mercredi 7 décembre 2016
ALEP ET LA BELGIQUE
La Vieille Cité d'Alep, au plein cœur de la guerre civile en Syrie. Au premier plan, la Citadelle et la Grande Mosquée des Omeyyades classées patrimoine de l'Humanité qui furent toujours sous contrôle du régime syrien dès le début du conflit. Le reste du centre historique de la ville, aux mains de la rébellion depuis 2012, aura passé sous contrôle des forces pro-Assad au cours des dernières heures. Le glas sonne pour une rébellion syrienne choyeé -et armée et encouragée- par les puissances occidentales dès le début de la guerre civile et qui aura eu dans la diplomatie belge un de ses principaux supports. Le ministre des Affaires Étrangères, Didier Reynders, ne demandait-il encore pas plus loin qu'en février dernier que de traduire Bachar-el-Assad devant la justice pénale internationale ? Où était-elle restée la tradition de neutralité qui avait inspiré la diplomatie belge depuis la naissance de l'état belge indépendante, condition sine qua non de la naissance de celui-ci même ?
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