vendredi 30 décembre 2016

SALOPARD MOI?



1. Attaqué et insulté sur mon blog, par un Belge habitant Molenbeek. Le problème espagnol de certains Belges.
 2. Mes meilleurs vœux de Nouvel An à mes amies et mes amis, aux lecteurs de mon blog, aux Belges et à la Belgique, le pays qui m'accueille depuis trente ans ERRATA (15:50): rendre responsables les autorités belges. A sa place: rendre responsables les autorités suisses

jeudi 29 décembre 2016

LA BELGIQUE ET LE RÉGIME DE FRANCO

De retour de quelques jours en Espagne, à Madrid, où j'ai fête Noël avec les miens, je me presse de reprendre mon ordinateur et de riposter ainsi à une attaque dont je viens de me voir objet dans ce blog. On m'accuse en substance -outre un passé vieux de trente ans- de me mêler de ce qui ne me regarde pas, autrement dit, de donner mon avis sur des sujets d'actualité (brûlante) en Belgique. Cette réaction -insultes à part- au fond ne m'étonne pas, je dirai que je me l'attendais même. C'est tellement étonnant en effet que de voir un Espagnol en Belgique se secouer au vu et au su de tous la poussière et le poids de l'historie, savoir d'une historie commune aux Espagnols et aux Belges enfouie dans la mémoire collective et non moins pesante ma foi, et de se prononcer sans complexes sur l'actualité d'un pays où il vit de façon ininterrompue depuis trente ans déjà (comme c'est bien mon cas) Ne pourrais-je pas me prononcer sur ce contentieux -cocasse sur bien d'aspects- de la demande d'un visa de la part d'une famille syrienne d'Alep qui continue a faire la une des journaux belges, alors que les bombes et les bombardements -qui étaient l'alibi que faisaient valoir les partisans d'accorder ce visa “humanitaire- ont cessé il y a déjà un moment? Ne pourrais-je pas me prononcer non plus sur l'attitude partisane flagrante et scandaleuse de la diplomatie belge dans la guerre (civile) en Syrie, derrière laquelle d'ailleurs la diplomatie espagnole n'aura pas moins emboîté le pas à certains moments? Quoiqu'il en soit, il est clair pour moi que la question se pose uniquement pour certains du fait de ma nationalité espagnole, car cela choque de toute évidence à certains que de voir un Espagnol qui ne se conduit pas comme tous les autres en Belgique, les uns en touristes -même s'il s'habitent ici depuis longtemps (dans le cadre des institutions européennes)- les autres en subalternes/modèles et clients à la fois de leurs parrains politiques belges -savoir le parti socialiste belge francophone- et je parle par là d'une grande partie de l'immigration espagnole (des années soixante et septante et leurs descendants) en Belgique. Cela choque à certains Belges? Moi ne me choque pas moins le rôle voyant au plus haut point de certains immigrés (ou fils d’immigrés espagnols) dans les rangs des partis belges de gauche francophones, des noms emblématiques espagnols (comme le mien de Fernández) à l'appui pour certains ou certaines d'entre eux. Plus belges qu'eux ? Tu penses ! Je me demande néanmoins si une majorité d'Espagnols continuent à voir chez eux des compatriotes à part entière. Et la personne qui se permet ouvertement  -avec son nom et prénom- de m'attaquer  (et de m'insulter) maintenant -vraisemblablement un Bruxellois francophone- trouve peut-être désinvolte de trop qu'un immigré/espagnol comme moi s'en prenne au ministre des affaires étrangères belge en personne (au sujet de la Syrie) Eh bien, même si mon détracteur ne le mérite pas, je vais fournir ici une explication. Certains, ma foi, n'avons pas la mémoire courte, même s'agissant de l'actualité de tous les jours des décennies ayant vécu en Belgique. En janvier, février 1996 eut lieu ce qu'on appela le contentieux des extraditions entre la Belgique et l'Espagne qui mena les deux pays au bord de la rupture de relations diplomatiques, au sujet d'un couple de membres présumés de la bande ETA (terroristes basques séparatistes) que la Justice belge refusa de livrer aux autorités espagnoles. Eh bien, du chœur de défenseurs de ces terroristes -presque unanime en Belgique flamande- dans la classe politique belge, se fit entendre alors comme seule exception ou presque du coté francophone, contraire aux extraditions bien sûr, le futur ministre Didier Reynders. Une vieille connaissance de l'auteur de ce blog, ne soit-ce qu'à ce titre donc. Fini les temps bénis d'ailleurs où le régime espagnol d'alors -celui de Franco- faisait figure de pestiféré des pestiférés sur le  plan des relations internationales -comme maintenant celui de Bachar el-Assad- et se voyait dans les organismes internationaux de l'époque -comme le Marché Commun- blanc périodique et de prédilection des brimades et railleries de toute sorte de la part de certains politiciens belges, notamment Paul Henri Spaak (socialiste) ou Gaston Eyskens (chrétien-démocrate flamand) à titre d''exemple. Mais il est clair à mes yeux que ce complexe d'amour et de haine qui nous relie Espagnols et Belges (pour la vie on dirait) n'est pas prêt de disparaître du jour au lendemain, loin s'en faut

lundi 26 décembre 2016

SAWA ET LA BOHÉME MADRILÈNE

Alejandro (Alex) Sawa fait figure d'écrivain francophile par excellence de l'histoire des lettres en langue espagnole contemporaines. Il vécut et se fit connaître en France pendant son séjour à Paris quelques années de la fin du XIX siècle. Il fut l'ami de Paul Verlaine, de Jean Moréas et d'Alphonse Daudet -dont il adapta en espagnol une pièce théâtrale, de même qu'un de ses romans- et la légende dit qu'il reçut un baiser poétique sur son front, de Victor Hugo en personne. Il finit sa vie en 1909, quelques années après son retour en Espagne, dans un dénuement presque absolut (du moins conforme à la légende qui l'accompagne) D'ascendance grecque lointaine (arrière-petit-fils d'un commerçant grec originaire de Smyrne installé dans le Sud de l'Espagne, dans la province de Séville, au début du XIX siècle) ce fut le principale représentant de la Bohème madrilèene, le pendant d'au-delà des Pyrénées de son homonyme française (née sous le II Empire) Et aussi bien son œuvre que sa figure se voient objet de réhabilitation en Espagne depuis un certain temps. Un Nietzsche à l'espagnole, Sawa, représentant du courant régénerationiste (né entre Espagnols au dernier tiers du XIX siècle en réaction au procès historique de la décadence de l'Espagne)

vendredi 23 décembre 2016

L'ORDRE RÈGNE À ALEP

“L'ordre règne à Varsovie" ce fut un cliché de guerre de propagande anti-russe -de signe anarchiste et révolutionnaire- qui vit le jour suite à l'écrasement de l'insurrection polonaise de 1830, et devint par la suite référence suprême et leitmotiv de la gauche et extrême gauche militante européennes au cours de deux derniers siècles. L'ordre règne à Alep -sur la photo (prise ces dernières heures)- peut-on dire paraphrasant le slogan célèbre maintenant. Tel que l'illustre la nouvelle de l'arrivée dans la ville syrienne qui vient d'être libérée, d'un bataillon de police militaire russe (entre 300 et 400 hommes) avec pour mission de maintenir l'ordre dans la ville. Et cette expression qui devint symbole de l'échec de l'Empire des Tsars au-delà de ses frontières dans le continente européen resurgit porteuse d”un nouvel espoir -de paix et de rapprochement entre Orient et Occident (et pari passu entre Russes et Occidentaux)- au Proche-Orient, en Syrie, après la fin d'un si long siège. La plus grande bataille sans doute de l'histoire contemporaine après la Seconde Guerre Mondiale

jeudi 22 décembre 2016

ALEP. L'ARMÉE REPREND CONTRÔLE

L'Armée reprend contrôle totale de la ville d'Alep. Quatorze camions et quatre bus transportant les derniers éléments rebelles (voir photo) viennent de quitter la ville. Ce qui vient aussi confirmer une grande victoire du régime de Bachar al-Assad -et de ses alliés- la Russie et l'Iran- et une défaite écrasante de la guerre de propagande en faveur de la rébellion islamiste qui aura fait rage dans les médias occidentaux ces dernières années, en particulier dans la presse en langue française et dans celle de langue espagnole, atteignant des niveaux de paroxysme dans la phase finale -depuis le moi de mai dernier- de la batailla d'Alep. Un avant et un après Alep, c'est ce que vient de déclarer le mandataire syrien. Un événement majeur de notre temps comme le fut le dénouement (officielle) de la guerre civile espagnole. Rien ne sera plus comme avant ni en Belgique ni en Espagne. C'est aussi mon vœu de Noël le plus cher que j'adresse aux amies et amis de mon blog en langue française

mercredi 21 décembre 2016

L'ALLEMAGNE VERS LA GUERRE CIVILE?

L'attentat de Berlin dans un marché de Noël, du même modus operandi que celui de Nice, reste encore inexpliqué par les autorités allemandes qui se résistent à le qualifier d'acte de terrorisme islamiste. Entre-temps, l'auteur court toujours dans la nature à l'heure ou j'écris ces lignes, ce qui aura provoqué les réactions prévisibles de proteste -des manifestations et des affiches (voir la photo)- contre le gouvernement d'Angela Merkel, mise dans le collimateur de beaucoup de gens en Allemagne -et en dehors- à cause de sa politique à l'égard du phénomène de l’affluence (massive) des réfugies dans son pays (plus d'un million depuis janvier de l'année dernière) Réussira-t-il l'afflux migratoire ce que n'avait pas obtenu l'occupation étrangère suite au dénouement de la Seconde Guerre Mondiale, savoir la disparition d'un pays et d'un peuple? L'Allemagne en route vers la guerre civile?

MON MESSAGE DE NOÊL (EN FRANCAIS)

Les voyages Rynair Madrid-Bruxelles se voient remplis depuis quelque temps de jeunes espagnols “Erasme” en séjour d'études dans des universités belges. Proficiat! Bonne augure en effet, de l'ouverture envers l'Europe des nouvelles générations d'Espagnols et Espagnoles qui leur fassent prendre conscience d'une même destinée que celle des autres pays européens. La Russie y comprise bien entendu. Et c'est sous le signe de la bataille d'Alep que j'envoie ce message de Noël au lecteurs de mon blog en français, comme celui de mon autre blog en espagnol. Un fait majeur de notre temps qui marque un avant et en après dans l'Histoire comme vient de le déclarer Bachar el-Assad dans le message a son peuple pour ces fêtes. Joyeux Noël (¡Feliz Navidad!) donc à toutes et tous. Depuis Madrid où je me trouve

lundi 19 décembre 2016

BART DE WEVER ET L'ESPAGNE

Bart de Wever, président de la N-VA, la formation nationaliste flamande, hégémonique dans l'actuel gouvernement belge se trouve dans l’œil de l'ouragan d'une polémique qui touche directement le ministre de l'Intérieur membre de son parti. Ce qui sert de motif ou prétexte aux médias francophones en Belgique pour agiter à nouveau le spectre de la flamandisation de la Belgique auquel je fis déjà allusion dans une entrée antérieur de ce blog. Moi je vois l'homme fort du gouvernement actuel -bourgmestre d'Anvers- sous une optique quelque pue différent de celle des médias francophones, celle de ma mémoire historique espagnole, de la guerre civile et de la Seconde Guerre Mondiale. Bart De Wever, historien lui-même, est le frère cadet de l'historien Bruno De Wever, auteur d'une biographie -intéressante (voir photo)- d'une des principales figures de la Collaboration en Belgique -savoir, Staf De Clercq- que j’avais lu d'un trait les premiers temps de mon séjour en Belgique. Staf de Clercq fut figure de proie de la principal formation nationaliste -majoritaire en Flandres- du période de entre-guerres. La N-VA héritière de la Volksunie disparue il y a une dizaine d'années, vient de là en dernier ressort, à travers d'un procès inéluctable de métamorphose résultante de la défaite dans la Deuxième Guerre Mondiale -où leurs ancêtres idéologiques furent en effet dans le camp de vaincus-, ce qui leur fit devenir explicitement républicains -ce qu'ils n'étaient pas avant la guerre- et séparatistes ce qu'ils n'étaient-pas non plus. Pro-basques, -je veux dire favorables au séparatisme basque- ils le furent toujours certains d'entre eux, cela est vrai quoique non pas le leader du VNV (De Clercq) ni l’aumônier du parti (Odiel Spruytte) non plus. Et c'est ce qui qui aura amené Bart De Wever tout le long de sa trajectoire à se mêler un peu de trop dans les affaires internes de l'Espagne et des Espagnols (aussi bien pour ce qui est du Pays Basque que pour la Catalogne) Dans la proximité du parti nationaliste basque mas sans avoir jamais condamné -moins encore que le PNV- l'agression terroriste de l'ETA. Et pour paradoxale que ce la puisse paraître, le leader d'un parti séparatiste (flamand) émerge aujourd'hui de principal rempart de la stabilité du gouvernement et pari passu de l'unité de la Belgique. Ce qui en Espagne (mutatis mutandis) serait impensable. ¿Encore une histoire belge?

vendredi 16 décembre 2016

PLUS PRÈS DE BACHAR QUE DE HOLLANDE

Bachar el-Assad et son épouse (photo des dernières heures) Tout d'un coup je me trouve beaucoup plus de points communs avec ce Proche Orient incarné soudain à nos yeux par le camp qui émerge vainqueur dans la guerre civil en Syrie à l'heure où nous sommes, que des descendants ou héritiers éparpillés un peu partout hors frontières mais surtout en France -où ils forment maintenant un lobby incontestable- des vaincus de la guerre civil espagnole interminable. Dans des récentes déclarations à la presse internationale Bachar al-Assad utilisait le mot de désagrégation pour nier que la Syrie -au contrarie que l'Irak (disait-il)- soit à ses yeux un peuple « désagrégé » Est-il besoin d'affirmer par contre que la guerre civile espagnole produit une désagrégation indéniable parmi l'immigration espagnole -deuxième, troisième génération- au-dessus des Pyrénées, en Belgique et en France notamment ? Et peut-on croire que personne parmi les Belges ne s'en soit jamais aperçu du phénomène? Je ne le jamais cru dans mes trente ans de séjour (ininterrompu) ici. Malgré les faux-semblants. En France en tout cas ce n 'est pas le cas chez une gauche qui assume publiquement son rôle de parrainage et protection de ces rouges/espagnols (o rouge/espagnoles, comme la maire de Paris) Ce qui fait que me je me sente beaucoup plus près de l'oriental Bachar que de l'occidental Hollande (de beaucoup)

jeudi 15 décembre 2016

GRAND-PLACE EN DEUIL ¿POUR QUOI?

À l'heure où je me mets à taper ces lignes l'opération d'évacuation du dernier réduit rebelle d'Alep (Est) suit son cours. Elle aura commencé après valses hésitations vers la fin de la matinée (heure locale) par les blessés, et parmi ceux-ci les enfants d'abord. Si la famille protagoniste du feuilleton que sont en train de nos servir ponctuels les médias belges -pour compte du visa qu'ils ont demandé à la Belgique- se trouvent ou pas à bord de ces camions « verts » rien n'est dit dans les dernières dépêches. Comme rien n'est dit non plus de la célèbre fillette qui twittait au monde entier des messages aussi innocents et charmeurs que poignants et angoissants -et accusateurs- à partir d'Alep (Est) et dont certains médias se demandent sérieusement maintenant si elle a jamais existé (…) Entre temps, on nous annonce que la Grande Place de Bruxelles se verra plongée dans l'obscurité pendant une demi -heure ce soir en signe de deuil et de solidarité pour Alep (Est) -alors qu'elle devrait rayonner exultante de beauté en signe de joie- emboîtant ainsi le pas derrière la Tour Eiffel qui demeura complètement éteinte hier soir en signe de deuil pour cette ville « martyr » selon déclara la maire (d'origine immigré, rouge/espagnole) de la ville, ou suite à une grève des travailleurs de la célèbre tour, d’après d'autres sources. Quoiqu'il en soit, celle que l'écrivain espagnol (phalangiste) Eugenio Montes avait qualifié de "noces d'or des corporations médiévales et de l'Empire" -bijou des anciens pays-bas sans beaucoup de parangons dans les grandes villes européennes- fait montre maintenant, alors que la ville est régie par un bourgmestre également socialiste- d'un maque total de mémoire historique, à l’heure où l'Etat islamique (EI) -dans des vidéos diffusés par internet ces dernières heures- pleure la chute d'Alep la comparant à celle de Grenade, vers la fin de la Reconquista (...) Problème sérieux d'amnésie en vérité que celui des Belges en tout ce qui touche l'Espagne et son passé en Belgique!

mercredi 14 décembre 2016

ALEP, GUERRES JUSTES ET CULPABILISATION JUDÉOCHRETIENNE

Le dénouement auquel nous assistons de la bataille d'Alep relance le débat sur la légitimité de la guerre, aussi vieux que le monde j'allais dire, non, seulement depuis le début de l'ère chrétienne. Bien que n'aura jamais été aussi clairement exposé que du temps de la célèbre Controverse de Valladolid (moitié du XVI siècle) -pendant le règne de l'Empereur Charles V qui l'avait convoqué-, un sujet historique qui passionne les Français en proportion identique au désintérêt et indifférence qui lui aura été réservé toujours entre Espagnols. La preuve? Eh bien, le fait qu'il me fallut m'expatrier pour entendre pour la première fois cette expression (de controverse de Valladolid) qui semble être née entre Français et en langue française. Et sans doute qu'elle leur passionne dans la mesure où elle fut close sans se voir élucidée de son temps et sans que ni l'autorité civile ni l'autorité religieuse de ce temps -le Pape et l'Empereur- n'eurent tranché, ni dans un sens ni dans l'autre, sas aller jusqu'à condamner la Conquête de l'Amérique par les Espagnols en bloc et sans rejeter non plus le venin (insidieux) de la culpabilisation. La légitimation de la violence, de la guerre (juste), des armées, de l'usage des armes, était patrimoine commun à toute l'Antiquité classique, non fut pas seulement une opinion d'Aristote, comme les historiens de la Controverse donnent pour communément admis ou laissent sos-entendu. L’innovation (judéo-chrétienne) ce fut par contre le pacifisme -sous-entendu un pacifisme culpabilisateur, l'objection de conscience (tel que le dénonça Celse dans son célèbre Discours contre les Chrétiens)- comme le fut aussi la doctrine (chrétienne) de l'indissolubilité du mariage, tel que le soutenait -suscitant l'hilarité de son auditoire- le professeur Robert Joly, à l'ULB dont je garde (malgré mes déboires avec cette Université) un très agréable souvenir. El il est bon de le rappeler dans ce temps où le pacifisme se voit manié sans vergogne par les médias occidentaux dans le but des criminaliser des armées régulières toute entières comme c'est le cas actuellement pour les parties impliquées dans un seul de camps belligérants -cloués ceux-ci au pilori dans la plupart des journaux en langue française-, de la guerre en Syrie qui vit sans doute ces derniers jours suite à la victoire militaire (brillantissime) à Alep -voir photo- de l'armée de Bachar el-Assad et de ses alliés

mardi 13 décembre 2016

PRO-WALLON OU PRO-FLAMAND UN ESPAGNOL EN BELGIQUE?

Une polémique fait rage ces deniers jours dans la presse francophone belge, elle était déclenchée en mai dernier par le Paris-Match sous le titre choc de la flamandisation de la Belgique un sujet qui tient particulièrement à coeur l'opinion publique en France- dans un reportage -justice, police, sécurité- qui faisait état de la supériorité presque écrasante actuellement en Belgique de Flamands dans des postes clé de l’État belge et de sa représentation à l'étranger. Un sujet particulièrement sensible dans certains secteurs francophones de la Belgique suite à la formation (octobre 2014) d'une coalition dite “suédoise” de gouvernement qui compte seulement une formation francophone dans son sein -le MR (libéraux, ou réformateurs)- à laquelle appartient le premier ministre, et comme tel ne dispose pas de majorité du coté francophone de la barrière linguistique qui divise la Belgique par la moitié (grosso modo) Une polémique qui met depuis toujours mal à l'aise l’auteur de ces lignes, Espagnol en Belgique, et comme tel, traînant des liens culturels indéniables -ceux de la latinité (en plus d'historiques en tant qu'Espagnol)- avec les francophones de Belgique (et les habitants du Grand-Duché de Luxembourg), et des liens particuliers sur le plan historique non moins indéniables (et plus forts que pour ce qui est des Wallons même) avec les Belges flamands et ayant des attaches sur le plan personnel en plus -des liens de sang- avec la Flandre, et aussi avec Bruxelles, mon lieu permanent de résidence pour une grande partie des années (déjà trente) ayant vécu en Belgique. Et en outre, je tiens à avouer ici des liens sentimentaux et spirituels- avec la mémoire des vaincus de la Seconde Guerre Mondiale en Belgique aussi bien du coté wallon que du coté flamand. Et c'est dans la mesure ou j'ai toujours ouvertement revendiqué -même en Belgique- une mémoire historique des vainqueurs de la guerre civile espagnole de 36, dont j'hérite par la voie de l'ascendance familiale. Ce qui m'a toujours poussé à revendiquer sur un plan historique la figure de Leon Degrelle (sur la photo, de son exil à Malaga), qui prôna toujours une Belgique unie et bilingue (o trilingue à la rigueur) jusqu'à la fin de ses jours

samedi 10 décembre 2016

ALEP ET LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE

La guerre civile espagnole fut événement global avant-la-lettre, bien des décennies avant l'émergence de la révolution informatique et du phénomène de la globalisation. Et dans le roman qui inspira ce film (voir la photo) de l'écrivain suisse Charles-Ferdinand Ramuz (1937), dans l'une des scènes (mise en avant nota bene dans la présentation du film) il est question de nouvelles -alarmantes (sic)- de la guerre civile espagnole que les clients du seul bistro de ce village alpin écoutent -sur un appareil de TSF (comme on appela la radiodiffusion naissante alors) -, ce qui leur laisse plongés dans le désarroi. Elle fut globale, la guerre civile espagnole à son origine dans la mesure où elle monopolisa l'attention des médias et des opinions publiques de son temps, et continua à l'être dans la guerre de propagande qui s'en suivit et se vit prolongée jusqu'à nos jours, dans certains pays plus qu'autres, notamment en Belgique sans doute au premier rang de ces derniers. Théâtre d'opérations, la Belgique, de la guerre civile espagnole interminable. Ainsi je titrai l'un des chapitres de mon dernier livre “Krohn, el cura papicida” (Krohn, le curé papicide) Et la guerre civile en Syrie sera venu incarner ce phénomène de guerre globale qu'avait déjà annoncé et préfiguré la guerre civile espagnole tant d'années auparavant Et ce n'est pas par hasard que l'une des figures marquantes de l'opposition syrienne dans des déclarations récentes à la presse belge finit son chant funèbre pour compte de la révolution syrienne (anti-Assad) par une évocation des Républicains espagnols de la guerre civile de 1936

vendredi 9 décembre 2016

VISA AUX SYRIENS. HISTOIRE BELGE

Histoires belges. Ce fut du temps où je vécus en France -début des années quatre-vingt- que j'avais appris cette expression revêtant invariablement dans les lèvres de Français un ton de dérision indéniable, ou d'un humour (glaciale) -si l'on préfère- à la française, et je l'associe encore à la figure de Coluche, le célèbre clown et humoriste -d'un regard non moins glacial- qui se moquait tout ce qu'il pouvait des Belges et de ses « histoires » dans ses numéros. Après mon arrivée en Belgique je pus constater que les Belges assumaient l'expression eux aussi sans le moindre problème, dans un esprit d'auto-dérision dont je me demandais si les Français en étaient eux-mêmes capables. Des histoires belges omniprésentes dans la vie des Belges de tous les jours et dans sa vie politique aussi. Et on en assiste à nouveau maintenant, au sujet de la demande d'un visa pour une famille de syriens, d'Alep (précisément) ce qui aura provoqué une mini crise politique à l'intérieur même du gouvernement. Le principe de légalité contre celui de la séparation des pouvoirs, ainsi peut-on résumer le contentieux en cours sur un plan purement abstrait. Le toile de fond historique relevant du passé de la Belgique plus ou moins récent ne m'échappe pas tout de même. Car le secrétaire de État à l'Asile et à la Migration, cloué au pilori par les médias pour son refus (tenace) à délivrer ce visa -contre la décision même de la cour d'appel- est membre du parti nationaliste flamand N-VA, descendants et héritiers d'une manière ou d'une autre des vaincus de la Seconde Guerre Mondiale et traînant par conséquent un lourd contentieux avec la justice belge -militaire, d'exception- de l'après-guerre qui avait traduit tant d'entre eux devant le poteau d'exécution. De l'autre coté de la barrière linguistique ce fut le cas aussi, mais en bien moindre mesure. Et il est évident qu'aller  chercher cette famille syrienne attrapée soi-disant dans l'Alep encerclé -en train de s'effondrer ces dernières heures (voir photo)- pour le ramener en Belgique sains et saufs, relève de l'utopie ou du non-sens, mais allez expliquer cela au médias ici et à certains Belges qui font de la (stricte) séparation de pouvoirs -un alibi à point nommé par ailleurs pour entretenir l'amnésie collective sur la répression judiciaire (politique, d’exception) à la fin de la Seconde Guerre Mondial- quelque chose comme une spécialité typiquement belge, comme les gaufres ou les pralines, ou la bière, ou les frittes, ou les choux de Bruxelles. Comme je dis, une historie belge égale à tant d'autres

jeudi 8 décembre 2016

ALEP ET LA SUISSE

Vue de Lausanne, une des villes les plus belles au monde (à mon goût, et je ne crois pas que j'exagère) La Suisse se montrait terrain propice pour l'intégrisme islamique cela fait quelques trente ans, lorsque j'y avais séjourné trois mois, à Lausanne justement. Et à la mosquée (improvisée) qui se trouvait juste en face de la gare toute une petite foule d'immigrés musulmans se rassemblaient pour la prière sous la direction d'un imam très jeune libanais -d'une famille de notables de son pays à ce que je crus comprendre- qui me reçut un jour, un vendredi, aimable chez lui, dans la mosquée, pour une brève rencontre où en toute bonne foi -et naïveté- et sans la moindre mauvaise intention, je lui posai pas mal de questions -que je me posais (plein inquiétudes) moi-même- sur un phénomène, l'intégrisme islamique alors en plein essor dans le Proche Orient et dans les pays européens. Au bout de quelque minutes néanmoins, ils du sentir, ma foi, quelque chose en moi qui lui déplut, lorsque son ton changea brusquement et me signifia à bout portant qu'il sentait comme une auréole (sic) -sous-entendu d'orgueil- autour de ma tête, et je sentis comme s'il était en train -de par son regard- de me foudroyer d'une fatwa, et je n'exagère pas. Toujours est-il que je me pressai de lui dire poliment au-revoir et de m'en aller, a la vue de tous ses fidèles -immigrés dans la presque totalité- qu'y affluaient pour la prière )---)  C'en était fini, de l'incantation chez moi (...) La poussée de l'intégrisme islamique en Suisse (romande) touchait aussi -comme je pus le constater alors- un noyau de suisses convertis, jeunes, de milieux aisés pour la plupart, dont l'un des chefs de file l'était sans doute un journaliste de Berne -Huber-, d'une famille protestante et converti à l'Islam. Et ils me viennent tous ces vieux souvenirs à l'esprit devant la nouvelle de la présence à Genève d'un soi-disant maire d'Alep Est -contrôlée par les rebelles jusqu'à maintenant et réduit ces dernières heures à un dernier carré- qui demandait des observateurs suisses en Alep (assiégé) Signe de désespoir d'un rébellion qui fut l'enfant choyé des médias occidentaux, et qui voudrait trouver maintenant d'urgence un havre de paix privilégie dans le pays du refuge. En vain, c'est mon pari en tout cas. Et c'est surtout un souhait, de tout mon cœur

mercredi 7 décembre 2016

ALEP ET LA BELGIQUE

La Vieille Cité d'Alep, au plein cœur de la guerre civile en Syrie. Au premier plan, la Citadelle et la Grande Mosquée des Omeyyades classées patrimoine de l'Humanité qui furent toujours sous contrôle du régime syrien dès le début du conflit. Le reste du centre historique de la ville, aux mains de la rébellion depuis 2012, aura passé sous contrôle des forces pro-Assad au cours des dernières heures. Le glas sonne pour une rébellion syrienne choyeé -et armée et encouragée- par les puissances occidentales dès le début de la guerre civile et qui aura eu dans la diplomatie belge un de ses principaux supports. Le ministre des Affaires Étrangères, Didier Reynders, ne demandait-il encore pas plus loin qu'en février dernier que de traduire Bachar-el-Assad devant la justice pénale internationale ? Où était-elle restée la tradition de neutralité qui avait inspiré la diplomatie belge depuis la naissance de l'état belge indépendante, condition sine qua non de la naissance de celui-ci même ?

mardi 6 décembre 2016

JACKY MORAEL. NÉCROLOGIE INCORRECTE

Sur la photo, les Étangs d'Ixelles. L'un des plus beaux lieux de cette commune de l'agglomération de Bruxelles, où j'aurais vécu tant d'années depuis mon arrivée en Belgique. J'avais lu une fois chez un écrivain et romancier espagnol (de gauche) que lorsque quelqu'un meurt tous les lieux et les moments où notre vie s'étaient déroulée qui s'étaient vu associés avec lui de son vivant, s'enfoncent du coup dans le passé. Et c'est, ma foi, avec des sentiments partagés -mêlés d'une nostalgie indéniable- que j'apprends la nouvelle de la mort -relativement jeune- de Jacky Morael, figure de relief du mouvement écologiste belge francophone qui mena une carrière fulgurante dans la politique belge les quinze premières années, grosso modo, de mon séjour ici. Jackie Morael était à mes yeux un héritier, comme la plupart des dirigeants et des membres de son parti. Rouges en dedans et verts à l'extérieur, ainsi se voyaient décrits les écologistes par Jean Marie Le Pen. Du rouge de leurs ancêtres. Et Jacky Morael semblait sans doute lui aussi héritier du film de bons et méchants rapporté par les siens sur la Seconde Guerre Mondiale, comme lorsqu'en parlant du Front National (belge) -dont je ne fis jamais partie- avait déclaré que c'étaient des gens « qui allaient finir bientôt en prison » (sans doute par leurs idées) et je ne pus pas m’empêcher de me sentir visé par sa remarque. Repose en paix!

lundi 5 décembre 2016

IXELLES. LE 7 SEPTEMBRE 1943

Ixelles c'est une belle commune de l'agglomération de Bruxelles que j’honore depuis déjà pas mal d'années -la plupart de ceux que j'aurai vécu en Belgique- l'ayant choisie comme lieu de ma résidence. Pourquoi  étais-je tombé à Ixelles précisément? Pour quoi m'avait-elle tellement plu cette commune? Question de goût seulement ? Pur hasard? Ou l'appel d'un passé caché dans sa circonscription, aussi bien de l'époque espagnole que d'une période beaucoup plus récente? On a évoqué à nouveau -et dans la presse francophone n'en parlons pas- le bombardement de Guernica pour compte de la bataille d'Alep en Syrie qui fait rage à présent, sur place aussi bien que dans les médias occidentaux. On a jamais (pratiquement) parlé par contre du bombardement d'Ixelles par l'aviation alliée pendant la Seconde Guerre Mondiale, que fit officiellement trois-cent-quarante-deux victimes parmi des civiles, des centaines parmi des soldats allemands et vingt-sept prisonniers de guerre. Moi il m'en fallut des années d'y habiter pour en avoir notice dans un livre sur le sujet relégué chez un bouquiniste ixellois. Ma pensée envers eux tous, en signe de reconnaissance des années qu'Ixelles aura su m'offrir un lieu d'accueil

samedi 3 décembre 2016

LA CHIENLIT

On pourra penser ce qu'on voudra du général De Gaulle mais on ne peut pas lui nier son sens de l'humour, un peu trop caustique et corrosive -et glacial- peut-être pour un goût espagnol, un humour bien français quoi qu'il en soit. Comme l'illustrent ses sorties célèbres. Au moment par exemple de devoir confirmer la peine de mort du chef du commando OAS qui avait essayé de l'assassiner. « Celui-la je veux en faire un martyr pour la France, il le mérite" Ou lorsqu'il devait signer le décret de tolérance des combats de coq -en parallèle à celui qui dérogeait l'interdiction des corridas dans le Sud-Est- dans certains villages du Nord de la France « Si on doit les manger, il faut d'abord qu'ils meurent, non? » Mais le coup d'humour noir qui l'immortalisa ce fut peut-être ce mot de « chienlit », adressé aux enragés de Mai 68, qui ne l'auront jamais digéré par la suite. Et par là De Gaulle -celui qui aimait dire « La France c'est moi »- faisait preuve d'une mémoire historique et littéraire hors pair en effet, car cette expression qu'on prit alors pour un néologisme de son cru, n'avait pas moins ses lettres de noblesse dans la littérature française de la Renaissance. Et elle fait (drôlement) surface au milieu de la crise politique -d'incertitude- que traversent les Français à présent

vendredi 2 décembre 2016

LES LE PEN. ON SE CONNAIT

Marine Le Pen. On se connaît. Savait-elle qui j'étais? En tout cas j'avais bien donné à l'entrée du siège du FN à Nanterre lors de sa conférence de presse internationale en avril 2011, bien clair mes deux noms et mon prénom, aussi bien que le nom du journal digital espagnol pour lequel je couvrais alors un blog -parfaitement bénévole- ce qui m'accréditait chez eux. J'eus tout le temps de la conférence, débout à coté de moi, Florian Philippot. Et Marine Le Pen surpris d'abord lorsque j'avais levé la main à l'heure des questions, m'avait laissé gentiment parler deux bonnes minutes, très gentille mais d'un air (amusé) de ne pas me prendre trop au sérieux, comme tous ces journalistes professionnels -tels que l'envoyé du journal espagnol El País- qui m'écoutaient ébahis. Toujours est-il que j’avais senti que ma présence -et ma personne- etait tolérée. Comme lorsqu'à la fin, j’avais posé quelques questions a son père, Jean Marie Le Pen présent dans l'acte, qui m'avais répondu très aimable et courtois. C'était avant leur rupture qu'ils viennent étaler maintenant à nouveau -c'est l'impression qu'ils donnent en tout cas- au sujet de François Fillon. M'aurait-on laissé parler aujourd'hui, suite aux changements survenus dans leur parti ?

jeudi 1 décembre 2016

PLUS DICTATEUR FRANCO QUE FIDEL?

Fidel Castro était devenu au fil des temps un icône mondial, partout sans doute, mais dans certains pays plus que dans d'autres, et je dirais davantage en Belgique encore. Tel que le montre ces jours-ci la couverture offerte par les médias belges aux nouvelles de sa mort. Comme si c'était l'alibi (hispanique) à point nommé chez certains Belges à l'heure de continuer (entêtés) à refouler leur passé espagnol et avec lui l'Espagne dans son ensemble et les Espagnols. A égale titre d'ailleurs -quoique de façon opposée- que le prétexte que leur fournissait l'image en noir diabolisée de Franco. Jusqu'à la mort de celui-ci (en 1975) il y eut des familles en Belgique parfaitement bourgeoises -de gauche bien sûr- qui s'étaient jurées ne jamais mettre le pied en Espagne en vacances d'été tant que Franco serait en vie, et ils tinrent parole. À deux pour le prix d'un, il préféraient aller en Autriche ou dans la Cuba de Fidel. Plus dictateur Franco que Fidel Castro? Tu penses!