de la belle prestation des protagonistes principaux, regrettant néanmoins le choix du personnage féminin, excellente actrice également mais (sérieusement) handicapée par son fort accent (non français), ce qui me faisait peut-être préférer la réalisatrice du film -actrice brillante également, très connue-, qu’on entend seulement -dans un second rôle- au début du film, mais qu’on ne voit pas. Préfèrée de loin celle-là, oui, et ceci malgré le choix traduit dans le film, et de la personne et du beau rôle -de rival gagnant et non pas d’épouse délaissée, comme ce fut le cas- qui revenait à mon humble avis, à mon goût, de plein droit, à ma préférée, oui, de par son physique et de par son parler féminins, et de française (francophone) Voilà qui est dit. Sans complexes et sans détour. 

Une interminable histoire à la place donc, non pas d’ amour à proprement parler, mais de rapports -conventionnels de trop (conjugaux ou extra-conjugaux)- d’un couple (ordinaire), celle que nous aura desservie le film dont j’entends faire la recension ici. Où le fil de l’intrigue n’est rien d’autre que l’acheminement laborieux, douloureux -adouci par les beaux et nostalgiques paysages de plages bretonnes  (horas-saison) à répétition, et ennuyeux à mourir finalement-, qu’est celui du protagoniste pour se faire pardonner (sic) son libre choix, savoir celui d’être parti pour de  bon, ou en langage espagnol d’autrefois, d’être allé acheter du tabac (horreur!) 

Et Vive la comédie française, et « à la française »! Car « l’amour est fou, fou comme toi et fou comme moi » (qu’on entendit dans un Festival de la Chanson) (…)

 

mardi 20 février 2024

UN SOUFFLE DE LIBERTÉ



Bob Marley, sa mystique rastafarienne -de Rastafari Makonnen/Hayle Selassié, empereur d’Ethiopie et dieu incarné (par dessus le marché)- sa musique reggae, et le hasch (…), tout ce qui nous vient a l’esprit, à la  convocation de son nom et de sa figure atypique et singulière, et tout ce que nous en rappelle, en nous éclaircissant savamment ce bon et convaincant film -« Bob Marley: one love »- qui réussit à lever en toute beauté tout un flot d’interrogeants qui planaient pour son compte sur nous (tous), merci. Du mystère de  sa vie, de son engagement et de ses origines. Fils d’un blanc, un père -sans honneur?- qui n.avait pas voulu le reconnaitre, plongé dans une Jamaïque tiraillée et ravagée par les affres de la guerre civile -d’autant plus cruelle qu’elle était sourde et invisible ou presque (non déclarée)-, à mille ans (lumière) du foyer idyllique chanté par Harry Belafonte dans son inoubliable « Jamaïque Farewell » -, il aura trouvé sa voie, la frayant aussi a tous ceux qui le suivaient, dans la prêche d’un message généreux et utopique à la fois, d'unité, de réconciliation a l’ombre d’un ideal de nationalisme pan/africain, et d’une monarchie de droit divin, ayant la force d.entrain malgré son anachronisme, ce qu’il arriva à prouver. D’ou son attrait, son rayonnement et la place indéboulonnable dans la mémoire collective bien des années après sa mort tel que ce film arrive à nous le montrer. Enveloppé, tout cela dans la fumée du hasch’ diront certains. Des impondérables relevant d’un choque de cultures, signe de temps, d.une époque qui nous invite -par la force des choses- à vivre avec, à tous les européens habitants et rejetons d’un vieux continent, qui fait aujourd’hui -de trop?- figure de forteresse assiégée. Qu’un simple détail dans la perspective du temps écoulé depuis sa mort en effet. Mais en somme -se demanderont certains- que nous reste-t-il de lui? Sa musique quoi qu’il en fut. Car de par son côté apaisant’ , reposant, elle m’avait bercé -je me rend compte maintenant à peine- tous ces mois perdu dans ce monde de paysage lunaire que fut pour moi l’ Espagne retrouvée, le traumatisme me pesant encore et dans mes nerfs et dans mon cerveau, de toutes les années passées derrière les barreaux. Un souffle de liberté’, ce que Bob Marley et sa musique furent pour moi. Pour ça, je luis devais cet article, et une place d’honneur dans mon blog, c’est vrai.

mercredi 14 février 2024

MAL INDECIBLE OU FATALITE?



Nazisme, Hitler, « fatalite allemande » Voilà ce qui était dit hors de tout soupçon par quelqu,un vraiment insoupconnable en effet, personne d,autre que Ernst Niekisch, d,un passé « nazi» dans ses debuts, et figure emblématique de ce qu,on convient d,appeler national-bolchevisme, et exposant non moins emblématique de la Résistance allemande qui lors de leur rupture définitive avait appelé le Führer de cette façon-la dans le premier de ses livres, ce qu’il allait payer cher en termes de peine d,emprisonnement et persécutions, pendant les années de la guerre, après quoi -frappe de cécité- il s,en alla à  la RDA ou il devint’ jusqu'à la fin de ses jours, membre de leur Bundestag. Et c,est qu’il nous vient (fatalement) a l’esprit à la vue du film  « Zone d’intérêt », avec Aschwitz et la Seconde Guerre Mondiale de toile de fond, et de personnage central Rudolf Hoss, chef nazi du camp dénommé, condamné pour crime de guerre à Nuremberg et mort par pendaison. Car le contraste cathartique, liberateur, purificateur entre le Mal indecible et la routine d,une réalité la plus banale, c’est de toute évidence ce qu’on veut montrer à tout prix dans le film et c’est justement ce que l’on ne voit pas’ et on ne sent pas, aux dires no seulement de moi mais des critiques des spectateurs étalées dans Internet’ hors de tout soupçon à nouveau. Une logique infernale de guerre mondiale, totale c,est ce qu,on voit où on déduit à la place, d,un prime abord. Et avec cela, l’arrière fond socio/culturel allemand’,  et leurs fatalités historiques egalement, parmi elles et au premier lieu lorsqu’on pense à Rudolf Hoss ou à Martin Borman -a qui le film lui montre très lié- à des vieux fantômes nichés dan les épisodes les plus enfouis de l,histoire allemande tels que la Sainte Vehme -préfiguration de l’organisation Consul (OC), moitié société secrète, moitié milice armée, de laquelle l,un et l,autre avaient fait partie-, dont parle MARX dans la période du Manifeste Communiste. curieusement, comme d,une réalité pressante et pesante à la fois’ mais difficilement contournables, c’est vrai, non moins que d,autres phénomènes comparables de l’histoire d’Europe contemporaine tels que les tribunaux en France à la Revolution, laTcheka lors des procès de Moscou, ou plus loin dans le passé, la Maffia en Italie, ou en Espagne, la Sainte Inquisition. « « Malaise de ne rien ressentir », « l’émotion ne passe pas », « tout est dit en un quart d’heure et en suite on tourne en rond », « très esthétisant mais creux », et tout a l,avenant, de ces commentaires épars, perdus, et non moins illustratifs de l,ordre paisible et indéniable et de la discipline politique et également sociale que le film réussit incontestablement à montrer, et veut à la fois et à tout prix stigmatiser comme le Mal, mais qui ne passe pas, ou pas tout a fait  dans ce bon film (2) Dommage!

(1) Marx, en « People,s Paper » de Londres’ le 14 avril 1856, cité en « Marxismus und Industrielle Revolution », de Ernst NOLTE,  Klett-Cotta, , Stuttgart’ 1983, p.462

(2) Basé néanmoins, ce beau film, dans un témoignage -celui de Rudolf Hoss- soumis à caution: et sur le plan de l,Histoire -de par les allégations de torture, de certains auteurs tels que Robert FAURISSON-, et sur le plan du droit procesal -concernant les témoignages à charge des accuses- actuellement en vigueur