vendredi 2 juin 2017

"L'ETA" ET LA BELGIQUE (Guerre Civile Européenne) (10)

Maintenant cela ressemble à un mauvais rêve. Pendant des années néanmoins, on peut dire qu'on vécut à l'heure basque (philo nationaliste et pro ETA) en Belgique. Et l'auteur de ces ligne, ma foi, sait de quoi il parle. Ce fut le cas surtout du coté néerlandophone de la barrière linguistique. Et l’apothéose de la sympathie pour la cause de l'ETA fut atteinte dans les médias belges et en particulier dans la presse néerlandophone en février 1996 -l’auteur de ces lignes résidait déjà depuis neuf ans en Belgique- lorsque eut lieu ce qu'on appela le contentieux des extraditions qui mena au bord de la rupture des rapport diplomatiques deux pays -la Belgique et l'Espagne- qui avait réussit à conserver les meilleurs relations para le passé, à tous les niveaux. Et ce fut suite au refus du Conseil d'État belge d'accéder à la demande de la Justice espagnole de livrer un couple de membres présumés de la bande terroriste. Sous prétexte que dans les prisons espagnoles (sic) n'étaient pas respectés les droits de l'homme. Oserait-on employer encore un pareil langage maintenant? Il faut parier que non. Le reflux, voire le revirement dans l'opinion publique belge en et particulier en Flandres su sujet du conflit dans le Pays Basque eut lieu des années plus tard, lors des attentats du 11 mars 2004 a Madrid (voir photo) qui firent près de deux cent morts et près de mille cinq cent blessés. S'en suivit un forte campagne dans les médias belges contre José Marie Aznar, chef du gouvernement espagnol d'alors, accusé de mentir (sic) et de tromper sciemment l'opinion, accusant de l'attentat l'ETA. C'en était fini néanmoins, comme si un remord ou un sentiment de culpabilité s'était emparé de certains belges -pareil a ce qui arriva aux nationalistes basques modérés (du PNV) qui furet même les premiers, dans les moments qui s'en suivirent, a accuser de l'attentat à l'ETA- la vague de sympathie à l'égard du terrorisme basque séparatiste cessa soudain aussi bien en Belgique qu'en Belgique francophone. La revendication identitaire sans doute demeure -qui pourrait l’empêcher?- chez les basques nationalistes, mais l'ETA a perdu “sa” guerre. Et on le sent plus qu'ailleurs ici en Belgique. Où ils eurent l'un de leurs plus sûrs sanctuaires

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