Sur la photo, les Étangs d'Ixelles. L'un des plus beaux lieux de cette commune de l'agglomération de Bruxelles, où j'aurais vécu tant d'années depuis mon arrivée en Belgique. J'avais lu une fois chez un écrivain et romancier espagnol (de gauche) que lorsque quelqu'un meurt tous les lieux et les moments où notre vie s'étaient déroulée qui s'étaient vu associés avec lui de son vivant, s'enfoncent du coup dans le passé. Et c'est, ma foi, avec des sentiments partagés -mêlés d'une nostalgie indéniable- que j'apprends la nouvelle de la mort -relativement jeune- de Jacky Morael, figure de relief du mouvement écologiste belge francophone qui mena une carrière fulgurante dans la politique belge les quinze premières années, grosso modo, de mon séjour ici. Jackie Morael était à mes yeux un héritier, comme la plupart des dirigeants et des membres de son parti. Rouges en dedans et verts à l'extérieur, ainsi se voyaient décrits les écologistes par Jean Marie Le Pen. Du rouge de leurs ancêtres. Et Jacky Morael semblait sans doute lui aussi héritier du film de bons et méchants rapporté par les siens sur la Seconde Guerre Mondiale, comme lorsqu'en parlant du Front National (belge) -dont je ne fis jamais partie- avait déclaré que c'étaient des gens « qui allaient finir bientôt en prison » (sans doute par leurs idées) et je ne pus pas m’empêcher de me sentir visé par sa remarque. Repose en paix!
mardi 6 décembre 2016
JACKY MORAEL. NÉCROLOGIE INCORRECTE
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire