mercredi 5 juillet 2017

CELTES ET IDENTITAIRES (Guerre Civile européenne) (15)

L'approche de la figure du poète britanique Dylan Thomas -aussi bien de sa vie que de son œuvre-, que je me suis permis ces dernier temps et dont j'ai déjà rendu compte dans ce blog et aussi dans l'autre blog que j'édite « on line » en langue espagnole, m'aura également familiarisé un peu plus avec phénomène culturel linguistique et idéologique et politique à la fois du monde celte appartenant à une zone géographique qui va de l'Irlande en passant par l'Écosse et les pays de Galles -et l'île de Man- jusqu'à la Bretagne. Le Nord de l'Espagne, sa zone cantabrique -la Galice et les Asturies- fait partie sur le plan anthropologique du monde celte aussi, mas aucune trace linguistique en est restée alors que les dialectes qu'on y parle appartiennent tous a la branche occidentale de l'arbre des langues romanes (et latines) Le monde celte -aussi bien dans sa versant gaélique (irlandaise et écossaise), que dans son autre versant, brittonique (le gallois et le breton)- est actuellement le théâtre d'une résurgence culturelle qui ne nourrit pas moins des revendications nationalistes, ou en langage actuel, identitaires. En Écosse, au pays de Galles et en Bretagne, le nationalisme identitaire prit sa forme actuelle dans la période d'entre-guerres, et revêtit à ses origines un caractère philo-nazi ou philo/fasciste indéniable. Comme l'illustrent la trajectoire de quelques unes de ses principales figures. Ainsi au pays de Galles, le père fondateur du nationalisme gallois contemporain, Saunders Lewis, -à qui une figure si hors de soupçon que Dylan Thomas (d'origines galloises) rendait hommage sur le plan littéraire et linguistique- fut accusé de velléités favorables à l'Allemagne nazi. De même peut-on dire du nationalisme breton, et de sa figure plus connue, Olier Mordrel, cofondateur du journal «Breiz Atao» (voir photo) et condamné après la guerre pour délit de collaboration -et forcé à des longues années d'exil- avec l'occupant. Pour ce qui est du nationalisme écossais, sa figure plus connue l'est sans doute Hugh McDiarmid, écrivain et poète (en anglais et en écossais) d'un profil atypique au plus haut point sur le plan politique -ayant oscillé à travers de sa vie entre le communisme et le nationalisme écossais-, subit lui aussi la tentation fasciste à une date aussi tardive que celle de 1941

1 commentaire:

  1. En désaccord avec Hugh MacDiarmid.

    Le national-socialisme n'est pas le fascisme à son mieux.

    RépondreSupprimer