mardi 6 juin 2017

VIOLENCE À MOLENBEEK "MON CHOIX"

La société de transports publiques néerlandophone De Lijn vient d'annoncer le refus de ses chauffeurs de traverser désormais une rue de Molenbeek -celle des Quatre Vents- ou ils ont été pris à part ces derniers temps par des jets de toute sorte d'objets et de pierres, des vitres de leurs bus ayant été brisés même. Et ma foi qu'une réflexion s'impose. Certains sont très friands d'une expression qui sonnait nouvelle à mes oreilles lorsque j'avais commencé apprendre le français cela fait des décennies. “J'ai fait mon choix” Et par là, certains entendant sans doute s'abstenir d'émettre un jugement de fond sur une affaire, surtout s'il s'agit de sujets objet de polémique, utilisant pour cela comme alibi leur droit -inaliénable c'est vrai- au libre choix. Ceci pour justifier une attitude partisane. Dans toute prise de position se cachent toujours des a priori quelque part, c'est vrai. Il y en a nonobstant qui se croient dispensés de justifier ou d'expliquer leur choix et ceux par contre qui prennent la peine de le présenter de façon fondée comme entend le faire l'auteur de ces lignes dans le sujet qui nous occupe. Et cela tombe à pic également -soit dit en passant- a propos d'un contentieux où se trouve être partie prenante l’auteur de ces lignes. J'ai fait mon choix, et ceci depuis mon arrivée en Belgique pour ainsi dire. Pour la Belgique toute entière, et non pas pour une communauté ou une autre de celles que sépare sa grande barrière lingüistique (entre francophones et flamands ) Et il est certainement à déplorer ce tic communautariste de certains maintenant cherchant à justifier l'injustifiable. Savoir une poussée de violence de rue symptomatique et grosse en même temps des plus funestes des présages, De par l'image -de refuges d'islamistes- que traîne la rue en question, où fut arrêté Sallah Abdeslam (voir photo), et de par l'âge très jeune des protagonistes des incidents. De Lijn roule-t-elle à Bruxelles, alors que la STIB ne peut pas rouler en Flandre? De Lijn ne peut pas le faire non plus en Wallonie. Mais je me refuse a communautariser le problème, je le répète. C'est mon choix. Renforcement de la surveillance policière, la solution, comme vient d’être décidé par les responsables de la commune ? Il faut parier que oui (toutefois sans conviction excessive)

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